Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Modérateur : Marc
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Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu’une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes.
Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin, réalisé dans des conditions normales, sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.
Comme les infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, les infirmières craignent que le remède risque d’être pire que le mal, et pensent qu’il faut savoir "raison garder". La pandémie peut causer une crise économique, et l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry AMOUROUX, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.
Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l’ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l’inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an !
Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d’Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l’OMS "Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l’ordre d’un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin." Source : http://www.who.int/csr/disease/swin...
Un amplificateur d’effet, l’adjuvant AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, pour les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroïdie, arthrite, sclérose en plaques, etc.).
Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature. La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d’intervalle.
1/3 des infirmières de NHS (National Health Service) en Grande Bretagne, refusent de se faire vacciner contre le H1N1. De même que la moitié des infirmières de Hong Kong, qui ont pourtant connues la pandémie de SRAS. Pour connaitre les intentions des infirmières de France vis à vis de leur propre vaccination contre la grippe H1N1, le Syndicat infirmier SNPI CFE-CGC lance une consultation aujourd’hui. Le résultat de ce sondage sera publié sur leur site prochainement.
Pour plus de détails, avec les sources OMS, INVS et HAS :
http://www.syndicat-infirmier.com/Vacci ... e-des.html
Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin, réalisé dans des conditions normales, sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.
Comme les infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, les infirmières craignent que le remède risque d’être pire que le mal, et pensent qu’il faut savoir "raison garder". La pandémie peut causer une crise économique, et l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry AMOUROUX, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.
Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l’ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l’inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an !
Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d’Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l’OMS "Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l’ordre d’un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin." Source : http://www.who.int/csr/disease/swin...
Un amplificateur d’effet, l’adjuvant AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, pour les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroïdie, arthrite, sclérose en plaques, etc.).
Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature. La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d’intervalle.
1/3 des infirmières de NHS (National Health Service) en Grande Bretagne, refusent de se faire vacciner contre le H1N1. De même que la moitié des infirmières de Hong Kong, qui ont pourtant connues la pandémie de SRAS. Pour connaitre les intentions des infirmières de France vis à vis de leur propre vaccination contre la grippe H1N1, le Syndicat infirmier SNPI CFE-CGC lance une consultation aujourd’hui. Le résultat de ce sondage sera publié sur leur site prochainement.
Pour plus de détails, avec les sources OMS, INVS et HAS :
http://www.syndicat-infirmier.com/Vacci ... e-des.html
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Re: Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Cette déclaration est le fruit d'une poignée de syndiqués qui se sont approprié les moyens de communication du syndicat, ou bien est-ce une décision collégiale, du comité de direction, ou après consultation de la base ?SNPI syndicat infirmier a écrit :Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC [...]
Merci, j'y compte bien. Mais n'oublions pas que nous faisons aussi partie d'un tout : d'une part, la population de notre pays, mais aussi le corps de santé.SNPI syndicat infirmier a écrit :chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N
Et pour les décisions de santé publique, on ne considère pas seulement l'aspect individuel. Mais pire encore, aucun individu ne peut, à lui seul, prétendre savoir ce qui sera bon pour la population.
Donc, à moins qu'on m'aie menti, ça n'est pas le rôle des syndicats, fussent-ils d'infirmiers, de faire des préconisations concernant la santé publique.
De plus en plus grave... Voilà qu'un syndicat infirmier invente des complications liées à un vaccin qui n'existe pas encore.SNPI syndicat infirmier a écrit :d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.
C'est grave à triple titre :
-rien ne permet de l'affirmer ; toutes les associations qui dénigrent les vaccins sont plus proches des mouvements sectaires que du raisonnement scientifique ;
-du fait de leur appartenance à la profession infirmière, une partie de la population peut donner du crédit à cet avis, alors que la ou les personnes qui l'émettent n'ont aucunement les qualifications pour ;
-et enfin, le dernier risque est d'essuyer un démenti fracassant de la part d'autorités elles tout à fait autorisées et avec des moyens de communications puissants, ce qui ferait, par effet d'amalgame, passer toute la profession infirmière pour des cons.
À ma connaissance, le tamiflu n'a pas fait la preuve de son intérêt. Vous ne lancez pas de campagne contre l'administration du tamiflu ? Vous n'incitez pas à la méfiance vis-à-vis d'un traitement peu éprouvé ?SNPI syndicat infirmier a écrit :[...] l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu)
Faites une recherche au sujet de cette information. Curieusement, ça renvoie principalement vers le snpi. Bref, à part chez vous, chez qui peut-on vérifier cette information ?SNPI syndicat infirmier a écrit :1/3 des infirmières de NHS[...] refusent de se faire vacciner contre le H1N1.
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Qu'est ce que c'est que ce communiqué du SNPI ?
Quelle honte, la profession infirmière avait bien besoin d'un tel torchon pour assurer sa crédibilité. On frise même la diffamation envers les labo, il n'y aucun argument scientifique pour etayer les propos du syndicat.
SNPI s'est pris pour une société savante ?
Quelle honte, la profession infirmière avait bien besoin d'un tel torchon pour assurer sa crédibilité. On frise même la diffamation envers les labo, il n'y aucun argument scientifique pour etayer les propos du syndicat.
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http://pharmacritique.20minutes-blogs.f ... .html#more
Voila effectivement un article bien fait, et le pedigré de l'auteur le rend peu soupçonnable de méconnaitre le sujet...
Vaccination de masse inutile donc et peut etre meme risquée....mais la vaccination des personnels de santé ?
Me vacciner contre la grippe me sert principalement à ne pas risquer de contaminer les patients (par définition en état de faiblesse puisqu'hospitalisé et/ou opéré)...en plus je n'ai jamais la grippe!
Personnellement je ne ferai pas vacciner mes enfants et je fais confiance à leurs anticorps, mais je ne suis pas loin de penser que NOUS devrions tous (personnels soignants) nous faire vacciner pour ne pas etre vecteur (si tant est que le vaccin soit efficace évidement...)
Voila effectivement un article bien fait, et le pedigré de l'auteur le rend peu soupçonnable de méconnaitre le sujet...
Vaccination de masse inutile donc et peut etre meme risquée....mais la vaccination des personnels de santé ?
Me vacciner contre la grippe me sert principalement à ne pas risquer de contaminer les patients (par définition en état de faiblesse puisqu'hospitalisé et/ou opéré)...en plus je n'ai jamais la grippe!
Personnellement je ne ferai pas vacciner mes enfants et je fais confiance à leurs anticorps, mais je ne suis pas loin de penser que NOUS devrions tous (personnels soignants) nous faire vacciner pour ne pas etre vecteur (si tant est que le vaccin soit efficace évidement...)
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Je pense que le problème n'est pas là. Actuellement, les avis sont partagés sur la grippe A, sur les antiviraux et sur la vaccination. Je ne prétends nullement détenir la vérité. La multiplication des sources d'informations et la possibilité pour de nombreuses personnes de nombreuses nationalités d'émettre des avis fait qu'il est difficile de se faire un avis.
Ce qui m'ennuie, c'est que ça n'est pas le rôle d'un syndicat infirmier de se mêler de ça. Attention, je ne dis pas qu'il faut gober tout ce qu'on raconte et exécuter les ordres sans réfléchir. Je trouve tout à fait louable de se poser des questions, et surtout de les poser aux différentes personnes compétentes et aux autorités. Je suis également d'accord avec le fait que si le projet national est de réaliser une vaccination de masse, il faut discuter avec les ide, qui y participeront de façon active.
Mais là, un syndicat émet un avis assez tranché. Et ça n'est pas son rôle.
Ce qui m'ennuie, c'est que ça n'est pas le rôle d'un syndicat infirmier de se mêler de ça. Attention, je ne dis pas qu'il faut gober tout ce qu'on raconte et exécuter les ordres sans réfléchir. Je trouve tout à fait louable de se poser des questions, et surtout de les poser aux différentes personnes compétentes et aux autorités. Je suis également d'accord avec le fait que si le projet national est de réaliser une vaccination de masse, il faut discuter avec les ide, qui y participeront de façon active.
Mais là, un syndicat émet un avis assez tranché. Et ça n'est pas son rôle.
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Vous avez du mal lire le texte :Yves Benisty a écrit : Mais là, un syndicat émet un avis assez tranché. Et ça n'est pas son rôle.
chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1
"Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes"
Le SNPI ne donne pas de consigne sur la vaccination H1N1, mais renvoi au libre arbitre, pour prendre une décision personnelle, en toute connaissance de cause
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Re: Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Vous n'avez pas du bien lire le texte :Yves Benisty a écrit : toutes les associations qui dénigrent les vaccins sont plus proches des mouvements sectaires que du raisonnement scientifique ;
le SNPI n'est pas contre les vaccination, d'ailleurs il invite dans ce texte la population à se faire vacciner contre la grippe saisonnière
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Re: Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Dépêche de l'agence de presse APM International :Yves Benisty a écrit :
le dernier risque est d'essuyer un démenti fracassant de la part d'autorités elles tout à fait autorisées et avec des moyens de communications puissants, ce qui ferait, par effet d'amalgame, passer toute la profession infirmière pour des cons.
Grippe A(H1N1): le CTV aimerait disposer d'un vaccin sans adjuvant pour certaines catégories de personnes
PARIS, 31 août 2009 (APM) - Le Comité technique des vaccinations (CTV) souhaiterait pouvoir disposer d'un vaccin sans adjuvant contre la grippe A(H1N1) pour certaines catégories de personnes, a-t-on appris lundi auprès de son président, le Pr Daniel Floret.
Les adjuvants sont des substances qui sont ajoutées à certains vaccins pour stimuler le système immunitaire et permettent d'économiser les antigènes vaccinaux, rappelle-t-on.
Sachant qu'il pourrait exister "un risque théorique" que les adjuvants puissent provoquer l'apparition de maladies auto-immunes, le CTV souhaiterait que certaines personnes puissent bénéficier de vaccins contre la grippe A(H1N1) sans adjuvant, ajoute le spécialiste.
Ces personnes sont les nourrissons -au système immunitaire immature-, les femmes enceintes, qui ont un système immunitaire modifié, et les patients souffrant de pathologies auto-immunes. Mais cette recommandation ne signifie pas qu'il faudra exclure l'utilisation de vaccins adjuvantés, note le président du CTV.
Concernant l'avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) attendu sur les populations à vacciner en priorité, le Pr Floret précise qu'il sera rendu lundi 7 septembre, à partir de propositions du CTV qui lui seront formulées jeudi.
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Re: Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières
Avez vous bien cherché ?Yves Benisty a écrit :Faites une recherche au sujet de cette information. Curieusement, ça renvoie principalement vers le snpi. Bref, à part chez vous, chez qui peut-on vérifier cette information ?SNPI syndicat infirmier a écrit :1/3 des infirmières de NHS[...] refusent de se faire vacciner contre le H1N1.
http://www.newstin.fr/tag/fr/141992945
http://www.lepoint.fr/actualites-scienc ... 5/0/371501
http://www.apmnews.com/story.php?numero=192911
http://www.latribune.fr/depeches/associ ... ciner.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... ence_.html
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Article paru le 01.09.09 sur le site JIM.fr Journal d'Informations Médicales :
Polémique sur les risques de Guillain-Barré avec une vaccination massive contre la grippe A
Paris, le 1er septembre. Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI, CFE-CGC) estime qu’ « une vaccination massive, contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes (…), l’adjuvant AS03 qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle ».
En clair, le rapport bénéfice/risques ne penche pas du côté de la vaccination selon le syndicat qui craint l’apparition de maladies auto-immunes notamment neurologiques comme le syndrome de Guillain-Barré. Selon le CDC d’Atlanta, un tel syndrome a été identifié en 1976 aux Etats-Unis chez 500 patients (avec 30 décès) lors d’une campagne de vaccination contre la grippe porcine (qui a dû être interrompue après que 40 millions d’américains aient été vaccinés).
Le secrétaire général du SNPI, Thierry Amouroux, souligne qu’« injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes ».
Les infirmières de Grande-Bretagne et de Hong-Kong pas prêtes à se faire vacciner
Le SNPI fait écho à une récente étude réalisée par des chercheurs en santé publique de Hong-Kong et publiée en ligne la semaine dernière par le British Medical Journal (BMJ) qui montre que sur 2 255 personnes du domaine hospitalier interrogées en mai dernier, 47,9 % d’entre elles ne sont pas prêtes à recevoir le vaccin contre la grippe A (H1/N1).
De la même façon, au Royaume-Uni, selon une enquête publiée il y a une semaine par la revue britannique Nursing Times, 30 % des 1 500 infirmières interrogées refuseraient de se faire vacciner contre la grippe A et 33 % seraient encore indécises.
Plus près de nous, sur le Jim, un sondage sur ce sujet (« Allez vous vous faire vacciner contre la grippe A (H1N1) dès l’AMM du vaccin ? ») mis en ligne dans la semaine du 23 au 30 juillet dernier avait recueilli 626 votes. Les résultats ont montré que 33 % des votants n’étaient pas prêts à se faire vacciner.
Enfin, les sociétés françaises de réanimation (Srlf et Sfar) et l´Espace éthique de l´Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont mis en ligne leur propre sondage et qui vise à connaître l´opinion de tous les soignants sur les modalités de la campagne de vaccination contre le virus A(H1N1). Il est anonyme et disponible à cette adresse avec le mot de passe « h1vaccins ». La clôture de l’enquête a été fixée au 6 septembre 2009. Les résultats seront transmis au Haut conseil de la santé publique (Hcsp), qui doit rendre son avis sur la stratégie vaccinale et notamment les groupes prioritaires le 7 septembre prochain.
Pas de risques selon l’Agence Européenne du médicament
Citée par Andrew Hayward de l´université de Birmingham dans l’éditorial accompagnant l’article publié par le BMJ, l’Agence européenne du médicament estime que « des dizaines d´années d´expérience d´insertion d´une nouvelle souche dans un vaccin avec la grippe saisonnière, comme cela se fera avec le changement d´H5N1 vers H1N1 dans le vaccin prépandémique, ne devrait pas substantiellement affecter la sécurité et le niveau de protection ».
Mais, dans Le Monde daté du 20 août dernier, Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), expliquait être « tout à fait consciente du risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré chez les sujets vaccinés contre la grippe ». « Nous suivrons attentivement l’évolution du nombre de Guillain-Barré en cas de pandémie et de vaccination massive », a –t-elle assuré.
Une démarche encouragée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a expliqué il y a plusieurs semaines déjà que « par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d’innocuité et d’efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer ». Pour autant, l’OMS, l’Afssaps et le Ministère de la Santé assurent que la qualité des vaccins n’en sera pas affectée.
Source : http://www.jim.fr
Polémique sur les risques de Guillain-Barré avec une vaccination massive contre la grippe A
Paris, le 1er septembre. Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI, CFE-CGC) estime qu’ « une vaccination massive, contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes (…), l’adjuvant AS03 qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle ».
En clair, le rapport bénéfice/risques ne penche pas du côté de la vaccination selon le syndicat qui craint l’apparition de maladies auto-immunes notamment neurologiques comme le syndrome de Guillain-Barré. Selon le CDC d’Atlanta, un tel syndrome a été identifié en 1976 aux Etats-Unis chez 500 patients (avec 30 décès) lors d’une campagne de vaccination contre la grippe porcine (qui a dû être interrompue après que 40 millions d’américains aient été vaccinés).
Le secrétaire général du SNPI, Thierry Amouroux, souligne qu’« injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes ».
Les infirmières de Grande-Bretagne et de Hong-Kong pas prêtes à se faire vacciner
Le SNPI fait écho à une récente étude réalisée par des chercheurs en santé publique de Hong-Kong et publiée en ligne la semaine dernière par le British Medical Journal (BMJ) qui montre que sur 2 255 personnes du domaine hospitalier interrogées en mai dernier, 47,9 % d’entre elles ne sont pas prêtes à recevoir le vaccin contre la grippe A (H1/N1).
De la même façon, au Royaume-Uni, selon une enquête publiée il y a une semaine par la revue britannique Nursing Times, 30 % des 1 500 infirmières interrogées refuseraient de se faire vacciner contre la grippe A et 33 % seraient encore indécises.
Plus près de nous, sur le Jim, un sondage sur ce sujet (« Allez vous vous faire vacciner contre la grippe A (H1N1) dès l’AMM du vaccin ? ») mis en ligne dans la semaine du 23 au 30 juillet dernier avait recueilli 626 votes. Les résultats ont montré que 33 % des votants n’étaient pas prêts à se faire vacciner.
Enfin, les sociétés françaises de réanimation (Srlf et Sfar) et l´Espace éthique de l´Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont mis en ligne leur propre sondage et qui vise à connaître l´opinion de tous les soignants sur les modalités de la campagne de vaccination contre le virus A(H1N1). Il est anonyme et disponible à cette adresse avec le mot de passe « h1vaccins ». La clôture de l’enquête a été fixée au 6 septembre 2009. Les résultats seront transmis au Haut conseil de la santé publique (Hcsp), qui doit rendre son avis sur la stratégie vaccinale et notamment les groupes prioritaires le 7 septembre prochain.
Pas de risques selon l’Agence Européenne du médicament
Citée par Andrew Hayward de l´université de Birmingham dans l’éditorial accompagnant l’article publié par le BMJ, l’Agence européenne du médicament estime que « des dizaines d´années d´expérience d´insertion d´une nouvelle souche dans un vaccin avec la grippe saisonnière, comme cela se fera avec le changement d´H5N1 vers H1N1 dans le vaccin prépandémique, ne devrait pas substantiellement affecter la sécurité et le niveau de protection ».
Mais, dans Le Monde daté du 20 août dernier, Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), expliquait être « tout à fait consciente du risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré chez les sujets vaccinés contre la grippe ». « Nous suivrons attentivement l’évolution du nombre de Guillain-Barré en cas de pandémie et de vaccination massive », a –t-elle assuré.
Une démarche encouragée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a expliqué il y a plusieurs semaines déjà que « par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d’innocuité et d’efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer ». Pour autant, l’OMS, l’Afssaps et le Ministère de la Santé assurent que la qualité des vaccins n’en sera pas affectée.
Source : http://www.jim.fr
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Il est plus facile pour SNPI et son président de faire une revue de presse et une compilation d'articles sur la grippe, plutôt que de parler des conditions de travail et de rémunérations de la profession.
Curieux et malsain mélange des genres. Le SNPI n'a aucune validité scientifique (et aucune crédibilté) pour émettre de tels avis. Son avis sur la faible dangerosité de la grippe ne s'appuie sur rien et fait fi des complications que celle ci entraîne chez les patients à risque.
J'aime bcp M amouroux qui s'insurge contre "les discours alarmistes" alors que son syndicat met en garde contre des "maladies auto immunes (?) " pouvant être provoqué par un vaccin qui n'existe pas encore. Et sur quelles bases scientifiques s'appuie t'il ? Sur une campagne de 1976 ? Et pourquoi pas la grippe espagnole tant qu'à faire ?
Curieux et malsain mélange des genres. Le SNPI n'a aucune validité scientifique (et aucune crédibilté) pour émettre de tels avis. Son avis sur la faible dangerosité de la grippe ne s'appuie sur rien et fait fi des complications que celle ci entraîne chez les patients à risque.
J'aime bcp M amouroux qui s'insurge contre "les discours alarmistes" alors que son syndicat met en garde contre des "maladies auto immunes (?) " pouvant être provoqué par un vaccin qui n'existe pas encore. Et sur quelles bases scientifiques s'appuie t'il ? Sur une campagne de 1976 ? Et pourquoi pas la grippe espagnole tant qu'à faire ?
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salut loulig
je t'invite à lire toutes les études sorties sur un vaccin qui existe bel et bien.
ce n'est peut etre pas le role du snpi de parler de ce vaccin mais il ne s'inspire pas de ses propres recherches , au contraire il cite des references.
ce vaccin n'est pas fiable et c'est prouvé, allez vous documenter.
ce vaccin va etre tester à l'echelle humaine tout simplement parcequ'ils ont shunter des phases test.
ce serait plutôt au gouvernement d'alerter la population mais pour les labo le profit pour pres de 100 millions de doses distribuées est considerable.
vous penser que l'etre humain est au centre des débats ? soyer justement plus critique et posez vous la question pourquoi R bachelot du reste pharmacienne de profession ne soit pas un peu plus prudente ?
n'avez vous pas plutôt peur que l'on vous diseent " le vaccin n'est pas au point donc on ne le distribue pas !
pourquoi faut il plusieurs année pour obtenir une AMM pour un traitement quelconque ?
comment se fait il que ce pseudo vaccin ait obtenu l'AMM en 6 mois ? est ce parcequ'il y a un caractere d'urgence ou est ce que le gateau est important ?
lisez les articles : < 18 mois et > 65 ans = 0% d'efficacité . entre 18 mois et 65 ans = 6 % d'efficacité
alors que voulez vous 40 ° pendant 48 h ou une maladie auto immune à vie : ça vaut quelques secondes de réflexions ?
je t'invite à lire toutes les études sorties sur un vaccin qui existe bel et bien.
ce n'est peut etre pas le role du snpi de parler de ce vaccin mais il ne s'inspire pas de ses propres recherches , au contraire il cite des references.
ce vaccin n'est pas fiable et c'est prouvé, allez vous documenter.
ce vaccin va etre tester à l'echelle humaine tout simplement parcequ'ils ont shunter des phases test.
ce serait plutôt au gouvernement d'alerter la population mais pour les labo le profit pour pres de 100 millions de doses distribuées est considerable.
vous penser que l'etre humain est au centre des débats ? soyer justement plus critique et posez vous la question pourquoi R bachelot du reste pharmacienne de profession ne soit pas un peu plus prudente ?
n'avez vous pas plutôt peur que l'on vous diseent " le vaccin n'est pas au point donc on ne le distribue pas !
pourquoi faut il plusieurs année pour obtenir une AMM pour un traitement quelconque ?
comment se fait il que ce pseudo vaccin ait obtenu l'AMM en 6 mois ? est ce parcequ'il y a un caractere d'urgence ou est ce que le gateau est important ?
lisez les articles : < 18 mois et > 65 ans = 0% d'efficacité . entre 18 mois et 65 ans = 6 % d'efficacité
alors que voulez vous 40 ° pendant 48 h ou une maladie auto immune à vie : ça vaut quelques secondes de réflexions ?
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Il y a justement une différence de taille entre exercer son libre arbitre en tant qu'individu et émettre des avis quand on en a pas les compétences.
Le SNPI a autant de légitimité scientifique "à craindre des maladies auto immunes" que le syndicats des dermatologues à émettre des avis sur la sécurité des sites d'anesthésie.
Le SNPI a autant de légitimité scientifique "à craindre des maladies auto immunes" que le syndicats des dermatologues à émettre des avis sur la sécurité des sites d'anesthésie.
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