Notre Ministre Xavier Bertrand était en visite à l'hôpital de Dieppe ce 26 avril.
Le collectif Haute Normandie ne s'est pas fait prier pour lui remettre un courrier de rappel !!!
desolé pas de photos !!
Collectif des Infirmiers Anesthésistes Dieppe le 26/04/11
Haut Normand
A :
Monsieur Xavier Bertrand
Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé
127 rue de grenelle
75007 PARIS
Monsieur le Ministre,
Nous profitons de votre visite dans notre région pour vous rappeler, s’il le fallait, que le mouvement social des Infirmiers anesthésistes entamé en Mars 2010 est toujours d’actualité.
En effet, pendant le mandat de Mme Bachelot, nous avons dû faire face au plus profond mépris dont le point d’orgue fut le 1er octobre, où la notion de dialogue social s’est traduite par une pluie de coups de matraque. Vous comprendrez aisément notre soulagement à l’annonce de son départ du Ministère de la santé, mais aussi l’ironie de sa nouvelle affectation !
Pour rappel, le 1er octobre, que nous avons qualifié de « vendredi noir », trois de nos collègues ont été interpellés avec des gardes à vue toute aussi difficiles les unes que les autres.
Pour deux d’entre eux, la relaxe prononcée par la cour correctionnelle le 1er décembre, fut la fin de ce long calvaire. Mais sachez toutefois que nous restons particulièrement vigilants quant à la comparution du 3ème homme le 26 mai prochain.
Une plainte est également toujours en cours contre les membres de la délégation officielle de notre profession reçue au Ministère et expulsée par un groupe d’intervention de la Police. Il vous est toujours loisible de la retirer.
De plus, nos collègues Bordelaises ont déposé plainte pour avoir été, comme beaucoup de nos collègues, sévèrement et gratuitement brutalisées par la police Nationale. A ce jour, le Procureur de la République a chargé l’IGS de l’enquête. Nos collègues ont été auditionnées et ont de fait confirmé les violences de cette journée « noire ».
Nous souhaitons à nouveau vous redonner nos principales revendications à ce jour toujours non satisfaites, même si nous vous savons informé du dossier :
1) Exclusivité d’exercice garantie par l’exclusion de notre profession du champ d’application de l’article 51 de la loi HSPT.
Les méfaits de cet article ne se sont pas faits attendre trop longtemps avec l’autorisation récente pour les gastro-entérologues et leurs infirmières, de pratiquer des injections itératives de propofol, alors que celui-ci requiert une spécialisation en Anesthésie-réanimation ! Accepteriez vous de vous faire anesthésier par du personnel n’ayant pas suivi le cursus spécifique ?
2) Masterisation du diplôme d’état d’infirmier anesthésiste avec prise en compte de tous les Infirmiers Anesthésistes déjà diplômés.
En effet, le Master semble pratiquement acquis pour les futurs diplômés, mais qu’advient il de ce que vous appelez le « stock », ce personnel qui formera les futurs Master ?
3) Reconnaissance de la pénibilité de notre profession
4) Revalorisation salariale et statutaire à hauteur de la contribution de notre profession et à son niveau de responsabilité et ses contraintes, avec conservation d’un corps spécifique.
5) Effacement de la différence entre les Infirmiers Anesthésistes pré et post 2002.
Ces revendications, Monsieur le Ministre, vont ont été rappelées par nos collègues de St Quentin, puis ceux d’Avignon et enfin par ceux de Corse et de Picardie.
Pour terminer, l’intersyndicale SNIA, UFMICT-CGT, SUD, vous a demandé par courrier du 27/1/11 (ci-joint), l’organisation d’une rencontre afin d’envisager des négociations sur les revendications précédemment citées. Qu’en est il de cette entrevue, pourquoi n’y avez vous toujours pas donné suite ?
Dans l’attente de bonnes nouvelles pour notre profession, nous vous assurons, Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, de toute notre haute considération.
Pour le collectif Infirmiers Anesthésiste Haut Normand :
PAYSANT Nicolas, CHG Dieppe
en attente d'une eventuelle reponse...
pour ce petit rappel, félicitation a toute l'équipe
rien à rajouter bravo aux normands, un rappel ne peut pas lui faire de mal 
