Afin de peser sur des négociations desquelles nous sommes exclus ( Collectifs et SNIA )et aussi pour supporter "nos" deux syndicats ( CGT et SUD ) parmis les dits représentatifs de la fonction publique invités au ministère ( en attendant la loi rénovation du dialogue social qui devrait prévenir les coup de P type signature du snch ) nous avons ( le collectif 59 62 et Picardie et celui de Corse ) envoyé ce courrier à RBN via nos ARS, comme initié par les Normands et comme nos potes du Bordelais .....
Comme je sais pas joindre un PDF, je fais un copié - collé mais c'est dommage, y'aura pas nos beaux logos !
non serieusement , à part les CHRU ou c un peu dur ( 50 à 60 % de grévistes au CHRU de LILLE mais un programme peu touché car assignations ++++, barroud d'honneur avec debrayage de 2 heures et obligation à la cadre sup du DAR de porter aux IADE dans le hall d'un des hopitaux du CHRU des assignations enfin conforme ...
2 heures en RDV ce matin avec le DRH pour arrondir les angles car grosses pressions ... accord trouvé ...... CHU d'Amiens en conflit loco-local et grève juste ce jour mais lundi devrait changer radicalement la donne les collègues étant au bout du rouleau et allant surement voir leur Dr )
Les périphs sont eux au top à part 3 ou 4 : ( COMPIEGNE, CAMBRAI, DUNKERQUE )... l'oise au top, et le 62 idem, Douai et Roubaix aussi dont des malades , seclin ( beaucoup de malades ) tourcoing 100 % grévistes aussi, Valenciennes qui entre en force demain avec % idem, Armentieres toujours dans la course ... je laisse aux Corse vous raconter eux même leur super mobilisation ...
FORZA IADE
la lettre des deux collectifs maintenant ( si qqun sait pour les PDF ! )
Collectif des IADE du Nord-Pas de Calais et de Picardie Collectif des IADE de CORSE
Ajaccio, Amiens et Lille, le 7 Octobre 2010
Madame la Ministre,
Nous sommes très choqués qu’il ait fallu sept mois pour que vous rencontriez notre profession dont le rôle est pourtant essentiel au fonctionnement des blocs opératoires et des SAMU. Cette importance est établie par le haut niveau d’assignation qui nous est imposé dans les hôpitaux, niveau le plus souvent proche de l’entrave au droit constitutionnel de grève.
Nous souhaitons exprimer notre profonde indignation au regard du dispositif policier surréaliste qui a été mis en place à l’occasion de la septième manifestation nationale d’une profession qui était, avant tout chose, venue vous rencontrer pour amorcer enfin un véritable dialogue.
Nous protestons vivement contre la sauvagerie gratuite et les méthodes utilisées par les forces de l’ordre de la police nationale et notamment l’infiltration au sein des manifestants de policiers en civil sans signe distinctif. Lorsque plus personne ne sait qui est qui, et qui fait quoi, il devient possible d’affirmer que des casseurs étaient dans nos rangs, ceci pour justifier des gardes à vues injustifiables et tenter de discréditer l’ensemble de notre profession.
Nous dénonçons également le sort qui a été réservé à notre délégation officielle, traitée comme un groupe terroriste.
Un préalable à la reprise de confiance de la profession envers sa tutelle est que la plainte contre les membres de la délégation soit retirée, ce qui éviterait aussi un probable résultat juridiquement piteux. Mais avant tout chose, nous demandons à ce que vous usiez de toute votre influence pour que les poursuites contre nos trois collègues Bretons et Alsaciens soient interrompues.
Toute condamnation serait pour nos collectifs ressentie comme une provocation inacceptable notamment en raison du bilan en terme de blessés et choqués dans nos rangs.
Sur la seule Région Nord - Pas de Calais, nous déplorons trois blessés (dont un devant subir une intervention traumatologique) et une quarantaine d’arrêts maladie pour causes diverses : problèmes respiratoires dus à l’utilisation massive de gaz incapacitants mais surtout des psycho-traumas … Sur ce dernier diagnostic, le bilan n’est hélas pas définitif.
En regard de ce bilan particulièrement lourd, les charges contre nos trois collègues apparaissent bien minces, cela d’autant plus qu’aucun dégât n’a jamais été constaté lors de nos manifestations.
Sous les conditions citées précédemment mais aussi celle que s’établisse une communication adaptée, permanente et pérenne basée sur le respect mutuel entre notre profession et le Ministre de la santé, la page de ce vendredi noir pourra être tournée.
Par ailleurs :
Les propositions faites lors de la réunion du 6 octobre ne nous paraissent en aucun cas répondre, même de façon embryonnaire, à l’ensemble de la plate forme revendicative définie en Assemblée générale de la profession. Nous joignons donc pour rappel la motion soutenue par tous les Collectifs de France et par les trois organisations syndicales signataires qui sont, pour l’ensemble des IADE, les seules représentatives.
Nous insistons particulièrement sur quatre points :
- Un geste fort doit nécessairement être fait pour le reclassement des IADE « post 2002 ».
- La négation de la pénibilité de la profession ne peut être acceptée. Nous ne comprendrions pas que celle des Médecins anesthésistes soit reconnue, ce qui n’est que légitime, alors que celle des IADE est aujourd’hui niée. Enfin, le terme « sédentaire » apparait à nos collectifs comme une provocation au regard des contraintes que nous subissons.
- Notre reconnaissance passe obligatoirement par une exclusion de notre profession du champ d’application de l’article 51 de la loi HPST et par l’attribution d’un grade Master à notre Diplôme d’Etat délivré par le Ministère de la santé, grade également accessible à l’ensemble des IADE déjà diplômés.
- La proposition de prime faite à l’issue de la réunion du 6 octobre pourrait constituer une première étape acceptable à la seule condition d’être attribuée à tous les IADE, quel que
soit leur positionnement par rapport au protocole dit « BACHELOT ».
Nous vous alertons également sur la prévisible réorientation de beaucoup d’IADE, en particulier les plus jeunes, pour cause de désespérance. Le système de santé ne gagnerait pas à perdre dès le début de leur carrière des professionnels particulièrement qualifiés et peu coûteux en regard des services rendus.
Le temps des professionnels n’est pas celui plus éphémère d’un Ministre, mais nous vous mettons en garde contre la tentation de régler à minima ce conflit social. Les problèmes non réglés ressurgiraient sous peu avec d’autant plus d’acuité que nous avons beaucoup appris et que des liens forts et indéfectibles ont été tissés entre tous les IADE depuis mars 2010.
En vous assurant, madame la Ministre, de notre engagement professionnel sans faille, veuillez agréer nos salutations distinguées.
Pour le Collectif des IADE du Nord - Pas de calais et de la Picardie et le Collectif des IADE de CORSE : Vincent PORTEOUS, Thierry PATTON, Vincent HERIN
à : Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN
Ministre de la Santé et des Sports
Voila UNIS, nous vaincrons ... Vincent P
Pression des collectifs sur le ministère
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Tu as noté dans ton post "à part les CHRU ou c un peu dur ( 50 à 60 % de grévistes au CHRU de LILLE mais un programme peu touché car assignations ++++".
Je ne veux pas défendre la direction (loin de moi cette idée), mais je pense que certains I.A.D.E sont responsables de cette situation.... Certains iades sont grévistes mais ils demandent à être assignés pour ne pas perdre d'argent donc les blocs tournent quasi normalement (c'est à dire sans faire d'heures sup).
Certains diront que c'est peut-être mieux que de ne pas faire grève mais,moi, je trouve cela peu courageux. Mener un combat, c'est accepter de prendre des coups (le coût financier dans notre combat en fait partie).
Je ne veux pas défendre la direction (loin de moi cette idée), mais je pense que certains I.A.D.E sont responsables de cette situation.... Certains iades sont grévistes mais ils demandent à être assignés pour ne pas perdre d'argent donc les blocs tournent quasi normalement (c'est à dire sans faire d'heures sup).
Certains diront que c'est peut-être mieux que de ne pas faire grève mais,moi, je trouve cela peu courageux. Mener un combat, c'est accepter de prendre des coups (le coût financier dans notre combat en fait partie).
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c'est pas les directions que tu défends C'est certains collègues que tu montres du doigt .. et malheureusemnt, tu as raison ... les comptes se feront à froid, car même si on est heureusement encore libre de ne pas faire une "vraie" grève ( ou si on ne peut pas ) Ne strictement RIEN faire a près le 1er ... je gerbe !
ou alors, il faudra pas venir ramasser les noix de coco si elles tombent un peu ....
Message pour Thierry, amicacciu, fais gaffe, une erection d'une semaine ça peut être dangereux !!!
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ou alors, il faudra pas venir ramasser les noix de coco si elles tombent un peu ....
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- Maxime
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