Infirmier sur protocole en pré-hospitalier
Modérateur : Marc
Communiqué
Suite à la position de l'association « SAMU de France » sur le rôle de l'infirmier dans l'aide médicale urgente hors présence médicale
L'association SAMU de France a récemment annoncé sa position dans un document diffusé sur son site internet, sur le rôle de l'infirmier dans l'aide médicale urgente hors présence médicale visant ici particulièrement les Infirmiers de Sapeurs Pompiers. L'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers entend à cette occasion réaffirmer la place et le rôle tangibles des infirmiers dans ce domaine.
En effet les conclusions de SAMU de France nient la réalité des expériences probantes et des expérimentations singulières mais concluantes menées ces dernières années sur le véritable rôle que peuvent avoir les Infirmiers de Sapeurs Pompiers. Leurs activités correspondent à des besoins qui s'analysent localement selon des contingences qui resteraient sinon sans réponse et non pas globalement selon des principes partisans comme le rapporte SAMU de France.
Il ne s'agit pas de reprendre point par point l'ensemble des arguments avancés par "samu de france", mais il existe une constante à la lecture de ce document : une interprétation complète et volontaire des textes legislatifs. au delà même il s'agit plus d'un détournement de la législation, voire d'une recherche de conflit sur le concept même de la réponse graduée
Le fondement même de l'évolution de la profession d'infirmier repose sur la reconnaissance qui a été faite, de leur capacité à mettre en œuvre des protocoles de soins selon des exigences de qualité et de sécurité pour le patient. Leur formation initiale sous l'égide de l'ENSOSP, puis continue sous la resposabilité des médecins chefs en sont l'assurance.
Le revirement d'opinion spectaculaire de la part de SAMU de France ne doit pas écarter sournoisement le travail colossal réalisé par toutes les composantes du SSSM depuis de nombreuses années, pour maintenir une réponse médicale de proximité et de qualité en tout point du territoire grâce à l'engagement quotidien de ses médecins, de ses infirmiers et de ses pharmaciens, professionnels ou volontaires.
L'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers continuera d'être force de proposition dans cette réflexion et restera vigilante, aux côtés des autres partenaires sapeurs-pompiers et du SSSM, sur la place et l'avenir des infirmiers sapeurs-pompiers dans le domaine de l'aide médicale urgente pré-hospitalière.
Stéphane ROCH, Président de l'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers.
www.infirmiersapeurpompier.com
Suite à la position de l'association « SAMU de France » sur le rôle de l'infirmier dans l'aide médicale urgente hors présence médicale
L'association SAMU de France a récemment annoncé sa position dans un document diffusé sur son site internet, sur le rôle de l'infirmier dans l'aide médicale urgente hors présence médicale visant ici particulièrement les Infirmiers de Sapeurs Pompiers. L'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers entend à cette occasion réaffirmer la place et le rôle tangibles des infirmiers dans ce domaine.
En effet les conclusions de SAMU de France nient la réalité des expériences probantes et des expérimentations singulières mais concluantes menées ces dernières années sur le véritable rôle que peuvent avoir les Infirmiers de Sapeurs Pompiers. Leurs activités correspondent à des besoins qui s'analysent localement selon des contingences qui resteraient sinon sans réponse et non pas globalement selon des principes partisans comme le rapporte SAMU de France.
Il ne s'agit pas de reprendre point par point l'ensemble des arguments avancés par "samu de france", mais il existe une constante à la lecture de ce document : une interprétation complète et volontaire des textes legislatifs. au delà même il s'agit plus d'un détournement de la législation, voire d'une recherche de conflit sur le concept même de la réponse graduée
Le fondement même de l'évolution de la profession d'infirmier repose sur la reconnaissance qui a été faite, de leur capacité à mettre en œuvre des protocoles de soins selon des exigences de qualité et de sécurité pour le patient. Leur formation initiale sous l'égide de l'ENSOSP, puis continue sous la resposabilité des médecins chefs en sont l'assurance.
Le revirement d'opinion spectaculaire de la part de SAMU de France ne doit pas écarter sournoisement le travail colossal réalisé par toutes les composantes du SSSM depuis de nombreuses années, pour maintenir une réponse médicale de proximité et de qualité en tout point du territoire grâce à l'engagement quotidien de ses médecins, de ses infirmiers et de ses pharmaciens, professionnels ou volontaires.
L'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers continuera d'être force de proposition dans cette réflexion et restera vigilante, aux côtés des autres partenaires sapeurs-pompiers et du SSSM, sur la place et l'avenir des infirmiers sapeurs-pompiers dans le domaine de l'aide médicale urgente pré-hospitalière.
Stéphane ROCH, Président de l'Association Nationale des Infirmiers de Sapeurs Pompiers.
www.infirmiersapeurpompier.com
-
- Moderateur
- Messages : 300
- Enregistré le : 17 mai 2003, 16:07
- Localisation : Toulouse
Après avoir lu le texte, on ne peut qu'applaudir le fait que sdf a mis sur papier ce qui existe maintenant depuis près de 10 ans dans certains départements. S'ils sont autant réactifs pour le reste, je crois qu'on a le temps de voir venir la diligence...
Et, le problème est de 2 ordres: le premier c'est que les uns ont peur que les autres leur volent leur travail, or pour avoir fait du pré-hospitalier dans une équipe constituée par Médecin-IDE-Ambulancier; et en paramédicalisation avec un travail sur protocole, je peux assurer qu'il y a du travail pour tout le monde.
Secundo: il ne faut pas oublier qu'au milieu de cette gue-guerre blanc/rouge, Médecin/IADE/IDE, il y a quelqu'un qui n'a rien demandé à personne et qui est en train de mourir: le patient (ou la victime, au choix).
Alors il faudrait que les instances comprennent que nous sommes tous fait pour travailler ENSEMBLE, et que personne ne veut prendre la place de qui que se soit.
Pour la validation des IDE, il est clair que l'on ne peut pas envoyer des "brèles" dans des camions rouge ou des VL blanche au risque, un, de mettre en danger la vie des patients; et deux, décridibiliser la profession. Dans les département "pilotes", il faut presque 6 mois avant d'être validé. Comme quoi, le choix de l'IDE reste primordial.
Et, le problème est de 2 ordres: le premier c'est que les uns ont peur que les autres leur volent leur travail, or pour avoir fait du pré-hospitalier dans une équipe constituée par Médecin-IDE-Ambulancier; et en paramédicalisation avec un travail sur protocole, je peux assurer qu'il y a du travail pour tout le monde.
Secundo: il ne faut pas oublier qu'au milieu de cette gue-guerre blanc/rouge, Médecin/IADE/IDE, il y a quelqu'un qui n'a rien demandé à personne et qui est en train de mourir: le patient (ou la victime, au choix).
Alors il faudrait que les instances comprennent que nous sommes tous fait pour travailler ENSEMBLE, et que personne ne veut prendre la place de qui que se soit.
Pour la validation des IDE, il est clair que l'on ne peut pas envoyer des "brèles" dans des camions rouge ou des VL blanche au risque, un, de mettre en danger la vie des patients; et deux, décridibiliser la profession. Dans les département "pilotes", il faut presque 6 mois avant d'être validé. Comme quoi, le choix de l'IDE reste primordial.
Et sur quels critères te bases-tu pour définir le niveau de compétence de l'IDE ?Jerominus a écrit :
Pour la validation des IDE, il est clair que l'on ne peut pas envoyer des "brèles" dans des camions rouge ou des VL blanche au risque, un, de mettre en danger la vie des patients; et deux, décridibiliser la profession. Dans les département "pilotes", il faut presque 6 mois avant d'être validé. Comme quoi, le choix de l'IDE reste primordial.
Sur quels référentiels t'appuies-tu ?
Quels sont les professionnels aptes à juger définitivement du niveau professionnel d'un IDE sans que leur jugement ne soit remis en cause ?
Que se passe t-il pendant ces 6 mois pour l'IDE ? part-il toujours en doublure, puisque par définition il n'est pas validé avant 6 mois ?
Chez nous.revenge of anesthésith a écrit : Et sur quels critères te bases-tu pour définir le niveau de compétence de l'IDE ?
Sur quels référentiels t'appuies-tu ?
Quels sont les professionnels aptes à juger définitivement du niveau professionnel d'un IDE sans que leur jugement ne soit remis en cause ?
Que se passe t-il pendant ces 6 mois pour l'IDE ? part-il toujours en doublure, puisque par définition il n'est pas validé avant 6 mois ?
- Embauche sur CV et entretien avec un cadre
- Formation de 280 heures, réparties sur six mois comprenant de la théorie, de la pratique et des gardes en "doublure".
Théorie : Grade, commandement, organisation, legislation ++, protocoles, plan rouge, NRBC, etc.....
Pratique : SEcourisme, mise en oeuvre de protocoles, exercice nombreuses victimes
Encadrement en doublure sur la médecine d'aptitute ; puis, validation de ce module (par un titulaire)
La médecine d'aptitude est le premier module.
Les deux et troisiéme sont enseignées pendant les cours théoriques et pratiques : c'est la culture SP (sécurité civile etc..), secourisme.
Les deux derniers modules sont essentiellement vus en doublure sur les gardes.
L'instruction lors des gardes suit une progression programmé des différents items des module 4 et 5. Pour chaque item, celui ci est validé en fonction de "le stagiaire doit être capable de...". Au fur et à mesure de ses gardes, le stagiaires valide ces items et donc, ses modules et prend de plus en plus les interventions "à son compte" ; celle-ci restant (mise en oeuvre de protocoels inclus) entiérement sous la responsabilité du titulaire.
Puis, le cadre du groupement vient évaluer si le stagiaire est "validable". Si oui, il fixe un rendez-vous pour l'examen final.
Examen final : Garde de douze heures, sous le regard d'un cadre d'un autre groupement qui a une grille d'évaluation validé par le SSSM : il observe tout et note... il pose les questions qu'il veut quand il veut.
Un médecin SP vient ensuite pour poser des questions théoriques au stagiaire.
A l'issue de sa garde, le stagiaire est validé ou non.
Il a le droit à une unique deuxiéme chance sinon c'est la porte.
Les IADE sont validés par des IADE mais peuvent être encadrés par des IDE.
IL faut aussi rajouter les gardes en VSAV en début de formation.
Aprés avoir été validé, tout les ISP de chez nous ont une obligation de formation continue organisée par le SSSM de seize heures par an.
A noter aussi qu'à l'issue des cours théoriques, un examen écrit et pratiques sur la mise en oeuvre des protocoles est réalisé ; valdiant aussi.
Enfin, au bout d'un un d'activité, l'ISP peut être formé au protocole morphine et transport héliporté.
Voilà en gros, chez nous comment ça se passe.
J'en oublie surement.
-
- Messages : 152
- Enregistré le : 09 nov. 2005, 19:49
En ce qui me concerne, je ne m'en prends pas à Mr Benisty aussi bêtement que cela puisse paraitre. Je lui repproche son dernier paragraphe. Je le précise d'ailleurs dans mon post.Kris a écrit :inutile de s'en prendre aussi à M. Benisty.......il a voulu simplement demontrer, que si l'on s'arrete sur les mots du discours de samu de france sans en prendre le recul necessaire, il est facile de nous mettre en colère.............donc je vous invite à relire le discours de samu de france et les post de benisty.......avec du recul.......on peut en effet définir comme amateur des secouristes en opposition au terme professionnels.......ce qui est une réalité dans la définition.....sans pour autant que ce terme de "amateur" soit péjoratif dans l'esprit de l'auteur.........
En effet, ce dernier paragraphe est inutile, provoquateur voire contre-productif. Je pense que tous autant que nous sommes, nous avions bien compris la volonté de SdF de piquer les ISP là ou ça fait mal. Il ne me semble pas indispensable d'étayer leur propos par de supplémentaires taquineries qui ne feront que diviser.
J'ai uniquement réagi pour 2 éléments :
> le mot "amateur" : qui sur le plan littéraire est sans doute l'opposé de "professionnel" mais qui dans l'usage habituel n'est jamais utilisé. ...Ah si quand justement on veux rabaisser. Je crois me souvenir que cet été plusieurs SPV se sont tués dans l'exercice de leur fonction, celle d'aider leurs concitoyens au détriment de leur temps libre. Il me semble que certains n'avaient pas 20 ans.... Par respect pour eux et pour tous les autres, on ne doit pas les traiter d'amateurs, même pour jouer.(parce que "dans l'esprit de l'auteur" c'était pour "jouer" justement...)
Et tant pis si je passe pour un raleur .
> et 2eme chose : la mise en place des ISP est en cours, on peut aisement noter des différences entre les départements. Certains sont à la ramasse... justement parce que les relations entre les différents intervenants ne sont pas toujours faciles et que des luttes de pouvoirs ou d'intérets sont en jeu. Je pense sincèrement que l'on n'a pas besoin de ça. Le temps n'est surtout pas à la division entre nous.
Le SdF à surement compris que pour mieux régner, il suffisait de diviser.
A mon tour de dire "ne tombons pas dans le panneau", parce qu'avec ce genre de réflexions, c'est le SdF qui fera OLE en nous voyant s'étriper.
Il y a juste des choses sur lesquelles on se doit de réagir.
En dehors de ça pas de problème.
définition de amateur par wikipedia
Le mot amateur a au moins deux connotations.
Au sens propre, un amateur est quelqu'un qui aime une ou plusieurs choses, un art. On parle par exemple d'amateur de musique, d'amateur de chevaux...
Un amateur est aussi une personne qui effectue une tâche sans être payé, par contraste avec un "professionnel" qui serait payé pour le même travail. En ce sens, qualifier quelqu'un d'amateur est souvent péjoratif. Par exemple, les membres des équipes 'amateur' de sports comme le football ou le baseball sont considérés comme incapables de rivaliser avec les athlètes des équipes professionnelles.
Toutefois, la plupart des épreuves des Jeux Olympiques ne sont ouvertes qu'aux athlètes amateurs, ou non-professionnels. Malgré de nombreuses pressions, l'idéal olympique continue de conserver l'amateurisme comme une de ses valeurs phare. Cela permet de limiter dans une certaine mesure les phénomènes de dopage et de corruption qui affectent certaines épreuves sportives 'professionnelles'.
Des amateurs effectuent également des apports importants dans le logiciel libre, la musique libre, l'astronomie, l'ornithologie. Pour beaucoup de gens, le terme 'amateur' perd alors sa connotation négative, et devient une distinction.
Moi je suis amateur de jolies filles. ça veut dire que même si j'ai un professionnel de la SFAR à côté de moi, il ne m'empêchera pas de les mater !!
Parce que mon oeil vaut bien le sien.
je suis amateur de bons vins.
ça veut dire que j'aime bien le bon. Que je n'en abuse cependant pas, et que j'ai une petite connaissance sur le sujet.
Je suis amateur d'oeuvres d'art, sculptures,peintures, architectures.
ça veut dire là encore que mes connaissances me permettent de saisir la nuance d'un Vermeer, l'apport d'un Monet ou la puissance d'un Bugatti.
enfin je suis un professionnel de la santé.
ça veut dire que si j'arrive sur le terrain où une équipe "d'amateurs" a déjà pratiqué des gestes, j'apporterai le surplus éventuellement nécessaire. Si ce n'est pas utile, je laisserai les "amateurs" gérer la situation si le médecin responsable estime qu'il en va ainsi.
Mais mon oeil professionnel ne m'empêchera pas d'être critique ou positif sur ce qui aura été fait.
Le mot amateur a au moins deux connotations.
Au sens propre, un amateur est quelqu'un qui aime une ou plusieurs choses, un art. On parle par exemple d'amateur de musique, d'amateur de chevaux...
Un amateur est aussi une personne qui effectue une tâche sans être payé, par contraste avec un "professionnel" qui serait payé pour le même travail. En ce sens, qualifier quelqu'un d'amateur est souvent péjoratif. Par exemple, les membres des équipes 'amateur' de sports comme le football ou le baseball sont considérés comme incapables de rivaliser avec les athlètes des équipes professionnelles.
Toutefois, la plupart des épreuves des Jeux Olympiques ne sont ouvertes qu'aux athlètes amateurs, ou non-professionnels. Malgré de nombreuses pressions, l'idéal olympique continue de conserver l'amateurisme comme une de ses valeurs phare. Cela permet de limiter dans une certaine mesure les phénomènes de dopage et de corruption qui affectent certaines épreuves sportives 'professionnelles'.
Des amateurs effectuent également des apports importants dans le logiciel libre, la musique libre, l'astronomie, l'ornithologie. Pour beaucoup de gens, le terme 'amateur' perd alors sa connotation négative, et devient une distinction.
Moi je suis amateur de jolies filles. ça veut dire que même si j'ai un professionnel de la SFAR à côté de moi, il ne m'empêchera pas de les mater !!
Parce que mon oeil vaut bien le sien.
je suis amateur de bons vins.
ça veut dire que j'aime bien le bon. Que je n'en abuse cependant pas, et que j'ai une petite connaissance sur le sujet.
Je suis amateur d'oeuvres d'art, sculptures,peintures, architectures.
ça veut dire là encore que mes connaissances me permettent de saisir la nuance d'un Vermeer, l'apport d'un Monet ou la puissance d'un Bugatti.
enfin je suis un professionnel de la santé.
ça veut dire que si j'arrive sur le terrain où une équipe "d'amateurs" a déjà pratiqué des gestes, j'apporterai le surplus éventuellement nécessaire. Si ce n'est pas utile, je laisserai les "amateurs" gérer la situation si le médecin responsable estime qu'il en va ainsi.
Mais mon oeil professionnel ne m'empêchera pas d'être critique ou positif sur ce qui aura été fait.
-
- Messages : 152
- Enregistré le : 09 nov. 2005, 19:49
Les infirmiers sapeur-pompier dont il est question, qu'ils soient VOLONTAIRES ou PROFESSIONNELS, sont avant tout des professionnels de santé.
On les a recrutés sur la base de leur diplôme d'Etat d'infirmier ou d'infirmier anesthésiste.
Notons également que dans la définition que tu donnes ROA, il est noté l'absence de paie pour l'amateur ce qui n'est absolument pas le cas pour le volontaire. Ce que je disais un peu avant.
Enfin bref je ne vais pas m'époumoner...on est dimanche.
Salut
On les a recrutés sur la base de leur diplôme d'Etat d'infirmier ou d'infirmier anesthésiste.
Notons également que dans la définition que tu donnes ROA, il est noté l'absence de paie pour l'amateur ce qui n'est absolument pas le cas pour le volontaire. Ce que je disais un peu avant.
Enfin bref je ne vais pas m'époumoner...on est dimanche.
Salut
Aux JO, il me semble bien que les athlètes soient payés.
Et que dire des basketteurs professionnels de la NBA, qui viennent jouer contre parfois de vrais amateurs.
La définition de wikipédia n'est pas la mienne.
et il est licite d'être payé pour ce qu'on fait.
Pro et pas.
la seule chose à laquelle je suis vigilant, c'est l'exercice illégal de notre profession.
Et que dire des basketteurs professionnels de la NBA, qui viennent jouer contre parfois de vrais amateurs.
La définition de wikipédia n'est pas la mienne.
et il est licite d'être payé pour ce qu'on fait.
Pro et pas.
la seule chose à laquelle je suis vigilant, c'est l'exercice illégal de notre profession.
à lire :
expertise économique des soins médicaux pré-hospitaliers.
par E.Brooke Lerner et al.
From University of Rochester
in Annals of Emergency Medicine
volume 47, n°6, 515-524
exemple : les autorités de Los Angeles ont évalué que pour maintenir leur système d'ambulance, il faudrait demander à chaque citoyen, une taxe de 12$.
Les auteurs ont évaluées 3533 études sur Medline, concernant l'aspect économique des systèmes pré-hospitaliers. Sur ce nombre, seules 14 intègrent les notions de coût et de bénéfice.
Au total 10 publications justifient en terme d'économie de santé, les soins pré-hospitaliers et 2 ont un avis opposé.
en gros : les auteurs démontrent que si les professionnels de santé n'évaluent pas d'avantage les systèmes actuels en matière de coût, il est fort possible que le politique s'en charge à leur place.
enfin je vous renvoie à l'éditorial d'urgence pratique n° 79 du mois de novembre.
expertise économique des soins médicaux pré-hospitaliers.
par E.Brooke Lerner et al.
From University of Rochester
in Annals of Emergency Medicine
volume 47, n°6, 515-524
exemple : les autorités de Los Angeles ont évalué que pour maintenir leur système d'ambulance, il faudrait demander à chaque citoyen, une taxe de 12$.
Les auteurs ont évaluées 3533 études sur Medline, concernant l'aspect économique des systèmes pré-hospitaliers. Sur ce nombre, seules 14 intègrent les notions de coût et de bénéfice.
Au total 10 publications justifient en terme d'économie de santé, les soins pré-hospitaliers et 2 ont un avis opposé.
en gros : les auteurs démontrent que si les professionnels de santé n'évaluent pas d'avantage les systèmes actuels en matière de coût, il est fort possible que le politique s'en charge à leur place.
enfin je vous renvoie à l'éditorial d'urgence pratique n° 79 du mois de novembre.
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
En effet, les politiques lorgnent dans tous les tirroirs pour voir où l'on pourrait faire des économies. Une des façons d'échapper aux coupes sombres est en effet d'évaluer l'impact économique. Et plus qu'une évaluation de coût, il faudra présenter des évaluations d'efficience (rapport entre le résultat obtenu et les ressources utilisées).revenge of anesthésith a écrit :en gros : les auteurs démontrent que si les professionnels de santé n'évaluent pas d'avantage les systèmes actuels en matière de coût, il est fort possible que le politique s'en charge à leur place.
Le problème des évaluations est qu'elles nécessitent des comparaisons : par exemple, comparer un système où il n'y aurait rien, un système où il n'y aurait que des secouristes (sur le terrain et au téléphone), un système intégrant une réponse graduée... Ça veut dire par exemple tirer au sort la réponse qu'aura le patient... Ça n'est pas vraiment dans l'air du temps ni dans la philosophie française, et ça serait probablement mal perçu par la population...
La population justement... La question peut se poser autrement : qu'est-ce que le citoyen est prêt à payer pour conserver le système actuel ? Et c'est là que le sdf utilise un moyen très efficace : la communication. Les pompiers, les samu et les smur ont, pour les français, plutôt une bonne image. Il est probable qu'en cas de menace sérieuse sur le devenir de la médecine préhospitalière telle qu'on la pratique actuellement en France, l'arme du sdf serait de dire à la population ce que les politiques leur préparent.
En dehors de toute considération économique, on peut essayer de mettre en parallèle le samu "à la française" où l'hôpital se déplace auprès du patient, et le scope and run à l'américaine, qui nous vaut toujours des entrées fracassantes dans les services d'urgences, dans les séries US.
En tant que patient, que préfère-je ?
Je dois dire, qu'être traité rapidement par une équipe médicale chez moi, ou là où je suis malade est séduisant.
Il n'est pas sûr que je résiste à un transport à méga donf, toutes sirènes hurlantes, à travers la ville pour les urbains, ou par la campagne pour les ruraux.
La santé n'a pas de prix.
Mais plus que jamais elle a un coût !
Et il convient de savoir faire preuve de discernement dans l'envoi des secours. C'est du ressort des régulateurs.
Mais on ne peut continuer d'éteindre une allumette avec un Canadair.
Donc si je souffre d'un IDM, la fibrinolyse sur place me va.
Si j'ai une fracture du tibia, le transport par un IDE muni d'un obus de Kalinox, et d'un peu de jaja
moi ça me va ! hips ... 
En tant que patient, que préfère-je ?
Je dois dire, qu'être traité rapidement par une équipe médicale chez moi, ou là où je suis malade est séduisant.
Il n'est pas sûr que je résiste à un transport à méga donf, toutes sirènes hurlantes, à travers la ville pour les urbains, ou par la campagne pour les ruraux.
La santé n'a pas de prix.
Mais plus que jamais elle a un coût !
Et il convient de savoir faire preuve de discernement dans l'envoi des secours. C'est du ressort des régulateurs.
Mais on ne peut continuer d'éteindre une allumette avec un Canadair.
Donc si je souffre d'un IDM, la fibrinolyse sur place me va.
Si j'ai une fracture du tibia, le transport par un IDE muni d'un obus de Kalinox, et d'un peu de jaja


- Maxime
- Administrateur
- Messages : 6630
- Enregistré le : 06 avr. 2003, 11:09
- Année de diplôme IADE : 2004
- Poste occupé actuellement : Cadre IADE
- Localisation : Toulouse
- Contact :
-
- Messages : 386
- Enregistré le : 22 oct. 2003, 23:20
il semble que le seul domaine où nous fassions mieux que les "scope and run" soit la prise en charge conditionnée sur place des traumatisés cranien
moi aussi pour l ' IDM je suis pour la fibrinolyse sur place
pour le reste le débat est ouvert...... la démonstration de la prise en charge en zone rurale par des ISP et médecin pompier volontaires a été démontrée avec succès et ne peut être remise en cause vu les délais d'intervention des smur
à mon humble avis
kris
kris
moi aussi pour l ' IDM je suis pour la fibrinolyse sur place
pour le reste le débat est ouvert...... la démonstration de la prise en charge en zone rurale par des ISP et médecin pompier volontaires a été démontrée avec succès et ne peut être remise en cause vu les délais d'intervention des smur
à mon humble avis
kris
kris
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
On n'en sait rien, parce qu'on n'a jamais comparé. Les étazuniens sortent régulièrement des études où ils "prouvent" qu'il n'y a pas d'intérêt à perfuser les patients, qu'il n'y a pas d'intérêt à envoyer un médecin sur place, voire qu'il ne faut pas intuber les acr en préhospitalier... Les français sortent des études où ils montrent le contraire. Mais ces études ne valent pas grand chose.kris a écrit :il semble que le seul domaine où nous fassions mieux que les "scope and run" soit la prise en charge conditionnée sur place des traumatisés cranien
Pour savoir qui a la plus grande, la plus grosse, la plus vigoureuse, il faudrait comparer. Donc il faudrait définir ce qu'on veut comparer : par exemple, ambulance non médicalisée non régulée qui transporte dans l'hôpital le plus proche, comparé à régulation médicale suivie d'une réponse adaptée (conseil, transport non médicalisé, transport médicalisé, plus ou moins premiers secours plus ou moins infirmier...).
Ensuite, il faudrait définir les critères qui vont nous permettre de comparer : le prix, la mortalité, la satisfaction du patient, la durée d'hospitalisation, le fait qu'il y a eu ou pas hospitalisation, transfert... Bien sûr, il faudrait définir qui seraient les évaluateurs (et idéalement ils ne sont pas impliqués).
Donc pour l'instant la réponse à la question "quelle est le meilleur système en préhospitalier ?" ne peut être qu'indirecte.
-
- Messages : 152
- Enregistré le : 09 nov. 2005, 19:49
La comparaison entre la prise en charge des traumatisés craniens à l'anglo-saxone et à la française devrait sortir quelques pourcentages ...
Si en moyenne les taux de séquelles sont moindre dans tels ou tels pays par rapport à un autre, c'est que son système est peut être mieux adapté.
Et pareil pour d'autres patho...
Biensûr il faut comparer dans des pays dont le mode de vie est proche et avec des tranches d'âges qui se rapproche.
De nettes différences sur les moyennes devraient êtres révélatrices quand même.
Il est aussi possible que certaines situations soient mieux gérées par un syst. anglo-saxon et d'autres par un syst. à la française. (comme l'exemple de la fibrinolyse pour l'IDM)
Si en moyenne les taux de séquelles sont moindre dans tels ou tels pays par rapport à un autre, c'est que son système est peut être mieux adapté.
Et pareil pour d'autres patho...
Biensûr il faut comparer dans des pays dont le mode de vie est proche et avec des tranches d'âges qui se rapproche.
De nettes différences sur les moyennes devraient êtres révélatrices quand même.
Il est aussi possible que certaines situations soient mieux gérées par un syst. anglo-saxon et d'autres par un syst. à la française. (comme l'exemple de la fibrinolyse pour l'IDM)
-
- Messages : 2388
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Il me semble quand même difficile de comparer deux populations différentes, mais certes si la survie diffère grandement d'un pays à l'autre... Cela dit, la seule conclusion que l'on pourrait en tirer, c'est effectivement que le système dans son ensemble est peut-être meilleur que l'autre. Resterait à définir quel est, ou quels sont les éléments déterminants : la régulation médicale, la prise en charge médicalisée, la présence d'un infirmier (spécialisé ou pas) dès la prise en charge préhospitalière, ou l'organisation hospitalière, les équipes de neurochirurgie, la technique opératoire ?KtKo a écrit :La comparaison entre la prise en charge des traumatisés craniens à l'anglo-saxone et à la française devrait sortir quelques pourcentages ...
Si en moyenne les taux de séquelles sont moindre dans tels ou tels pays par rapport à un autre, c'est que son système est peut être mieux adapté.
-
- Moderateur
- Messages : 300
- Enregistré le : 17 mai 2003, 16:07
- Localisation : Toulouse
Ben c'est quand même pas trés compliqué de faire une grille d'évaluation. Exemple pour le secourisme, elles existent dans le GNR(Guide National de Référence). Donc en pratique pré-hospitalière, il suffit de créer les items. Après, y a plus qu'à mettre des croix dans les cases "validé" "non validé". Faut pas être sorti de St-Cyr...revenge of anesthésith a écrit : Et sur quels critères te bases-tu pour définir le niveau de compétence de l'IDE ?
Des réferentiels, y en a une méga plus une..... Des recommandations de la SFAR, en passant par les diverses et innombrables publications des samu (de France), et je ne parle même pas des bouquins. Puis des conférence de con-sans-sus. J'en passe et des meilleures.revenge of anesthésith a écrit :Sur quels référentiels t'appuies-tu ?
Les médecins du département, les IDE/IADE du département avec une ancienneté. Mais tout se passait très bien pour les raisons suivantes:revenge of anesthésith a écrit :Quels sont les professionnels aptes à juger définitivement du niveau professionnel d'un IDE sans que leur jugement ne soit remis en cause ?
les IDE/IADE qui venaient chez nous étaient de 2 familles. La première: ceux qui savaient qu'ils ne savaient pas grand-chose et donc accepter sans rechigner la formation et l'évaluation. Ensuite, les IDE/IADE qui ont tout fait et tout vu et qui ont une réponse et un avis sur tout. Là ça devenait plus compliqué parc'qu'il fallait les mettre dans la mouise (et ce n'était pas trés compliqué) pour qu'une fois rentré d'intervention ils se flagèlent avec l'antenne de la VL tellement ils s'apercevait qu'ils ne savaient pas grand chose. Pis après, même cursus que les autres.
CF réponse de Louise Michel:revenge of anesthésith a écrit :Que se passe t-il pendant ces 6 mois pour l'IDE ? part-il toujours en doublure, puisque par définition il n'est pas validé avant 6 mois ?
Louise Michel a écrit :Chez nous.
- Embauche sur CV et entretien avec un cadre
- Formation de 280 heures, réparties sur six mois comprenant de la théorie, de la pratique et des gardes en "doublure".
Théorie : Grade, commandement, organisation, legislation ++, protocoles, plan rouge, NRBC, etc.....
Pratique : SEcourisme, mise en oeuvre de protocoles, exercice nombreuses victimes
Encadrement en doublure sur la médecine d'aptitute ; puis, validation de ce module (par un titulaire)
La médecine d'aptitude est le premier module.
Les deux et troisiéme sont enseignées pendant les cours théoriques et pratiques : c'est la culture SP (sécurité civile etc..), secourisme.
Les deux derniers modules sont essentiellement vus en doublure sur les gardes.
L'instruction lors des gardes suit une progression programmé des différents items des module 4 et 5. Pour chaque item, celui ci est validé en fonction de "le stagiaire doit être capable de...". Au fur et à mesure de ses gardes, le stagiaires valide ces items et donc, ses modules et prend de plus en plus les interventions "à son compte" ; celle-ci restant (mise en oeuvre de protocoels inclus) entiérement sous la responsabilité du titulaire.
Puis, le cadre du groupement vient évaluer si le stagiaire est "validable". Si oui, il fixe un rendez-vous pour l'examen final.
Examen final : Garde de douze heures, sous le regard d'un cadre d'un autre groupement qui a une grille d'évaluation validé par le SSSM : il observe tout et note... il pose les questions qu'il veut quand il veut.
Un médecin SP vient ensuite pour poser des questions théoriques au stagiaire.
A l'issue de sa garde, le stagiaire est validé ou non.
Il a le droit à une unique deuxiéme chance sinon c'est la porte.
Les IADE sont validés par des IADE mais peuvent être encadrés par des IDE.
IL faut aussi rajouter les gardes en VSAV en début de formation.
Aprés avoir été validé, tout les ISP de chez nous ont une obligation de formation continue organisée par le SSSM de seize heures par an.
A noter aussi qu'à l'issue des cours théoriques, un examen écrit et pratiques sur la mise en oeuvre des protocoles est réalisé ; valdiant aussi.
Enfin, au bout d'un un d'activité, l'ISP peut être formé au protocole morphine et transport héliporté.
Un détais qui risque d'énerver certains IADE à propos de notre formation et de notre encadrement ; mais vu qu'on aie sur un site d'IADE ça me parait normal de le dire.
Les protocoles de soins d'urgence sont nominatifs : le médecin-chef autorise l'infirmier X à réaliser tels gestes.
L'intubation reste (chez nous en tout cas) un geste réalisé sur prescription médicale.
Ainsi, un IDE (non protocolés pour l'intubation) peut doubler sur une garde, un IADE (non protocolé car étant en formation).
Ce binome "IDE Titualaire - IADE en formation d'ISP" peut alors se retrouver face à un ACR ; l'IADE ne sera pas autorisé à intuber.
Les protocoles de soins d'urgence sont nominatifs : le médecin-chef autorise l'infirmier X à réaliser tels gestes.
L'intubation reste (chez nous en tout cas) un geste réalisé sur prescription médicale.
Ainsi, un IDE (non protocolés pour l'intubation) peut doubler sur une garde, un IADE (non protocolé car étant en formation).
Ce binome "IDE Titualaire - IADE en formation d'ISP" peut alors se retrouver face à un ACR ; l'IADE ne sera pas autorisé à intuber.
Pour revenir sur cette reflexion de ROA qui semble remettre en cause la démarche qualité dans la formation initale des ISP ; et aprés avoir exposé la formation telle qu'elle se fait chez nous ; je me permets de noter que les SAMU qui veulent tout gérer et tout valider, notamment pas une formation en CESU sont loin loin loin de ce que l'on fait nous.revenge of anesthésith a écrit : Et sur quels critères te bases-tu pour définir le niveau de compétence de l'IDE ?
Sur quels référentiels t'appuies-tu ?
Quels sont les professionnels aptes à juger définitivement du niveau professionnel d'un IDE sans que leur jugement ne soit remis en cause ?
Que se passe t-il pendant ces 6 mois pour l'IDE ? part-il toujours en doublure, puisque par définition il n'est pas validé avant 6 mois ?
La formation initiale et continue des hospitaliers est bien maigre par rapport à ce qui se fait chez les SP.
Quelle formation pour les IDE des SMUR ? Par qui et comment ?
Et surtout ; puisque c'est le sujet :
- Quelle formation pour les IADE qui font des T.I.I.S ?
Chechez pas, j'ai la réponse : Néant.
Formation initiale : zéro.
Formation continue : zéro
Analyse et retours d'xp : zéro (par les IADE, les médecins veillent quand même).
Formation continue au DSA comme recommandé par SDF : zéro