Mouvement Iade
Modérateur : Marc
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Mouvement Iade
Il est évident que nous allons être noyé dans la masse si le 11 les IDe se joignent à nous...
Pour le moment le salaire, la reconnaissance ne doivent pas être nos soucis, notre réelle souci c est la VAE ( VAE= mort des Iade)
nous devons faire une grève avant cette date, c est primordial...
On ne m enlèvera pas de l esprit que dans notre profession les syndicats nous freinent plus qu ils nous aident!!! Étrange non??[quote][/quote]
Pour le moment le salaire, la reconnaissance ne doivent pas être nos soucis, notre réelle souci c est la VAE ( VAE= mort des Iade)
nous devons faire une grève avant cette date, c est primordial...
On ne m enlèvera pas de l esprit que dans notre profession les syndicats nous freinent plus qu ils nous aident!!! Étrange non??[quote][/quote]
Re: Mouvement Iade
Cessez donc d'affirmer tout et n'importe quoi...vous êtes IADE, vous réflechissez un peu de temps en temps, vous n'agissez pas que par pensée protocolaire préétablie ?Verrier a écrit :Il est évident que nous allons être noyé dans la masse si le 11 les IDe se joignent à nous...
Pour le moment le salaire, la reconnaissance ne doivent pas être nos soucis, notre réelle souci c est la VAE ( VAE= mort des Iade)
nous devons faire une grève avant cette date, c est primordial...
On ne m enlèvera pas de l esprit que dans notre profession les syndicats nous freinent plus qu ils nous aident!!! Étrange non??
la "nouvelle ingénierie des diplômes" nous concernant en résumé: garder les IADE en voie d'extinction pour former les super IDE pour nous remplacer...ainsi coût moindre, formation moindre. Oui ça s'était prévu par le Ministère.
Mais on voulait nous acheter en nous disant, on va bien vous traiter pour ce faire...
eh be ce n'est même pas vérifié.
le problème est bien celui qui intéresse aussi toutes les infs (perdre les acquis de retraite en échange d'une monnaie de singes), sauf QUE, nous sommes entubés plus profond...au risque de nous voir disparaître.
il faut plutôt se servir, je pense, de la synergie d'un mouvement inf et nous affirmer. Au demeurant nous avons nos revendications, il me semble...
la date ne changera probablement pas...le problème ne se règlera pas en une date, et vous le savez bien...
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Par extraordinaire, il semblerait que je sois en mesure de m'inscrire. J'en profite pour faire passer le message déja publié chez SOFIA :
Pour susciter l'intérêt médiatique - car sans les médias (dont font partie les sondage) point de salut de nos jours - il faut être visibles, différents et plus intéressants que les chiens écrasés habituels.
Il faut montrer notre énergie et notre ras-le-bol définitif. Il faut dire que l'on ne va pas crever seuls (et je ne parle pas de nos malades) masi que cela va revenir cher à tout le monde.
Donc, deux actions doivent être mises en œuvre. Une, disposer de dossiers sérieusement construits comparant nos études, nos responsabilités et risques professionnels à ceux d'autres professions, hors secteur santé, pour montrer combien nous sommes sous-reconnus. Deux, faire porter ces dossiers par une action collective sur tout le territoire qui soit de nature à occuper régulièrement une place de choix dans les médias locaux, régionaux et nationaux.
pour les dossiers, si le SNIA veut bien sortir des revendications de 1989 - je rappelle que les 50 points d'indice par année de formation étaient déjà une revendication que je formulais en qualité de rapporteur du groupe formation des états généraux infirmiers à la Mutualité à l'époque - il pourrait établir le dossier, non pas en se référant à des professions aussi mal loties que nous mais sur des bases plus saines.
Pour le second point, il suffit de s'organiser en AG réduites dans chaque région afin de sélectionner quelques collègues motivés, sérieux et surtout très discrets (les RG ne sont pas un fantasme) et de déterminer quelques cibles bien étudiées pour ensuite convoquer quelques dizaines de collègues guidés par les premiers qui après une promenade destinée à faire prendre l'air au fonctionnaires sus-cités iraient s'installer en des lieux bien gênants jusqu'à ce que les médias puissent venir constater notre arrestation par les forces de l'ordre qui n'ont jamais raté le moindre des rendez-vous que nous leur avons fixé dans le passé.
Quand cela se produira une à deux fois par semaine (en dehors des heures de boulot) dans chaque région et ce pendant quelques mois, nul doute que le métier d'IADE deviendra plus connu à défaut d'être plus populaire.
Cela ne nous coûtera que quelques heures de commissariat et pas un kopek sur notre paie avec, en prime, le sentiment de n'être pas passé inaperçu.
Pour susciter l'intérêt médiatique - car sans les médias (dont font partie les sondage) point de salut de nos jours - il faut être visibles, différents et plus intéressants que les chiens écrasés habituels.
Il faut montrer notre énergie et notre ras-le-bol définitif. Il faut dire que l'on ne va pas crever seuls (et je ne parle pas de nos malades) masi que cela va revenir cher à tout le monde.
Donc, deux actions doivent être mises en œuvre. Une, disposer de dossiers sérieusement construits comparant nos études, nos responsabilités et risques professionnels à ceux d'autres professions, hors secteur santé, pour montrer combien nous sommes sous-reconnus. Deux, faire porter ces dossiers par une action collective sur tout le territoire qui soit de nature à occuper régulièrement une place de choix dans les médias locaux, régionaux et nationaux.
pour les dossiers, si le SNIA veut bien sortir des revendications de 1989 - je rappelle que les 50 points d'indice par année de formation étaient déjà une revendication que je formulais en qualité de rapporteur du groupe formation des états généraux infirmiers à la Mutualité à l'époque - il pourrait établir le dossier, non pas en se référant à des professions aussi mal loties que nous mais sur des bases plus saines.
Pour le second point, il suffit de s'organiser en AG réduites dans chaque région afin de sélectionner quelques collègues motivés, sérieux et surtout très discrets (les RG ne sont pas un fantasme) et de déterminer quelques cibles bien étudiées pour ensuite convoquer quelques dizaines de collègues guidés par les premiers qui après une promenade destinée à faire prendre l'air au fonctionnaires sus-cités iraient s'installer en des lieux bien gênants jusqu'à ce que les médias puissent venir constater notre arrestation par les forces de l'ordre qui n'ont jamais raté le moindre des rendez-vous que nous leur avons fixé dans le passé.
Quand cela se produira une à deux fois par semaine (en dehors des heures de boulot) dans chaque région et ce pendant quelques mois, nul doute que le métier d'IADE deviendra plus connu à défaut d'être plus populaire.
Cela ne nous coûtera que quelques heures de commissariat et pas un kopek sur notre paie avec, en prime, le sentiment de n'être pas passé inaperçu.
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Et dans la foulée, voici ce que je pense de cette journée fourre-tout :
La journée nationale d'action a toutes les chances d'être un bide dont se serviront nos adversaires. Pourquoi ?
Depuis 1988 et les 100 000 IDE dans la rue une nouveauté est apparue : l'assignation.
Comme la majeure partie d'entre-nous ne va pas prendre le risque de se mettre en défaut avec cette assignation, seuls ceux que leur hôpital aura bien voulu laisser sortir pourra manifester.
En outre, contrairement à 1988, la majeure partie de la profession ne doute pas du peu d'effet que cette manif aura.
On va donc voir un petit millier d'infirmiers dans la rue et le gouvernement annoncera 5% de participation ce qui sera traduit dans les médias par 95% d'adhésion à la politique gouvernementale sur la santé.
Quant à voir les IADE en tête du cortège, ne rêvez pas ! Un cortège n'est pas un rassemblement bon enfant où chacun se met là où il veut.
Nos charmants syndicats généralistes ont déjà planifié la chose et vous n'êtes pas invité.
Donc, et c'est cela qui compte, au lendemain de cet échec garanti les trois-quart de ceux qui étaient motivés va abandonner l'idée d'aller plus loin et ceux qui n'avaient pas bougé vont se dire qu'ils avaient raison.
Alors qu'en faisant les choses dans l'autre sens on aurait de bonnes chances d'obtenir le résultat inverse.
En organisant des rencontres entre représentants des établissements qui le souhaitent et en mettant sur pieds des équipes légères et actives on peut lancer des opérations “ type commando ” qui vont faire réagir la presse et en profiter pour annoncer des réunions plus larges qui attireront du monde vu que beaucoup auront découvert le mouvement grâce à ces actions.
Ces réunions aideront à peaufiner un projet revendicatif présenté dans ses grandes lignes à ces réunions et il suffira pour le porter de quelques annonces tonitruantes à la presse sur la menace de poursuite des actions de terrain.
Au total cela ne coûtera rien ou presque et permettra au mouvement de grossir. Certes les marchands de merguez de fin de manif vont y perdre mais, que voulez-vous, je suis un salaud de corporatiste.
La journée nationale d'action a toutes les chances d'être un bide dont se serviront nos adversaires. Pourquoi ?
Depuis 1988 et les 100 000 IDE dans la rue une nouveauté est apparue : l'assignation.
Comme la majeure partie d'entre-nous ne va pas prendre le risque de se mettre en défaut avec cette assignation, seuls ceux que leur hôpital aura bien voulu laisser sortir pourra manifester.
En outre, contrairement à 1988, la majeure partie de la profession ne doute pas du peu d'effet que cette manif aura.
On va donc voir un petit millier d'infirmiers dans la rue et le gouvernement annoncera 5% de participation ce qui sera traduit dans les médias par 95% d'adhésion à la politique gouvernementale sur la santé.
Quant à voir les IADE en tête du cortège, ne rêvez pas ! Un cortège n'est pas un rassemblement bon enfant où chacun se met là où il veut.
Nos charmants syndicats généralistes ont déjà planifié la chose et vous n'êtes pas invité.
Donc, et c'est cela qui compte, au lendemain de cet échec garanti les trois-quart de ceux qui étaient motivés va abandonner l'idée d'aller plus loin et ceux qui n'avaient pas bougé vont se dire qu'ils avaient raison.
Alors qu'en faisant les choses dans l'autre sens on aurait de bonnes chances d'obtenir le résultat inverse.
En organisant des rencontres entre représentants des établissements qui le souhaitent et en mettant sur pieds des équipes légères et actives on peut lancer des opérations “ type commando ” qui vont faire réagir la presse et en profiter pour annoncer des réunions plus larges qui attireront du monde vu que beaucoup auront découvert le mouvement grâce à ces actions.
Ces réunions aideront à peaufiner un projet revendicatif présenté dans ses grandes lignes à ces réunions et il suffira pour le porter de quelques annonces tonitruantes à la presse sur la menace de poursuite des actions de terrain.
Au total cela ne coûtera rien ou presque et permettra au mouvement de grossir. Certes les marchands de merguez de fin de manif vont y perdre mais, que voulez-vous, je suis un salaud de corporatiste.
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Excuse-moi mais je considère que la liberté d'expression ne se quémande pas. Quelle qu'ait été ton action dans cette évolution des responsables de ce site, ce n'est pas à moi de te remercier mais à eux puisqu'alors cela voudrait dire que tu leur as ouvert les yeux sur un comportement pour le moins inadmissible.
Quant à décourager les collègues, je pense que ceux qui les poussent à l'échec d'un mouvement mal organisé sont les vrais responsables d'un découragement qui risque de plomber la profession pour longtemps.
Pour ma part, je propose des actions qui ont fait leurs preuves quand les manif ont surtout démontré leur inefficacité.
Quant à décourager les collègues, je pense que ceux qui les poussent à l'échec d'un mouvement mal organisé sont les vrais responsables d'un découragement qui risque de plomber la profession pour longtemps.
Pour ma part, je propose des actions qui ont fait leurs preuves quand les manif ont surtout démontré leur inefficacité.
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Nightingale a écrit :
D'autant plus que les 12 et 13 mars auront lieu les Jepu au Cnit ,donc présence importante d'Iade de toute la France ces jours là.pour le 11 si d'ici là pas d'ouverture, je ne me fais que le relais de nopal, mais on peut toujours aller faire un sitting devant chez roselyne!! en marge de la manif ou après que celle ci ait defilée???
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Ce que tu décris me fait penser à la messe dans les campagnes. Tout le monde va sur la place de l'église, les femmes entrent dans l'église et les mecs vont au bistrot en face.
En clair faut venir au JEPU à condition de ne pas aller aux communications.
Je suis certain que l'on doit pouvoir organiser une réunion et y venir pour ce à quoi elle appelle plutôt que de parasiter (et donc de valider) une réunion où nous sommes mal considérés pour y faire ce à quoi le rendez-vous n'est pas prévu.
En clair faut venir au JEPU à condition de ne pas aller aux communications.
Je suis certain que l'on doit pouvoir organiser une réunion et y venir pour ce à quoi elle appelle plutôt que de parasiter (et donc de valider) une réunion où nous sommes mal considérés pour y faire ce à quoi le rendez-vous n'est pas prévu.
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Je ne suis pas atteint du syndrome de Stockholm. Je ne suis pas responsable de la haine que nous portent les instances MAR et, au quotidien je remarque que la reconnaissance de mes compétences est meilleure entre midi et deux et après 16 heures.
Les MAR m'aiment bien, surtout si je m'occupe du malade pendant qu'ils sont au café.
Je ne prend pas une caresse pour de l'amour.
Les MAR m'aiment bien, surtout si je m'occupe du malade pendant qu'ils sont au café.
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j'étais aux JEPU l'an dernier, c'éyait effectivement une invitation pour faire plaisir aux IADE , dire qu'ils existent, parce qu'en effet nous n'avions pas le droit d'accès à toutes les communications !
je n'y remettrais plus les pieds.
si le mot : "discrimination" vous parle, allez aux JEPU ,vous comprendrez
je n'y remettrais plus les pieds.
si le mot : "discrimination" vous parle, allez aux JEPU ,vous comprendrez
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Chez nous c'est pareil, on s'entend bien avec nos MAR, mais c'est pareil on a des compétences a horaires variables, on peut passer de l'ignare qui ne touche a rien au Dieu qui gère tout: "on est des grands"Eric Nounours a écrit :Je ne suis pas atteint du syndrome de Stockholm. Je ne suis pas responsable de la haine que nous portent les instances MAR et, au quotidien je remarque que la reconnaissance de mes compétences est meilleure entre midi et deux et après 16 heures.
Les MAR m'aiment bien, surtout si je m'occupe du malade pendant qu'ils sont au café.
Je ne prend pas une caresse pour de l'amour.
