Bonjour.
En ses temps de guerre ou les décisions sont réactualisées 10 fois par jour comment cela se passe dans vos hôpitaux.

Cela devient difficile d'échanger sur le sujet surtout sur un groupe ouvert en raison du droit de réserve
l'administration est un peu sur les dents vu les difficultés actuelles

On peut quand même dire qu'on arrête les programmes opératoires pour permettre de disposer des compétences des IADE.
D'une part pour renforcer les Réa ; mais aussi pour armer des réanimations créées de toutes pièces.
Qui mieux que les IADE et les IDE/AS de SSPI pour transformer les SSPI en réanimation, trouver des respi, etc....

Le besoin c'est d'une part de créer des lits de réa partout où c'est possible.

La ressources, ce sont les IADE, leur expertise et leur polyvalence.

Les difficultés sont nombreuses :
Faire comprendre aux IADE que les plannings vont changer, qu'il va falloir faire des 12 h de nuit, et que ça sera pas payé en heures sup.
Faire comprendre aux chirurgiens qu'il faut arrêter les programme froids.

Ensuite, il faut former tout le monde à la prise en charge des patients, à l'hygiène (et oui...) ; trouver du matos, créer de procédures....

Bonjour.
En attendant la guerre bon courage à ceux qui sont en première ligne

https://www.publicsenat.fr/article/parl ... U.facebook


On oublie les congés, les repos, les récup'....

https://sfar.org/aides-cognitives-venti ... -covid-19/

Tout chaud tout beau

Qq infos patiente 80 ans. Présentation atypique normotherme, DRA pao2 50MMHG, radio pulmonaire blanche

PEC:Iot, DD, ne tolère pas DV, SDRA sec rien ne remonte a l'aspiration.

Traitement : pas de NO, ATB, PARACETAMOL

Un conseil pour assurer l'étanchéité du ffp2 rasons nous tous, même barbe naissante diminue l'étanchéité... Ça semble évident mais apparemment non ...

Merci pour les infos !

C'est quand même hallucinant en cette période de crise sanitaire d'entendre les IADE se permettre d'avoir des exigences : refus des repos imposés, demande de paiement en HSP pour aller en réa, refus de travailler avec des patientes COVID + (véridique), ... Bref... Certains petites princesses râleuses n'ont pas compris la gravite de la situation, à mon avis.
Ou n'ont pas compris ce qu'on était en droit d'attendre d'elles...

Ne soyons pas naïfs, nous récolterons plus tard le fruit (pourri) que l'on sème aujourd'hui.

La seule chose qui me fout les boules c'est que l'on me met dans un service de médecine en tant qu'ide alors que ce n'est pas le feu.
Je bosse dans une clinique qui est censée être 3 ème ligne mon employeur a proposé nos compétences a l'ets en première ligne et voilà le poste sur lequel l'on nous met...alors que dans cet ets ils gardent 4 iades pour le bloc +anesth (entre autre)

Et je ne parle même pas des conditions d'hygiène dans lequel on nous jette de quoi attraper le C-19 en deux heures montre en main , j'exagère à peine...

Anamunda a écrit :La seule chose qui me fout les boules c'est que l'on me met dans un service de médecine en tant qu'ide alors que ce n'est pas le feu.
Je bosse dans une clinique qui est censée être 3 ème ligne mon employeur a proposé nos compétences a l'ets en première ligne et voilà le poste sur lequel l'on nous met...alors que dans cet ets ils gardent 4 iades pour le bloc +anesth (entre autre)

Et je ne parle même pas des conditions d'hygiène dans lequel on nous jette de quoi attraper le C-19 en deux heures montre en main , j'exagère à peine...

Ce qui est hallucinant et on le voit partout (privé, CH, CHU), c'est qu'on continue à opérer...

Chez nous il reste les urgences; ophtalmo, vasculaire, uro, digestif la traumato qui explose avec le confinement et les opérations "cancéro".
Mais la première semaine ça a fait grincer les dents... Certains chirurgiens espèrent être indemnisés du manque à gagner par intervention... Les priorités ne sont pas partout....

Après avoir réclamé des heures sup' ; voila certains IADE qui refusent d'aller en réanimation parce que "on n'a pas la compétence, on ira que si on a une formation sérieuse".

Bravo....

Lu sur France Info des gens demandent aux soignants qui habitent leur immeuble de ne toucher à rien, ou mieux d’aller loger ailleurs. Les syndics de copropriété veulent fermer les cabinets d’infirmières.

d'accord avec toi cousteau, mais dans ma clinique les gens qui vont en réa covid sont volontaires, et pour le moment il y en a suffisamment, c'est délicat d'obliger les gens à aller au casse pipe. mais c'est aussi en temps de crise qu'on peut mesurer la valeur des gensss.

patleguen a écrit :d'accord avec toi cousteau, mais dans ma clinique les gens qui vont en réa covid sont volontaires, et pour le moment il y en a suffisamment, c'est délicat d'obliger les gens à aller au casse pipe. mais c'est aussi en temps de crise qu'on peut mesurer la valeur des gensss.

Oui, dans la crise, on découvre ou on redécouvre les gens comme tu dis... Comme à Koh Lanta....

Et on redécouvre les soucis du quotidien x 1000 ; soucis qu'on avait tous toléré jusque là et qui deviennent problématique...

Le problème de l'encadrement est majeur : médical, administratif, paramédical... Peu sont à la hauteur de l'événement.

Quant aux IADE - je parle des fonctionnaires - ils redécouvrent tout d'un coup que le statut de fonctionnaires c'est avant tout des obligations. On est en pleine crise et il faut leur expliquer ce qu'est l'obligation de servir, l'abnégation et le dévouement.....
Et qui doit leur expliquer ? Des cadres qui sont sidérés par une situation dont ils ont peine à prendre conscience.

On n'est pas sorti de l'auberge.

Bonsoir,

Dans l'hôpital où je bosse (APHP), les 12 posts de sspi sont devenu covid +, cette semaine on a commencé à faire de la réa covid + et covid - dans les salles de blocs.
Concernant les IADES, on a commencé à aller dans les services de réa il y a deux semaines car il manquait une vingtaine d'infirmier(ères) dans les services de réa. Pour les plus jeunes (dont je fais partie) on y a été sans soucis, pour les plus anciens, ils ont été plus difficiles à convaincre...
Finalement ils ont accepté et c'est tout à leur honneur car ce n'est pas facile de refaire de la réa après plus de 20 ans.

Aujourd'hui nous faisons sans distinction, du bloc, sspi, réa, et un peu les urgences en alternant le jour et la nuit.
On fait tous pour la majorité minimum 48h/semaine avec des changements de planning presque tous les jours.
Nos cadres sont très contents de nous car on accepte presque de tout faire, on leur simplifie la vie.

Chez nous il y a une soixantaine de patient réa cov id +et on se rend compte qu'il n'y a pas beaucoup de professionnels qualifiés capables de faire infirmier en réa . Par exemple chez nous les IBODEs font aide-soignant en réa.

Moi je pense que c'est le moment pour les IADE de montrer notre polyvalence, notre plus-value dans ce système santé. D'autant plus que le Président à annoncer "un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières". C'est surement le moment d'aller négocier des choses et d'aller chercher la grille des sages-femmes.

EIADU93 a écrit :Bonsoir,

Dans l'hôpital où je bosse (APHP), les 12 posts de sspi sont devenu covid +, cette semaine on a commencé à faire de la réa covid + et covid - dans les salles de blocs.
Concernant les IADES, on a commencé à aller dans les services de réa il y a deux semaines car il manquait une vingtaine d'infirmier(ères) dans les services de réa. Pour les plus jeunes (dont je fais partie) on y a été sans soucis, pour les plus anciens, ils ont été plus difficiles à convaincre...
Finalement ils ont accepté et c'est tout à leur honneur car ce n'est pas facile de refaire de la réa après plus de 20 ans.

Aujourd'hui nous faisons sans distinction, du bloc, sspi, réa, et un peu les urgences en alternant le jour et la nuit.
On fait tous pour la majorité minimum 48h/semaine avec des changements de planning presque tous les jours.
Nos cadres sont très contents de nous car on accepte presque de tout faire, on leur simplifie la vie.

Chez nous il y a une soixantaine de patient réa cov id +et on se rend compte qu'il n'y a pas beaucoup de professionnels qualifiés capables de faire infirmier en réa . Par exemple chez nous les IBODEs font aide-soignant en réa.

Moi je pense que c'est le moment pour les IADE de montrer notre polyvalence, notre plus-value dans ce système santé. D'autant plus que le Président à annoncer "un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières". C'est surement le moment d'aller négocier des choses et d'aller chercher la grille des sages-femmes.

Pour que "'est le moment pour les IADE de montrer notre polyvalence" il faudrait surement pas que "les plus anciens, ils ont été plus difficiles à convaincre..."

Soit on est polyvalent, on a une UE de réanimation en 2éme année et on va en réa sans aucun problème et on se porte volontaire à 30 ou 50 ans....
Soit on est "difficile à convaincre" car "c'est pas facile" et alors on va avoir plus de difficultés à "montre notre plus-value".

Petite droit de réponse à toi Cousteau.. Lorsque tu dis :

"Quant aux IADE - je parle des fonctionnaires - ils redécouvrent tout d'un coup que le statut de fonctionnaires c'est avant tout des obligations. On est en pleine crise et il faut leur expliquer ce qu'est l'obligation de servir, l'abnégation et le dévouement....."


Je me permets de t'écrire d'un CHU où les IADE sont en train d'aider en réa, sans rechigner, sans penser à sa petite personne, ni à son porte monnaie. Ha si, il y du avoir deux ou trois râleurs... Mais une équipe sans râleur manque de piquant.

Même les plus anciens se sont portés volontaires...
Parfois nous voyons des problèmes où ils ne sont pas.


Iadement