ORAL neuilly, Rouen, Reims, Limoge, Caen.....

Vous préparez ce satané concours d'entrée, vous avez besoin d'aide, de conseils, ou d'avis ? Venez poser vos questions ici....

Modérateur : Marc

ACR
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Message : # 74932Message non lu ACR »

qui est intéressé pour faire les fiches avec les thèmes clés pour l'oral en suivant le plan Laryngo? Qu'on puisse se compléter, se corriger afin d'être prêt pour l'exposé oral. Ce sont les fiches qu'on pourra adapter à n'importe quel sujet

LES HÉMORRAGIES DIGESTIVES

Définition ce sont des saignements d'origine digestive, extériorisés ou non pouvant entraîner rapidement une spoliation sanguine importante et un état de choc

on distingue :
les hémorragies digestives hautes dans 90% des cas : œsophagiennes (varices) et gastroduodénales (gastrites, ulcères, cancer)
les hémorragies digestives basses dans 10% des cas : jéjunales, iléales et colorectales (colite, diverticulite, cancer)
les varices œsophagiennes qui sont un cas particulier dues aux lésions du foie (cirrhose) provoquent une gêne au retour veineux par la veine porte et développement d'une circulation collatérale créant des varices œsophagiennes.

Symptômes
il existe trois symptômes principaux en cas d'extériorisation
-hématémèse : vomissement du sang digéré de couleur rouge ou marc de café
-méléna selles noires, couleur goudron, c'est un signe tardif qui apparaît plusieurs heures après le saignements
-rectorragies: selles diarrhéiques rouges, signe d'une hémorragie massive ne permettant pas de préciser l'origine du saignement.

Signes de gravité « choc hémorragique » :
-hypotension posturale (couché et assis)
-tachycardie
-polypnée
-diminution de la diurèse
-pâleur, décoloration des conjonctives, sensation de soif
-mauvaise tolérance de l'anémie : angor, dyspnée, troubles de la conscience

c'est une urgence médicale et chirurgicale et le pronostic vital est en jeu

Prise en charge infirmière
-j'alerte immédiatement le médecin
-j'installe correctement le patient : surélève les jambes s'il est conscient -sinon je le met en PLS et libérant les voies aériennes et prépare le matériel d'intubation.
-Je ramène le chariot d'urgence à proximité et vérifie le bon fonctionnement
-je met le patient sous scope avec surveillance de la Ta Pls, T° Saturation

je débute la surveillance des paramètres vitaux :
surveillance cardiovasculaire et hémodynamique
-je met le patient sous scope avec prise de la tension car risque d'hypotension, pulsations tachycardie compensatrice et j réalise un ECG sur rôle propre car le patient est en risque majeur d'hypoxie et d'arrêt cardiaque. Il y aura un décalage ST
-Je surveille les signes de choc hémorragique (pâleur des conjonctives, la sensation de soif, marbrure, diminution de la diurèse)
sur PM je pose deux voies veineuses de gros calibre (voluven :colloïde hypertonique ) et effectue un bilan sanguin en même temps :
bilan pré transfusionnel (RAI, 2 deter, Rh D)
NFS et bilan d'hémostase (TP, TCA,INR au cas o^le patient serai sous ATC)
ionogramme, plaquettes,
urée, glycémie,
bilan hépatique,
ammoniémie, glycémie,
hématocrite et hémoglobine en réalisant une mesure instantané de concentré de l'HB selon le résultat je commande sur PM les produits sanguins.Si anémie importante 4CGR et 2PFC (nb : 2CGR augmente l'Htc de 3% et 1PFC de 5%)
j'interroge brièvement le patient sur les circonstances d’apparition de l'hémorragie et sur ses antécédents (chirurgicale, cancer, cirrhose), traitements d'anticoagulant en cours et si patient dans l'incapacité de répondre je vérifie dans son dossier médical.
Sur PM j'administre un médicament vasoavtive en cas de varice oesophagienne (Somatostatine : réduit le débit circulatoire dans le territoire splanchnique et inhibe la motilité gastrique et intestinale)


surveillance respiratoire :
je surveille la saturation on oxygène et la fréquence respiratoire car le patient est en risque de polypnée et de désaturation.
je débute l'oxygénothérapie à 6L sur lunettes selon PM car le patient est en risque majeur d'hypoxie favorisée par la déglobulisation.
Je surveille les signes de détresse respiratoire : coloration des téguments, cyanose, sueur

surveillance neurologique

je fait un score Glasgow rapide si patient contient je surélève ses jambe en le mettant en décubitus dorsal avec coussin sur la tête pour le confort. Je rassure le patient et lui explique la suite de la suite de la prise en charge.
Si dégradation de l’état de conscience, je prépare le matériel d 'intubation et assiste le médecin pour l'intubation.

surveillance de la douleur
j'utilise l'échelle adaptée à l'état du aptient et sur PM je lui administre les antalgiques.

sur pm je pose une sonde nasogastrique (en DLG ou assis pour éviter les FR) pour vérifier si le saignement est toujours actif. Je vidange l'estomac et je fais un rinçage à l'eau froide jusqu'à ce que le liquide soit bien claire
Je surveille l'élimination urinaire
je couvre le patient pour ne pas qu'il attrape froid.
Je récupère les résultats de la prise de sang
je retranscrit le tout dans son dossier médical

Devenir du patient
Une fibroscopie sera réalisé le plus tôt possible une fois son état stabilisé pour localise le siège de l'hémorragie et prévoir le traitement

:mmmmm:
romain84
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Message : # 74936Message non lu romain84 »

Salut ACR,
je suis interessé pour réviser mais sortie d'un contexte je trouve que la prise en charge est trop vague.
Cependant si je peux me permettre, y a des choses à redire sur ta prise en charge.

1 tu as oublié oligo anurie et marbrures dans les signes cliniques du choc hemorragique
2 fait toi aider pour le chariot d'urgences, installation, recueil de données
3 rassure et informe ton patient
4 spécifie l'installation décubitus dorsal, 1/2 assis
5 remplace scope par moniteur de surveillance multiparamétrique
6 glasgow pour TC.Plutôt le patient est il confus, obnubilé, répond il aux questions simples, ordres simples?
6 dixit Yves ne tend pas le bâton pour te faire battre. ECG, bilans, commandes PSL, faut que tes les reins solides!!

Bon courage.
ACR
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Message : # 74950Message non lu ACR »

Merci Romain pour les compléments.
j'ai choisi de faire les fiches un peu générale dans le but de l'adapter à n'importe quelle situation. c'est pour ça le début commence par la théorie. comme ça face au jury je pourrai répondre à toutes questions possibles.... après c'est a chacun de voir.

par rapport à ton point 1. j'ai cité les signes de choc hémorragique mais utilisant le mort diminution de la diurèse au lieu de oligurie et marbrure.....
Dans ma surveillance neuro, je rassure mon patient et lui explique la suite de la prise en charge. Pour ce qui est du score je n'ai ps précisé TC, car dans le cas d'une hémmoragie digestive j'effectue cette surveillance par prévention car qui dit perte de sang... diminution du DC....risque d'ACR. Après je ne sais pas si le Glasgow est primordial.
ACR
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Message : # 74951Message non lu ACR »

]L'OCCLUSION INTESTINALE

Définition : c'est un arrêt du transit.
Il y a deux deux types d'occlusions :
-les occlusions coliques dues à un cancer, une diverticule ou à un volvulus du sigmoïde
-les occlusions du grêle dues une bride post opératoire, une hernie étranglée ou à un cancer
NB : chez l'enfant de < 2ans la cause principale est l'invagination intestinale.

Symptômes :
si occlusions coliques :
-arrêt des gaz et matières
-ballonnement abdominal progressif, souvent majeur
-notion des troubles du transit dans les semaines précédentes
-déshydratation associée
-douleurs coliques et vomissements

si occlusions du grêle
-Arrêt des matières et gaz
-douleur coliques
-vomissements dans les formes hautes
-ballonnement dans les formes basses

c'est une urgence chirurgicale car risque de péritonite qui peut entraîner la mort (40% des cas)

Conduite à tenir : Prise en charge infirmière

-> je préviens immédiatement le médecin
-> j'installe le patient en décubitus dorsal les jambes semi fléchies avec un rouleau sous les genoux pour diminuer la pression abdominale et faciliter sa respiration face au
-> ballonnement et contracture abdominale
->je surveille les paramètres vitaux :
surveillance cardiaque
-surveillance de la tension qui sera normale voir légèrement augmentée par rapport à l'angoisse
-surveillance de la fréquence qui sera en tachycardie
-sur Pm je pose une voie veineuse avec du Ringer lactate et fais un bilan sanguin préopératoire par la même occasion :
ionogramme, urée, créatinine qui seront perturbés car accumulation liquidienne dans les anses intestinales qui sont en souffrance (on parle de 3ème secteur) permettent aussi de refléter l'état rénal.Evaluation de la déshydratation avec le résultat de la natrémie.
Nfs, bilan d'hémostase, plaquettes, Hb et Htc
glycémie
2 deter et RAI
surveillance de la température qui sera élevée dans les signes de gravité

surveillance respiratoire

je prend la saturation car risque de désaturation liée au ballonnement qui diminue l’expansion thoracique
Sur PM si nécessaire je met l'oxygène à faible débit pour le confort du patient

surveillance digestive
-j’interroge le patient sur les derniers selles
-j'évalue les nausées et vomissements et en faisant le COQA (couleur, odeur, quantitité, aspect) des éliminations
-sur PM je pose une sonde nasogastrique pour vider l'estomac
-Sur PM le patient restera a jeun pour une éventuelle intervention chirurgicale

-Évaluation de la douleur et administration des antalgiques selon la PM
-je rassure le patient sur le déroulement de la prise en charge

Devenir du patient

réalisation d'un ASP et je commande u brancardage sur PM
si hernie étranglée l'intervention chirurgicale doit se faire dans les 6h pour éviter une nécrose
ACR
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Message : # 74952Message non lu ACR »

[quote="romain84"]Salut ACR, .

1 tu as oublié oligo anurie et marbrures dans les signes cliniques du choc hemorragique
2 fait toi aider pour le chariot d'urgences, installation, recueil de données : Je peux dans ce cas alerter le médecin et damander de l'aide à une collegue AS ou IDE?


5 remplace scope par moniteur de surveillance multiparamétrique : OK... c'est noté
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Message : # 74954Message non lu ACR »

CRISE D'ASTHME

Définition 
elle est liée à un spasme, hypersécrétion bronchique, oedème entraînant une dyspnée aiguë due à une obstruction des voies aériennes. L'origine allergique est fréquente.
Éléments déclencheur : allergie, arrêt brutal d'un corticoïde, problèmes psychologiques, infection respiratoire.

Symptômes
crise d'intensité inhabituelle évoluant rapidement
en position assise le patient est incapable de parler
agitation (signe d'hypoxie et d'hypercapnie cérébrale)
respiration sifflante et haletante
au niveau du tégument : sueur, cyanose
tachypnée > 35/mn
tachycardie compensatrice >130/mn et une HTA
désaturation
signes d'alarme : altération de la conscience
pauses respiratoires et disparition des sifflements
hypotension
arythmie et tachycardie
c'est une urgence médicale car risque de détresse respiratoire et d'ACR

conduites à tenir : PRISE EN CHARDE IDE
j'alerte immédiatement le médecin
j'installe du patient en position assise
je ramène le chariot d'urgence et préparer le matériel d'intubation
sur PM installation d'une voie veineuse périphérique avec du ringer lactate
Bref anamnèse sur les antécédents et les circonstances d’apparition de la crise et le traitement en cours

Surveillance respiratoire

sur PM oxygénothérapie au masque avec 9 à 12L/mn et surveillance des signes de désaturation : coloration des téguments, dyspnée, tachypnée..
surveillance de la saturation, de la fréquence, amplitude respiratoire. Signes de tirage intercostal
sur Pm traitement de bronchodilatateur (salbutamol : ventoline ou bricanyl) + atrovent '(ipratropum) en aérosol avec l'O2 en place.
traitement médical avec un corticoïde en IV
sur Pm prélèvement d' une gazométrie
Après stabilisation de la crise sur PM : radio pulmonaire si signe d'infection pulmonaire

surveillance cardiaque

je surveille la Pls et TA car risque d'hypotension et de tachycardie
j'administre l'Adrénaline sur PM si le patient décompense ( ACR, crise liée à un choc anaphylactique )
sur Pm je réalise un bilan sanguin (NFS, iono)
j'effectue ECG en systématique si patient âgé de plus de 50ans ou antécédents cardiaques


surveillance Neurologique
rassurer le patient pour éviter l'aggravation de la crise
je réalise un score Glasgow car risque de dégradation de l'état de conscience favorisé par l'hypoxie


Devenir du patient
répéter les aérosol toutes les 20 minutes jusqu'à l'amélioration de la crise et garder le patient sous moniteur en position demi assise.
Si son état ne s'améliore pas avec les traitements il sera intubé et transféré en soins intensifs
il faut surveiller le risque de pneumothorax si patient sous ventilation assistée, cela se manifestera par un état de mal asthmatique sous respirateur
ACR
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Message : # 74955Message non lu ACR »

PNEUMOTHORAX


Définition
c'est une irruption et une accumulation d'air dans la cavité pleurale entraînant un écrasement et un rétraction partielle ou totale du poumon. L'entrée d'air dans la plèvre va entraîner un déplacement du médiastin et un écrasement du cœur et des gros vaisseaux. Survient général chez un homme jeune longiligne.

Symptômes
-douleur brutale
-dyspnée modérée (qui peut s'améliorer et pousser le patient à venir consulter un peu plus tard)
-toux sèche
-immobilité d'un hemithorax
signes de gravité
-tachypnée, détresse respiratoire d'aggravation rapide
-tachycardie et une hypotension
-pâleur et cyanose
-agitation et angoisse
-turguscence jugulaire
NB:peut évoluer en hémothorax spontané par lésion d'un vaisseau lors du décollement de la plèvre
c'est une urgence médicale et le pronostic vital est en jeu car risque de tamponnade cardiaqu

conduites à tenir
j'installe le patient dans un endroit calme en position demi assise
je mets le patient sous moniteur : tension, pulsation, saturation, fréquence et amplitude respiratoire.
je débute l'oxygénothérapie avec les lunettes à 3L/mn et augmente progressivement selon PM si désaturation persistante
sur PM j'installe une voie veineuse avec du ringer lactate et fait une gazométrie artérielle
je prépare le matériel pour la ponction et drainage pleurale
je rassure le patient et lui explique le déroulement de la prise en charge
je l'habille en blouse d'opéré, préparation du site de ponction : rasage si nécessaire, désinfection antiseptique
sur PM j'administre une prémédication pour calmer la douleur
Après la pose du drain , le patient aura une radiographie pulmonaire de contrôle

Devenir du patient
surveillance du drain et explication au patient sur le fait de se mobiliser souvent en faisant attention a garder le pleurevac toujours droit.
Surveillance des paramètres vitaux, de la douleur et de l'état du pansement
surveillance du CHAFEPEDI du drain
si majoration de l'état de choc le patient sera transféré aux soins intensifs. Il faut donc faire un bilan pré transfusionnel et commander du sang en urgence
kakab17
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Re: ORAL neuilly, Rouen, Reims, Limoge, Caen.....

Message : # 74976Message non lu kakab17 »

dans crise d'asthme tu as oublié tous les signes de gravité à surveiller avec battements des ailes du nez, balancement thoraco abdo, creux sterno mastoidien, ..
kakab17
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Re: ORAL neuilly, Rouen, Reims, Limoge, Caen.....

Message : # 74977Message non lu kakab17 »

par ailleurs dans l'occlusion intestinale tu dois surveiller aussi l'apparition de signe de choc... autrement tu le passes où l'oral et quand?
ACR
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Message : # 74983Message non lu ACR »

Je passe a Neuilly Reims Rouen Caen limoge
Yves Benisty
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Message : # 74986Message non lu Yves Benisty »

Bonjour,

Je propose quelques modifications.
ACR a écrit :Définition 
elle est liée à un spasme, hypersécrétion bronchique, oedème entraînant une dyspnée aiguë due à une obstruction des voies aériennes. L'origine allergique est fréquente.
Éléments déclencheur : allergie, arrêt brutal d'un corticoïde, problèmes psychologiques, infection respiratoire.
Il existe des définitions de l'asthme dans les recommandations. Par exemple :

L’asthme est une maladie chronique variable dans le temps, marquée par des épisodes réversibles de dyspnée aiguë. Il est défini par une obstruction des voies aériennes réversible, une inflammation des voies aériennes, et une hyperréactivité bronchique.

On peut aussi retenir la définition selon l'OMS : Affection caractérise par des crises de dyspnée déclenchées par différents agents ou par l’exercice accompagnées par des signes cliniques d’obstruction totalement ou partiellement réversibles entre les crises. Cette obstruction correspond a un accroissement subit des résistances des voies aériennes lié a des mécanismes immunologiques ou non.

Ces définitions ont le mérite de distinguer deux choses :

-la maladie asthme, maladie chronique, ça concerne les bronches, ça se manifeste par des crises, mais même en dehors des crises il s'agit d'une réaction inappropriée des bronches à différents stimuli ;

-la crise d'asthme, qui consiste en un accroissement des résistances des voies aériennes.

Le problème, dans votre exposé, est de définir de quoi on parle : de toutes les crises d'asthme, ou de l'asthme aigu grave ? Si vous voulez parler d'asthme aigu grave (AAG), il faut se référer aux recommandations et autres consensus à ce sujet, qui définissent ce que c'est et la conduite à tenir.
ACR a écrit :Symptômes
crise d'intensité inhabituelle évoluant rapidement
en position assise le patient est incapable de parler
agitation (signe d'hypoxie et d'hypercapnie cérébrale)
Classiquement, l'hypoxie (manque d'oxygène au niveau des tissus) donne une agitation, mais peut aussi donner une torpeur.

L'hypercapnie donne des sueurs, une tachycardie, une PA élevée, et a plutôt tendance à rendre somnolent (carbonarcose).

On ne parle pas d'hypercapnie cérébrale.

Le problème de l'AAG est que la définition n'est pas univoque, mais on peut retenir :

Crise inhabituelle dans son intensité, résistante au traitement usuel et mettant en jeu le pronostic vital du patient.

On admet qu'il y a deux types de présentation :

-la crise d'aggravation progressive (sur plusieurs heures voire plusieurs jours),

-le bronchospasme suraigu qui peut tuer en quelques heures voire quelques minutes.


Il faut distinguer les facteurs de risque de gravité et les signes de gravité.

Facteurs de risque à rechercher dans les faits récents (anamnèse) :

Panique de l’appelant
Augmentation de la fréquence des crises
Crise d’installation brutale
Crise de sévérité inhabituelle pour le patient
Résistance au traitement habituel de la crise
Augmentation de la consommation de ß2 mimétiques

Facteurs de risque liés au terrain

Environnement socio-économique défavorisé
Troubles psychiatriques
Patient vivant seul
Asthme ancien
Asthme instable, labile
Asthme sous-traité, négligé
Absence de suivi médical régulier
ATCD d’hospitalisation, d’hospitaliisation en réanimation, d’intubation pour crise d’asthme

Les signes de gravité définissant l'AAG :

Signes respiratoires
- Difficulté à parler ou tousser
- FR > 30/min, orthopnée (nécessité de maintenir la position assise)
- Sueurs, contraction des sterno-cleÏdo-mastoïdiens
- Cyanose, silence auscultatoire

Signes hémodynamiques
- FC > 120/min
- Pouls paradoxal >20 mmHg (pas évident à mesurer)

Signes neuro-psychiques
- Anxiété, agitation

Données paracliniques
- DEP < 30 % théorique (se référer à une table ou un abaque ; certains patients ne peuvent pas exécuter la mesure)
- PaCO2 ≥ 40 mm Hg (la normocapnie est un signe de gravité, l'hypercapnie est un signe de gravité extrême).

Signes d'alarme faisant craindre la mort imminente
- Troubles de la conscience, somnolence, coma
- Pauses ou arrêt respiratoire.
- Respiration abdominale paradoxale.
- Hypercapnie > 50 mm Hg.
ACR a écrit :sur PM installation d'une voie veineuse périphérique avec du ringer lactate
Si c'est sur prescription, c'est le soluté prescrit. Il vaut mieux être ouvert, par exemple "soluté salé isotonique". Vous pouvez rajouter qu'on ajoute généralement du potassium, et que les AAG sont déshydratés.
ACR a écrit :sur PM oxygénothérapie au masque avec 9 à 12L/mn
Il y a trois circonstances où l'IDE peut utiliser l'O2 :

-urgence vitale ; si le patient ventile spontanément, on utilise un MHC, et c'est 15 L/min, à la rigueur 12 L/min, jamais moins (le patient risque de réinhaler son CO2) ;

-protocole d'urgence (on fait ce qui est marqué sur le protocole) ;

-prescription médicale (on fait ce qui est prescrit).
ACR a écrit : et surveillance des signes de désaturation : coloration des téguments, dyspnée, tachypnée.
Il ne faut pas mélanger les signes de désaturation (cyanose) et les signes de lutte (tachypnée, dyspnée). L'O2 au masque ne changera pas les signes de lutte, et n'a aucun effet sur le bronchospasme. Il permet d'apporter de l'O2 au patient, pour éviter qu'il soit en hypoxie.
ACR a écrit :sur Pm traitement de bronchodilatateur (salbutamol : ventoline ou bricanyl)
Si vous vous lancez dans les noms de médicaments, il faut être très précis. Préférer les dénomination communes internationales (DCI). La DCI du Bricanyl (nom de spécialité) est la terbutaline.
ACR a écrit : + atrovent '(ipratropum) en aérosol avec l'O2 en place.
Le bromure d'ipratropium est un anticholinergique (parasympatholytique). Il a des effets bronchodilatateurs moindre que les ß2+.
ACR a écrit :traitement médical avec un corticoïde en IV
Euh... Terbutaline et bromure d'ipratropium sont aussi des traitements médicaux...
ACR a écrit :j'administre l'Adrénaline sur PM si le patient décompense ( ACR, crise liée à un choc anaphylactique )
À mon avis, on sort du sujet.
ACR a écrit : sur Pm je réalise un bilan sanguin (NFS, iono)
Plus vous donnerez de détails, plus on peut vous argumenter. Par exemple :

-quel est l'examen sanguin le plus urgent ?
-quel est l'intérêt de faire une formule sanguine plutôt qu'une numération ?
-qu'est-ce que vous recherchez (ou qu'est-ce que vous pouvez rencontrer) dans le ionogramme sanguin ?
ACR a écrit :j'effectue ECG en systématique si patient âgé de plus de 50ans ou antécédents cardiaques
Pourquoi 50 ans ?

L'électrocardiogramme fait partie du bilan des AAG. Le plus souvent, il ne montrera qu'une tachycardie sinusale.

En dehors des antécédents du patient, on peut voir des signes électriques de cœur pulmonaire aigu (S1Q3, déviation axiale droite).

Sans se lancer dans l'interprétation, on peut faire l'ÉCG (sur prescription ou protocole), préciser qu'on le montre au médecin, et éventuellement parler de chercher un ÉCG antérieur (i est plus facile d'interpréter un ÉCG si on peut le comparer à un ÉCG récent).
ACR a écrit :rassurer le patient pour éviter l'aggravation de la crise
Attention à la tournure de la phrase. Si je vous lis, je comprends que si le patient est rassuré, il ne s'aggrave pas, ou pire, que l'inquiétude du patient est le seul facteur d'aggravation.
ACR a écrit :je réalise un score Glasgow car risque de dégradation de l'état de conscience favorisé par l'hypoxie
Le score de Glasgow a été inventé pour surveiller les traumatisés crâniens. Il me semble plus adapté de parler de patient conscient et orienté, agité, somnolent, obnubilé, inconscient...
ACR a écrit :[...] en position demi assise.
Voire assise, et plus simplement "dans la position où il se sent le mieux".
ACR a écrit :Si son état ne s'améliore pas avec les traitements il sera intubé et transféré en soins intensifs
Un AAG, intubé ou pas, se gère généralement dans une unité de soins continus. D'une façon générale, on incube l'asthmatique la main forcée devant une défaillance hémodynamique grave, un ACR, ou un coma.
ACR a écrit :il faut surveiller le risque de pneumothorax si patient sous ventilation assistée, cela se manifestera par un état de mal asthmatique sous respirateur
Le pneumothorax est effectivement le risque majeur auquel est exposé l'asthmatique incubé. On ne parle plus d'état de mal asthmatique. Les signes seront ceux du pneumothorax, et il a une forte tendance à devenir compressif (cf. signes du pneumothorax et signes du pneumothorax compressif).

Si vous êtes en forme, ou si le jury est joueur, vous pouvez préciser (ou il peut vous demander) les particularités de la ventilation de l'asthmatique (je vous laisse le soin de chercher dans les recommandations).

Vous pouvez faire plus simple : préparation des médicaments et du matériel d'intubation en suivant les conseils du médecin et les protocoles du service, disposer du matériel de drainage thoracique.
ACR
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Message : # 75013Message non lu ACR »

Un grand merci pour les compléments. J'ai l'impression d'être loin du but.... Je dois bosser encore et encore.....
ACR
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Message : # 75018Message non lu ACR »

LA COLIQUE NEPHRETIQUE

Définition
C'est une douleur aiguë provoquée par une obstruction à l'écoulement l'urine entraînant une distension des voies urinaires au dessus de la vessie

symptômes
douleur lombaire irradiant vers les organes génitaux
parfois dans la fosse iliaque ou pelvienne
la douleur est intense et continue et ne cède pas à une position antalgique
hématurie
Agitation du patient
signe de gravité
hyperthermie >38,5°c
Anurie qui peut évoluer vers une insuffisance rénale si pas de drainage précocement
Hyperalgique avec risque de rupture des voies excrétrices

c'est une urgence médicale car risque d'insuffisance urinaire

Conduite infirmière
j'informe le médecin
pour l'installation il faut laisser le patient prendre la position qui le convient car il n'existe pas de position antalgique, je le rassure
Surveillances des paramètres vitaux : T°, Ta, Pls
sur PM je pose une voie veineuse périphérique avec du sérum glucosé ou du ringer lactate t j'effectue la prise de sang (NFS, ionogramme, urée, créatinine)
sur Pm j'effectue un prélèvement urinaire et réalise une BU, ECBU
j'évalue la douleur avec une échelle adaptée et sur PM j'administre les antalgiques
Selon les résultats de l'ECBU et BU, je débute l'antibiothérapie sur PM (rocéphine, gentamicine)
je retranscrit le tout dans le dossier du patient

Examen complémentaires
ASP pour détecter un calcul
Échographie pour affirmer le diagnostic et rechercher une dilatation des cavités
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Message : # 75019Message non lu ACR »

LA PYELONEPHRITE

Définition
c'est l'infection des voies urinaires hautes et du parenchyme rénal
symptômes
précédé dans les jours précédents par des brûlures urinaires, une pollakurie
le début est brutal
hyperthermie à 39 40°C
Douleur bilatérale voir unilatérale intense
AEG, urines troubles

c'est une urgence médicale car peut évoluer en choc septique

conduite infirmière
j'installe le patient dans une position qui le convient
je réalise une échelle de douleur adaptée selon son état et j'administre sur PM les antalgiques
je surveille sa tension, température, pulsations
sur Pm je fais une BU, ECBU à la recherche de leucocytes, nitrites, sang et protéines
et je débute ensuite le traitement d'antibiotiques (rocéphine, oflocet)

examens complémentaire
ASP et une échographie en urgence à la recherche d'une dilatation des voies urinaires ou à la recherche d'un obstacle pour un drainage en urgence.
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Message : # 75020Message non lu ACR »

LES CONVULSIONS


Définition ce sont les contractions involontaires d'un ou plusieurs membres avec ou sans perte de connaissance. Elles peuvent être toniques (contractions prolongées) cloniques (secousses rapide) ou tonicocloniques qui est la crise la plus fréquente.

La crise tonicoclonique peut se transformer en mal épileptique qui est une crise continue ou plusieurs crises successives sans reprise de conscience entre chaque

causes :
épilepsie connue et traitement mal suivi
alcool
intoxication ou métabolique
hyperthermie
traumatisme crânien
stress, insomnie
tumoral, vasculaire

symptômes
la crise peut être généralisée :
chute brutale
phase tonique pendant 10 à 30 secondes avec apnée suivi d'une phase clonique de 1 à 5minutes
morsure de la langue
parfois émission d'urines
bave
la crise peut aussi être partielle :
intéresse quelques muscles isolés avec extension éventuellement à l'ensemble du corps
agitations des mains
conscience généralement conservée

Après la crise c'est une phase post critique
amnésie de la crise
coma plus ou moins réactif
prostration, désorientation
Conduite à tenir
j'alerte le médecin
je protège la personne pendant la crise pour éviter un traumatisme crânien
je lui met une canule de guedel pour éviter qu'elle se morde la langue
j'installe la personne en PLS si elle reste inconsciente après la crise et j'assure la libération des voies aériennes : aspiration si nécessaire, canule de Guedel en place
je débute l'oxygénothérapie au masque sur PM
je met le patient sous scope : tension , température(risque d'hyperthermie après la crise), pulsations, saturation
je fais un ECG
je fais un bilan biologique lors de la pose de l voie veineuse. Prélèvement de NFS, iono, calcémie, glycémie, recherche de toxique te d'alcoolémie si nécessaire, dosage des antiépileptiques si le patient était sous traitement.
Je fais une glycémie capillaire

Traitement médical sur prescription
je commande un scanner si origine de la crise inconnue
j'administre un anticonvulsivant
si la crise persiste ou récidive
injection systématique de 20ml de glucose 30% même si la glycémie est normale
injection d'un anticonvulsivant benzodiazépine (valium, rivotril) à renouveler une fois
si la crise persiste, j'injecte du gardenal
si toujours pas de modification je prépare le matériel d'intubation et ventilation assisté avec traitement de thiopental
je commande un scanner d'urgence si cela persiste toujours
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Message : # 75021Message non lu ACR »

ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL

Hémorragie cérébroméningées

Définitionhémorragie touchant le parenchyme cérébral avec ou sans irruption de sang dans les espaces méningés. Résulte souvent d ela rupture d'un anévrisme généralement congénital ou d'un saignement massif dû à une hypertension artérielle chronique.
Symptômes
si hémorragie méningée
céphalées violentes d'apparition brutale
nausées, vomissements
obnubilation sans signes de localisation
raideur de la nuque
photophobie
fièvre modérée <38

si hémorragie intracérébrale
apparition des symptômes de manière brutale (parfois notion d'effort)
céphalées brutales puis troubles de la conscience et signes neurologiques en foyer (hémiplégie le plus souvent)
l'importance du coma va dépendre de l'importance du saignement et de son évolution
signes méningés en cas d'hémorragie cérébroméningée
association fréquente des troubles de la fréquence et du rythme cardiaque ainsi qu'une hypertension

conduite à tenir
j'installe le patient selon son état :
si hypertension je l'installe en position semi assise
si inconscient je l'installe en PLS
je réalise uns score de glasgow et évalue les signes neurologiques (pupilles, paralysie)
je débute l'oxygénothérapieà 3L
je mets le patient sous scope avec surveillance des paramètres vitaux. Je fais un ECG
je fais une glycémie capillaire
sur PM jje réalise un prélèvement sanguin (NFS ; iono, plaquettes bilan prétransfusionnel, hmostase, glycémie, créatinine )et pose une voie veineuse périphérique avec du sérum physiologique
je ramène le chariot d'urgence et prépare le matériel d'intubation en cas de troubles de la conscience.
sur PM si troubles de déglutition majeure, je pose une sonde gastrique et fait une vidange gastrique
c'est une urgence médicale
sur PM je commande l'ambulance d'urgence et le médecin se charge de contacter le manip pour un IRM d'urgence qui permettre de différencier l4AVC ischémique de l'hémorragique avant de débuter les traitements.
Un transfert dans un service de neurologie spcialisé rapidement est préconisé
traitement médical
sur PM j'administre les antalgiques, antihypertenseur (loxen) qu'en cas de tension >240/130 et ne pas descendre <170/100 pour préserver la circulation cérébrale correcte, antocomitaux, sédation (diprivan, fentanyl, hypnoverl,rivotril)

Accident ischémique

définition : c'est l’apparition des signes neurologiques dus à deux principaux mécanismes :
occlusion thromboembolique d'une artère cérébrale présentant déjà des signes d'athérosclérose
embolie d'origine cardiaque en particulier en cas de fibrillation auriculaire
si les signes sont passagers et régressent complètement, on par d'AIT accident ischémique transitoire

symptômes ils dépendent du vaisseaux atteint. La différence clinique entre accident hémorragique et ischémique n'est pas toujours évidente, seul le scanner cérébral permet de trancher.
Début brutal
le plus souvent hémiplégie et/ou aphasie
antécédents d'AIT, facteurs de risques (fumeur), cardiopathie emboligène
Dans le cas des AIT 
chute soudaine sans perte de connaissance
amaurose transitoire(perte de la vision d'un œil)
déficit sensitif et moteur unilatéral ou aphasie, totalement ou partiellement régressif au moment de l'examen (il faut que les signes puissent régresser totalement en moins de 24h pour prler d'AIT)

conduite à tenir idem que l'AVC hémorragique
j'installe le patient selon son état :
si hypertension je l'installe en position semi assise
si inconscient je l'installe en PLS
je réalise uns score de Glasgow et évalue les signes neurologiques (pupilles, paralysie)
je débute l’oxygénothérapie à 3L
je mets le patient sous scope avec surveillance des paramètres vitaux. Je fais un ECG
je fais une glycémie capillaire
sur PM je réalise un prélèvement sanguin (NFS ; iono, plaquettes bilan pré transfusionnel, hémostase, glycémie, créatinine )et pose une voie veineuse périphérique avec du sérum physiologique
je ramène le chariot d'urgence et prépare le matériel d'intubation en cas de troubles de la conscience.
sur PM si troubles de déglutition majeure, je pose une sonde gastrique et fait une vidange gastrique
c'est une urgence médicale
sur PM je commande l'ambulance d'urgence et le médecin se charge de contacter le manip pour un IRM d'urgence qui permettre de différencier l4AVC ischémique de l'hémorragique avant de débuter les traitements.
Un transfert dans un service de neurologie spécialisé rapidement est préconisé
traitement médical
IRM fait précocement il sera normal et permet d'éliminer un avc hémorragique
Après 24 à 48 l'image sera beaucoup plus visible et le traitement pour l'AVC ischémique sera un antiagrégant plaquettaire et les anticoagulant si l'origine est une embolie
traitement de l'hypertension si tension élevée (idem que l'hémorragique)
l'Aspirine et l'héparine en PS à adapter en fonction de l'hémostase
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Message : # 75022Message non lu ACR »

ACR = Arrêt Cardio Respiratoire
définition : c'est l'incapacité du cœur à assurer un débit efficace avec interruption immédiate de la circulation de la circulation sanguine et suppression de l'apport de sang oxygéné à tous les organes.
Il y a deux formes d'arrêts cardiorespiratoires : l'asystolie par absence du pouls et l fibrillation ventriculaire.

Symptômes
abolition de pouls carotidiens et fémoraux
absence de respiration spontanée
perte de connaissance
pupilles en mydriase
c'est l'urgence vital car le pronostic du patient est en jeu.

Conduites à tenir
j'appelle le médecin et une deuxième collègue en urgence et leur demande de ramener le chariot d'urgence
je place le patient en décubitus dorsal sur un plan dur
je libère les voies respiratoires supérieurs (enlever dentier, corps étranger, aspirer si nécessaire)
je pose les électrodes du défibrillateur qui permettre d'analyser le rythme cardiaque et d'envoyer un choc électrique si nécessaire pour dépolariser l'ensemble des cellules myocardiques. Nb : défibrillateur semi automatique : il faut suivre les instructions défibrillateur manuel biphasique il faut 2 à 4j/kg (120 à 200J) défibrillateur monophasique 360j
je débute le massage cardiaque externe au rythme de 30 compressions et demande au médecin d'insuffler 2 fois avec le ballon
pendant ce temps sur PM ma collègue met une voie intraveineuse périphérique à gros calibre au niveau du pli du coude avec du sérum physiologique
Avec le médecin on continu le massage et la ventilation. Je change avec ma collègue pour éviter l'épuisement.
Sur prescription médicale je prépare une ampoule d'adrénaline 5mg dans 5ml de nacl pour Iv ou 3mg dans 10mlpour une injection intratrachéale. Injection toutes les 3 à 5minutes.
Je prépare le matériel d'intubation: laryngoscope, sonde d'intubation, pince de magill, mandrin, filtre antibactérien
Si : choc 1 indiqué poursuivre la RCP et administrer l'adrénaline 1mg (1Omicro/kg) en IDV,
si choc 2 reprendre la RCP et administrer un antiarythmique (cordarone ou lidocaïne ou sulfate de magnésium)
si choc 3 reprendre le cycle au début jusqu'à avis médical
Si pas de choc indiqué avec le défibrillateur semi automatique on est face à une asystolie il faut immédiatement administrer l'adrénaline et ou atropine en continuant à faire la RCP
Devenir du malade
soit il a récupéré rapidement et qu'on a pas eu besoin de l'intuber : monitorage (TA PLS T° Sat, ECG) et je contacte l'USIC pour faire un transfert
soit il est stable mais intubé transfert en usic
soit décédé 
Dans les trois cas il faut contacter la famille, faire une transmission dans le dossier du patient.


L'INFACTUS DU MYOCARDE

Définition : c'est l'obstruction partielle ou totale d'une ou de plusieurs artères coronaires entraînant une ischémie puis une destruction du myocarde qui devient fibreux. Il est irréversible.

Symptômes c'est une douleur thoracique retrosternale constrictive irradiant du bras gauche vers la mâchoire, sueur, pâleur. Hypertension, hyperthermie, tachycardie Elle est angoissante et ne cède pas au repos. C'est une urgence médicale

Conduites à tenir
Appel urgent du médecin
j'installe le patient en position demi assise dans son lit.
Je lui met sous 3LO2 avec lunettes su PM pour prévenir l'hypoxie
Je met le patient sous scope et je prend la tension artérielle, le pulsation , saturation
j'installe les électrodes pour que le médecin puisse faire un ECG. Je garde les électrodes en place pour pouvoir effectuer d'autres ECG en cas de modification de la douleur. NB : il y aura une modification du segment ST qui sera en sus décalage de plus de 2mm dans la dérivation précordiale et de plus de 1mm dans la dérivation standard. On observe donc l'onde de pardee dans la phase aiguë de l'infarctus.
Sur PM je pose une voie intraveineuse périphérique avec du glucose et je fais un prélèvement des enzymes cardiaques (SGOT, LDH, CPK MB, myoglobine, Troponine ), NFS, plaquettes, fibrinogènes, hémostase. Un deuxième prélèvement sera effectué dans les 4h.
Je rassure le patient et le conseil de rester un repos strict au lit pour prévenir une embolie pulmonaire.
J'évalue la douleur avec une échelle adaptée au patient
je rassure d'avantage le patient pour diminuer son anxiété et/ou son angoisse qui engendre une augmentation de la consommation en oxygène.
Je m'assure de la proximité du chariot d'urgence au cas où le patient décompenserai
Administration du traitement médical
une thrombolyse rapide pour stopper l’étendu de l'ischémie dans les 6H(aspirine, lovenox)
la morphine ou le nubain pour calmer la douleur
le dérivé nitré pour avoir un effet vasodilatateur et antalgique ( !! pour la Ta qui ne doit pas descendre en dessous de 120 pour la systolique)
le ténormine (béta bloquant pour la phase aigue) pour reposer le cœur pour qu'il consomme mois d'oxygène.
NB : en cas de défaillance cardiaque le médecin prescrira un tonicardique (dobutamine)et/ou un diurétique (burinex, lasilix)
Un antiarythmique en cas d'hyperexcitabilité cardiaque (atropine en cas de bradycardie)
j'installe le patient toujours en position demi assise ou assise et repos strict, je lui met la sonnette à disposition
je fais une transmission dans son dossier infirmier, le médecin se chargera si nécessaire d'informer la famille

Devenir du patient
soit son état se stabilise et je continue a faire les surveillances rapprochés en le gardant sous scope ou son état ne s'améliore pas et sur demande du médecin je contact l'USIC pour son trasfert


OAP : Oedème Aigu du Poumon

Définition : c'est l'incapacité du cœur à pomper efficacement et se traduit par une baisse du débit cardiaque et une gêne au retour veineux pulmonaire, ce qui entraîne un passage de liquide dans les alvéoles. C'est la forme aiguë de l'insuffisance cardiaque gauche.

Symptômes :
orthopnée et polypnée >30/mn (dyspnée de repos , le patient reste assis)
respiration bruyante,encombrement, parfois mousse rosée aux lèvres.
Sueurs, cyanose, angoisse, agitation, tachycardie, la tension reste normale ou parfois élevée.
C'est une urgence médicale et le pronostic vital du patient est en jeu car il peut décéder par asphyxie ou faire un ACR

Conduites à tenir
je préviens le médecin
j'installe le patient en position assise ou demi assise (éventuellement jambes pendantes)
sur PM je débute l'oxygénothérapie à 6 9L/min.
Je mets le patient sous scope : prise de la tension, saturation, pouls, fréquence et amplitude respiratoire. Réalisation d'un ECG
je rassure a patiente et lui explique le déroulement de la prise en prise en charge
Sur PM je pose une voie veineuse avec du glucose ou Ringer lactate et fait par la même occasion le bilan sanguin (ionogramme, enzymes cardiaques, NFS, hémostase)
Prélèvement d'une gazométrie
Sur PM commander le brancardage pour une RX pulmonaire d'urgence
Réduire la pression capillaire pulmonaire en diminuant le volume sanguin : faire uriner le patient si incontinent penser à pose de la sonde à démeurre, restriction hydrique, vasodilatation veineuse.

Mise en place du traitement médical
Diurétique en intraveineuse pour diminuer les oédèmes.
Dérivés nitrés (trinitrine ; risordan) en pousse-seringue électrique pour la vasodilatation.
Antiarythmique (digoxine) pour l fibrillation auriculaire, flutter.
Anticoagulant en seringue auto-pousseuse.

Devenir du patient et surveillances
Rythme respiratoire et sa fréquence, pression artérielle, pouls, E.C.G., monitoring.
Disparition des oedèmes du mollet. Respect de la restriction hydrique.
Rafraîchir la personne. Prévention d'escarre.
Surveiller la diurèse : garder les urines ou sonde urinaire.
Surveiller le faciès, tégument, coloration de la peau : cyanose, marbrure.
Efficacité du traitement.
le médecin prendre la charge de prévenir la famille
je récupère les résultats des bilans
si le patient ne réagit pas au traitement il faut mettre en place la VNI en pression positive et si échec l'intuber pour qu'il soit en ventilation assistée.
Faire une transmission dans le dossier du patient



PHLÉBITE


Définition
la phlébite et thrombose veineuse profonde est un inflammation d'une veine profonde liée à l'obstruction de la lumière de cette veine.

Symptômes:douleur dans le mollet ou la cuisse qui augmente avec la flexion du pied. Il y a un œdème, rougeur, chaleur parfois cordon veineux induré
c'est une urgence médicale

conduites à tenir
sur PM j'installe le patient en repos strict au lit car il y a un risque d'embolie pulmonaire
j'immobilise la jambe en le surélevant avec un coussin
sur PM pose d'une voie veineuse avec du ringer lactate et un bilan sanguin (bilan transfusionnel, NFS, plaquettes, hémostase).
J'évalue la douleur et administre le traitement antalgique selon la PM
ACR
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Message : # 75023Message non lu ACR »

voilà l'ensemble des sujets clés que je pense qu'il faut connaitre par coeur pour l'oral...il me reste aussi les fiches sur les états de choc..courage à ceux qui passerons à neuilly le 29. plus que 3 jours.
Yves Benisty
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Message : # 75027Message non lu Yves Benisty »

Attention, pour l'ACR, et de façon générale quand il existe des recommandations, il faut lire les recommandations (c'est long, et le texte original est en anglais, mais on y arrive).
Et tout ce qu'on écrit et dit sur le sujet doit être en conformité parfaite avec les recommandations.
ACR a écrit :Il y a deux formes d'arrêts cardiorespiratoires : l'asystolie par absence du pouls et l fibrillation ventriculaire.
Il y a deux classification des ACR.

1) Rythme initial

Fibrillation ventriculaire (le plus fréquent).
Asystolie.
Activité électrique sans pouls, ou dissociation électromécanique (pulseless electrical activity).

2) Primaire ou secondaire

Primaire, c'est-à-dire lié à un problème cardiaque, le plus souvent un trouble du rythme, mais pas seulement (plaie du cœur, tamponade…).

Secondaire, l'arrêt cardiaque est la conséquence d'une hypoxie (obstruction des voies aériennes, trouble de la commande, intoxication, noyade…).
ACR a écrit :Symptômes
abolition de pouls carotidiens et fémoraux
absence de respiration spontanée
perte de connaissance
pupilles en mydriase
Coller aux recommandations : l'ACR se reconnaît par la perte de conscience et l'absence de ventilation, ou une ventilation très anormale (gasp).

La prise de pouls n'apparaît pas dans les recommandations concernant la réanimation cardio-pulmonaire de base.

On se fout totalement de la mydriase.
ACR a écrit :défibrillateur manuel biphasique il faut 2 à 4j/kg (120 à 200J) défibrillateur monophasique 360j
Les recommandations :

Le choc en onde biphasique est préférable au choc en onde monophonique (réduction de l'énergie nécessaire).

Chez l'adulte, 150 à 200 J en biphasique, 360 J en monophasique. Le problème, c'est que la plupart des défibrillateurs manuels actuels délivrent une onde biphasique, mais les énergies sont données en « équivalent monophasique » (par exemple, si on règle le défibrillateur manuel sur 200 J, il délivre en réalité 120 J biphasique).

En pédiatrie, l'énergie recommandée est 4 J/kg, de préférence en biphasique mais le choc monophasique est acceptable.

Si utilisation d'un défibrillateur automatique externe, électrodes adultes à partir de 8 ans, électrodes pédiatriques avant 8 ans. Si c'est un enfant et que les électrodes pédiatriques ne sont pas disponibles, on peut utiliser des électrodes adultes quel que soit l'âge (sauvetage).
ACR a écrit :je débute le massage cardiaque externe au rythme de 30 compressions et demande au médecin d'insuffler 2 fois avec le ballon
Il faut distinguer deux choses :

-le tempo (et non le rythme, même si on voit souvent ce mot), c'est le nombre de compressions par minute ; les recommandations sont 100 à 120 compressions par minute ;

-l'aternance compressions/insufflations, qui est de 30/2 chez l'adulte (15/2 en pédiatrie si deux sauveteurs entraînés, mais on peu garder 30/2 pour tout le monde) ; en salle de naissance, c'est trois compressions pour une ventilation.

À mon humble avis, ne pas préciser qui fait quoi, et encore moins demander au médecin d'insuffler deux fois : tout le monde sait faire un MCE, tous les soignants sont formés à la ventilation au masque.
ACR a écrit :pendant ce temps sur PM ma collègue met une voie intraveineuse périphérique à gros calibre au niveau du pli du coude avec du sérum physiologique
Ne pas préciser qui fait quoi. Pourquoi votre collègue et pas vous ?

Le gros calibre n'a aucun intérêt dans l'ACR sauf si la cause est l'hypovolémie (et non, je ne ferai pas de plaisanterie sexuelle sur le sujet).
Le pli du coude n'est pas plus recommandé qu'un autre site.
ACR a écrit :Je change avec ma collègue pour éviter l'épuisement.
La seule chose à préciser, c'est que la personne qui effectue le massage cardiaque externe doit être changée toutes les 2 à 3 minutes, car l'efficacité du MCE diminue.
ACR a écrit :Sur prescription médicale je prépare une ampoule d'adrénaline 5mg dans 5ml de nacl pour Iv ou 3mg dans 10mlpour une injection intratrachéale. Injection toutes les 3 à 5minutes.
Ce que vous écrivez n'est pas clair. La voie intratrachéale n'est plus recommandée (elle est évoquée pour la réanimation de l'enfant et du nouveau-né).

Les recommandations sont :

1) Asystolie, rythme électrique sans pouls

1 mg d'adrénaline IV (ou intra-osseuse) toutes les 3 à 5 minutes.

2) Fibrillation ventriculaire

1 mg d'adrénaline IV (ou intra-osseuse) après le 3e choc électrique externe, puis 1 mg toutes les 3 à 5 minutes.
ACR a écrit :Je prépare le matériel d'intubation: laryngoscope, sonde d'intubation, pince de magill, mandrin, filtre antibactérien
Le problème de détailler le matériel d'intubation, c'est qu'on peut vous argumenter pour chaque outil présent et chaque outil manquant.

Là, il manque un dispositif d'aspiration, un dispositif de fixation, une seringue pour gonfler le ballonnet, un stéthoscope.
ACR a écrit : administrer l'adrénaline 1mg (1Omicro/kg) en IDV
IDV ?
micro ?

La dose recommandée, c'est 1 mg.

En pédiatrie, c'est 10 µg/kg. En intratrachéal, c'est 100 µg/kg (sans dépasser 1 mg).

Chez le nouveau-né à la naissance, les doses sont :

10 à 30 µg/kg en IV
50 à 150 µg/kg en intratrachéal.
ACR a écrit : si choc 2 reprendre la RCP et administrer un antiarythmique (cordarone ou lidocaïne ou sulfate de magnésium)
Lire les recommandations : amiodarone 300 mg après le 3e choc. En pédiatrie, 5 mg/kg limité à 300 mg.

La lidocaïne peut être utilisée si l'amiodarone n'est pas disponible. Le sulfate de magnésium n'est pas recommandé sauf si torsades de pointe.
ACR a écrit :Si pas de choc indiqué avec le défibrillateur semi automatique on est face à une asystolie
Ça peut aussi être un rythme électrique sans pouls.
ACR a écrit : il faut immédiatement administrer l'adrénaline et ou atropine en continuant à faire la RCP
L'atropine ne fait plus partie des recommandations dans l'ACR.
ACR a écrit :Devenir du malade
soit il a récupéré rapidement et qu'on a pas eu besoin de l'intuber : monitorage (TA PLS T° Sat, ECG) et je contacte l'USIC pour faire un transfert
soit il est stable mais intubé transfert en usic
soit décédé 
Dans les trois cas il faut contacter la famille, faire une transmission dans le dossier du patient.
Euh... Je ne suis pas sûr que ça soit l'infirmier qui contacte l'USIC...

Si reprise d'activité cardiaque spontanée, il y a deux problèmes à gérer :

-le diagnostic,
-la prise en charge en réanimation.

Si une origine coronaire est suspectée, le patient est adressé en coronarographie et ira en réanimation juste après. Dans les autres cas, il va en réanimation, et on envisage d'autres examens si on n'a pas la cause (tomodensitométrie).

Mais si vous voulez faire un chapitre « devenir du patient », il me semble utile de préciser que :

l'arrêt cardiaque inopiné de l'adulte concerne 50 000 personnes par an en France

la survie globale est autour de 3 %, soit 1 500 survivants et 48 500 morts

le critère principal de survie est le délai ACR/MCE qui doit être le plus court possible.
romain84
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Re: ORAL neuilly, Rouen, Reims, Limoge, Caen.....

Message : # 75029Message non lu romain84 »

Bonjour,

Par rapport à la fibrillation ventriculaire, je crois que c'est au 2ème choc l'administration de 1mg d'adré, en effet le 1er choc peut être salvateur.Ca n'empêche pas de masser juste après le 1er choc pour relancer la machine.Au 3ème choc, administration de cordarone 300mg, 4ème choc adré soit 4 minutes après 1ere injection, 5ème choc cordarone 150 mg ou lidocaïne 1.5mg/kg, ensuite adré...
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