Mobilisation des eleves IA pour la reconnaissance master
Modérateur : Marc
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Il faut ajouter l'ouverture d'une vraie réflexion sur le passage en profession médicale à responsabilité limitée de cette profession puisque je constate que c'est ce qui se passe dans la réalité.
Celle ci s'accompagnerait d'une réelle reconnaissance des compétences et d'une revalorisation salariale.
Celle ci s'accompagnerait d'une réelle reconnaissance des compétences et d'une revalorisation salariale.
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- Ouilliam
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Par contre pour la profession médicale à responsabilité limitée, nous allons nous heurter à la SFAR en plus du gouvernement.
Quelle serait la continuité entre IDE et IADE?la passerelle entre IDE paramedical et IADE médical?
Il faut également faire attention à ne pas etre perdant ; c est à dire à voir un nouveau texte débarqué stipulant nos actes comme celui IDE et les limitant, où nous perdrions notre autonomie.
Je ne suis pas contre un texte, mais il ne faut pas que nous soyons perdant.
C est également ça notre profession, notre autonomie, notre pouvoir de decision, la possibilité d effectuer sans appeler le MAR toutes les 2 secondes.
Mais il faut y croire , il faut que ca évolue.
Les blocs ne pourront tourner longtemps de cette facon.
Il y aura un moment où les mentalités francaises devront évolués et admettre que les IADE sont essentiels et qu ils doivent etre reconnus.
Ca peut etre long mais faut y croire.
Quelle serait la continuité entre IDE et IADE?la passerelle entre IDE paramedical et IADE médical?
Il faut également faire attention à ne pas etre perdant ; c est à dire à voir un nouveau texte débarqué stipulant nos actes comme celui IDE et les limitant, où nous perdrions notre autonomie.
Je ne suis pas contre un texte, mais il ne faut pas que nous soyons perdant.
C est également ça notre profession, notre autonomie, notre pouvoir de decision, la possibilité d effectuer sans appeler le MAR toutes les 2 secondes.
Mais il faut y croire , il faut que ca évolue.
Les blocs ne pourront tourner longtemps de cette facon.
Il y aura un moment où les mentalités francaises devront évolués et admettre que les IADE sont essentiels et qu ils doivent etre reconnus.
Ca peut etre long mais faut y croire.
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Salut,$@int0 sinon a écrit :ah bon et pourquoi les IADE ne devraient pas faire grève et ne seraient pas concernés ? alors il y a ceux d'après 2002 et d'avant 2009 ?
un vieux sage a dit l'union fait la force...
et si tu crois que les IADEs sont tous heureux de la situation, c'est faux.
en faisant grève à l'école, on peut te causer des soucis... nombre d'heures de formation pas atteint pour présenter le DE, problèmes administratifs, etc... et puis ça va faire combien de personnes: un max de 150 à Paris pour crier devant le bureau de Bachelor Academy ? J'ai connu ça à l'époque où on revendiquait le même salaire que nos ainés en 2002... et plouf..
on a vraiment besoin d'être tous ensemble.
la grève avec les IADE touchera bien plus: grève au bloc et par là même impossibilité d'encadrement des EIADES (chez nous, on les renvoie systématiquement à l'école les jours de grève). L'impact est autrement plus large et médiatique.
Désolé je voulais dire l'inverse de ce que j'ai tapé !!! Je pense qu'il faudrait justement le soutien des IADE pour que la grève ne soit un feu de paille ! Mea culpa !
- Tartiflette
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Les volontaires EIA ou IA pour relayer les infos localement sont invités a se manifester ici : http://www.laryngo.com/phpBB2/viewtopic.php?t=3113
Ce topic est dédié aux discussions/débats/propositions sur le mouvement
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ne rêve pas trop car ces vieilles peaux de la sfar ne te laisseront rien car leur diplôme perdra de sa valeur à leurs yeux et puis qui est avant dieuOuilliam a écrit :Par contre pour la profession médicale à responsabilité limitée, nous allons nous heurter à la SFAR en plus du gouvernement.
Quelle serait la continuité entre IDE et IADE?la passerelle entre IDE paramedical et IADE médical?
Il faut également faire attention à ne pas etre perdant ; c est à dire à voir un nouveau texte débarqué stipulant nos actes comme celui IDE et les limitant, où nous perdrions notre autonomie.
Je ne suis pas contre un texte, mais il ne faut pas que nous soyons perdant.
C est également ça notre profession, notre autonomie, notre pouvoir de decision, la possibilité d effectuer sans appeler le MAR toutes les 2 secondes.
Mais il faut y croire , il faut que ca évolue.
Les blocs ne pourront tourner longtemps de cette facon.
Il y aura un moment où les mentalités francaises devront évolués et admettre que les IADE sont essentiels et qu ils doivent etre reconnus.
Ca peut etre long mais faut y croire.
les médecins toutes spécialités confondues
- Tartiflette
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Oh non tu restes ! Avec moi, on est déjà 2 !totoro444 a écrit :Vous allez dire il joue sur les mots il est chiant. Mais si notre principale et première revendication est le niveau master peut-être pourrions-nous pour commencer par nous appeler Etudiant IA et non plus élève....
OK je sors....
Je n'étais déjà pas un "élève" infirmier mais un étudiant infirmier, alors je ne suis pas plus "élève" IADE... Si on veut revendiquer un master, commençons effectivement par ne plus s'auto appeler "élève" par pitié !

Sinon, si grève il y a lieu, ça coûte combien de louer un bus pour 30-40 personnes, étudiants de surcroit, pr monter sur Paris ? Réductions possibles ?
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Dans ce cas la faut que tout le monde arrete de rever, car je pense que c est ce que tout le monde recherche un peu.dipri a écrit :ne rêve pas trop car ces vieilles peaux de la sfar ne te laisseront rien car leur diplôme perdra de sa valeur à leurs yeux et puis qui est avant dieuOuilliam a écrit :Par contre pour la profession médicale à responsabilité limitée, nous allons nous heurter à la SFAR en plus du gouvernement.
Quelle serait la continuité entre IDE et IADE?la passerelle entre IDE paramedical et IADE médical?
Il faut également faire attention à ne pas etre perdant ; c est à dire à voir un nouveau texte débarqué stipulant nos actes comme celui IDE et les limitant, où nous perdrions notre autonomie.
Je ne suis pas contre un texte, mais il ne faut pas que nous soyons perdant.
C est également ça notre profession, notre autonomie, notre pouvoir de decision, la possibilité d effectuer sans appeler le MAR toutes les 2 secondes.
Mais il faut y croire , il faut que ca évolue.
Les blocs ne pourront tourner longtemps de cette facon.
Il y aura un moment où les mentalités francaises devront évolués et admettre que les IADE sont essentiels et qu ils doivent etre reconnus.
Ca peut etre long mais faut y croire.
les médecins toutes spécialités confondues
Peutetre que je me trompe ou que je vois trop gros.
Mais bon , c est juste une histoire de texte.Dans la realité vraie, nous faisons deja le job d un professionnel medical a responsabilité limitée.
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Voici une info trouvée sur infirmier.com :
http://www.infirmiers.com/actu/detail_a ... _news=1941
Actualités
L’ordre des infirmiers se positionne sur la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD)
Le 11 Mai 2009 - (Infirmiers.com) : Communiqué de presse de l'ordre national des infirmiers : Le 13 mars dernier à Clairefontaine le Président de la République a rappelé que la « France comptait 450 000 infirmiers, mais avec une densité moindre (7,7 pour 1 000 habitants) qu'en Allemagne (9,7) ou au Royaume-Uni (9,1) car, en France, le métier est moins attractif et il n'est pas reconnu au niveau universitaire ».
Le constat formulé est en effet très juste. Toutefois, le remède à cette situation peut-il tenir uniquement dans quelques aménagements salariaux et statutaires ?
Le Conseil national de l’ordre des infirmiers doute que ces mesures répondent, à elle seules, à la demande d'une reconnaissance légitime à laquelle aspire la profession infirmière dans son ensemble pour l’avenir.
La loi a fait de l’Ordre National des Infirmiers une institution privée chargée d’un service public pour réguler et soutenir l’exercice de la profession, au bénéfice des patients et de la santé publique. La volonté de réformer du politique s’inscrit dans un contexte européen favorable qui vise d’une part à développer la mobilité des professionnels qualifiés et d’autre part à favoriser l’accès à tout citoyen européen à une exigence de qualité des soins harmonisée.
Force est de constater que les récentes prises de postions émanant du Ministère de la santé ces dernières semaines sur l’avenir de la formation infirmière ne s’inscrivent pas, dans cette double optique, pour les infirmiers français et leur avenir Le Haut Conseil des Professions Paramédicales, HCPP, a donné son avis le 29 avril sur un projet d’arrêté relatif au diplôme d’Etat d’infirmier :
* Concernant son élaboration, ce projet repose en grande partie sur le référentiel d’activités, de
compétences et de formation élaboré par la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation
des Soins, antérieurement à la mise en place de l’Ordre National des Infirmiers.
* Concernant sa validation, il est essentiel de rappeler que le Haut Conseil des Professions
Paramédicales est composé pour moins d’un tiers de représentants de la profession infirmière
et qu’en conséquence, plus des trois quarts n’ont donc aucune expertise, ni légitimité
professionnelle pour l’entériner.
L’ordre a été invité in extremis à siéger au sein de cette instance - en attendant l’arrêté de nomination
-, mais n’a pas été associé à la mise au point de ce projet d’arrêté. En outre, il ne dispose d’aucun
droit de vote au sein du HCPP.
Or, le référentiel de formation constitue un sujet de préoccupation important des membres de notre
profession. Sa validation engagera pour longtemps, la formation des infirmiers, leur compétence et
leur revalorisation salariale.
Cette revalorisation légitime et attendue par la profession ne doit pas occulter le problème de fond : le référentiel de formation, en l’état actuel, est bien loin des réalités du terrain et des besoins des patients. Notamment, le choix d’une formation centrée sur un tutorat de terrain augmentera de facto la charge de travail des infirmiers en poste sans vérification du respect de la sécurité des patients. De même, ce référentiel refuse l’intégration de la formation infirmière à l'Université, confirmant encore une fois une exception française déplorable et incompréhensible. L’Ordre regrette que ce référentiel, plus soucieux de répondre à des besoins catégoriels, ne promeuve pas l’avenir de la profession dans son ensemble.
La réunion de synthèse des travaux sur l’intégration de la formation infirmière au dispositif licencemaster-doctorat qui s’est tenue au Ministère de la Santé et des Sports le 5 mai dernier confirme ces orientations.
* Lors de cette réunion, il a été confirmé le maintien du diplôme d’état avec la reconnaissance
d’un « grade » licence afin de « maintenir les IFSI dans un univers professionnel » et de
« préserver le tissu des IFSI »…
* Cette avancée a été qualifiée par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, DGES,
présente de « révolution pour la formation des infirmiers ». La volonté d’intégrer directement
la formation infirmière dans un cursus universitaire classique (comme cela est le cas dans de
nombreux pays européens) a été qualifiée de « solution juridiquement possible mais
extrêmement lourde, difficile et impossible à résoudre dès l’automne… »
* Aucune réponse n’a été apportée par la DGES à la question de l’ordre des infirmiers, sur
l’eurocompatiblité des ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) de la
formation Licence des infirmières. Cette reconnaissance des prestations d’études est pourtant
nécessaire pour assurer la mobilité des étudiants, les échanges professionnels et l’insertion de
notre formation dans l’évolution européenne.
* Les perspectives de Master présentées pour la profession restent très floues. Alors que la
DGES reconnait « la carence en recherche infirmière et le retard français en la matière » ces
hésitations ne peuvent occulter les limites du grade licence ne permettant pas d’accès direct
aux Masters et le refus de la mise en place d’un cursus de « sciences infirmières » à
l’université.
L’Ordre National des Infirmiers refuse que la profession infirmière ne se voie pas confirmée et
confortée dans son expertise et ses responsabilités soignantes spécifiques, sur le terrain comme à
travers son Ordre. Cette expertise est cruciale, jour et nuit, dans tous les lieux de nos exercices : nous avons pu voir à la fin de 2008 à quel point elle devait être mobilisée par les infirmiers, présents à leurs postes de travail. Cette expertise ne peut s’accommoder d’une gouvernance désinvolte à l’égard des valeurs, exigence, performance, professionnalisme et humanisme, qui sont celles des infirmiers et infirmières et qui les animent au quotidien.
L’expérience professionnelle de chacun des infirmiers nous le démontre : beaucoup reste à faire pour que l’avenir de l’infirmière et de l’infirmier français corresponde à la volonté politique pourtant
clairement affichée. Mais – force est de le constater – l’administration qui prépare cet avenir reste ancrée dans la vision passéiste d’un "personnel infirmier" à régenter dans un cadre d’exercice étriqué.
Il est urgent de prendre la mesure de la dimension experte, pourtant reconnue partout au niveau européen, qui conditionne la qualité et la sécurité des soins que nous prodiguons tous les jours. Faudra-t-il, dans ce projet comme dans d’autres, s’apercevoir trop tard des erreurs de perspectives commises par ses inspirateurs ?
Présidence
Courriel : ordre-infirmier.national@orange.fr
http://www.infirmiers.com/actu/detail_a ... _news=1941
Actualités
L’ordre des infirmiers se positionne sur la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD)
Le 11 Mai 2009 - (Infirmiers.com) : Communiqué de presse de l'ordre national des infirmiers : Le 13 mars dernier à Clairefontaine le Président de la République a rappelé que la « France comptait 450 000 infirmiers, mais avec une densité moindre (7,7 pour 1 000 habitants) qu'en Allemagne (9,7) ou au Royaume-Uni (9,1) car, en France, le métier est moins attractif et il n'est pas reconnu au niveau universitaire ».
Le constat formulé est en effet très juste. Toutefois, le remède à cette situation peut-il tenir uniquement dans quelques aménagements salariaux et statutaires ?
Le Conseil national de l’ordre des infirmiers doute que ces mesures répondent, à elle seules, à la demande d'une reconnaissance légitime à laquelle aspire la profession infirmière dans son ensemble pour l’avenir.
La loi a fait de l’Ordre National des Infirmiers une institution privée chargée d’un service public pour réguler et soutenir l’exercice de la profession, au bénéfice des patients et de la santé publique. La volonté de réformer du politique s’inscrit dans un contexte européen favorable qui vise d’une part à développer la mobilité des professionnels qualifiés et d’autre part à favoriser l’accès à tout citoyen européen à une exigence de qualité des soins harmonisée.
Force est de constater que les récentes prises de postions émanant du Ministère de la santé ces dernières semaines sur l’avenir de la formation infirmière ne s’inscrivent pas, dans cette double optique, pour les infirmiers français et leur avenir Le Haut Conseil des Professions Paramédicales, HCPP, a donné son avis le 29 avril sur un projet d’arrêté relatif au diplôme d’Etat d’infirmier :
* Concernant son élaboration, ce projet repose en grande partie sur le référentiel d’activités, de
compétences et de formation élaboré par la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation
des Soins, antérieurement à la mise en place de l’Ordre National des Infirmiers.
* Concernant sa validation, il est essentiel de rappeler que le Haut Conseil des Professions
Paramédicales est composé pour moins d’un tiers de représentants de la profession infirmière
et qu’en conséquence, plus des trois quarts n’ont donc aucune expertise, ni légitimité
professionnelle pour l’entériner.
L’ordre a été invité in extremis à siéger au sein de cette instance - en attendant l’arrêté de nomination
-, mais n’a pas été associé à la mise au point de ce projet d’arrêté. En outre, il ne dispose d’aucun
droit de vote au sein du HCPP.
Or, le référentiel de formation constitue un sujet de préoccupation important des membres de notre
profession. Sa validation engagera pour longtemps, la formation des infirmiers, leur compétence et
leur revalorisation salariale.
Cette revalorisation légitime et attendue par la profession ne doit pas occulter le problème de fond : le référentiel de formation, en l’état actuel, est bien loin des réalités du terrain et des besoins des patients. Notamment, le choix d’une formation centrée sur un tutorat de terrain augmentera de facto la charge de travail des infirmiers en poste sans vérification du respect de la sécurité des patients. De même, ce référentiel refuse l’intégration de la formation infirmière à l'Université, confirmant encore une fois une exception française déplorable et incompréhensible. L’Ordre regrette que ce référentiel, plus soucieux de répondre à des besoins catégoriels, ne promeuve pas l’avenir de la profession dans son ensemble.
La réunion de synthèse des travaux sur l’intégration de la formation infirmière au dispositif licencemaster-doctorat qui s’est tenue au Ministère de la Santé et des Sports le 5 mai dernier confirme ces orientations.
* Lors de cette réunion, il a été confirmé le maintien du diplôme d’état avec la reconnaissance
d’un « grade » licence afin de « maintenir les IFSI dans un univers professionnel » et de
« préserver le tissu des IFSI »…
* Cette avancée a été qualifiée par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur, DGES,
présente de « révolution pour la formation des infirmiers ». La volonté d’intégrer directement
la formation infirmière dans un cursus universitaire classique (comme cela est le cas dans de
nombreux pays européens) a été qualifiée de « solution juridiquement possible mais
extrêmement lourde, difficile et impossible à résoudre dès l’automne… »
* Aucune réponse n’a été apportée par la DGES à la question de l’ordre des infirmiers, sur
l’eurocompatiblité des ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) de la
formation Licence des infirmières. Cette reconnaissance des prestations d’études est pourtant
nécessaire pour assurer la mobilité des étudiants, les échanges professionnels et l’insertion de
notre formation dans l’évolution européenne.
* Les perspectives de Master présentées pour la profession restent très floues. Alors que la
DGES reconnait « la carence en recherche infirmière et le retard français en la matière » ces
hésitations ne peuvent occulter les limites du grade licence ne permettant pas d’accès direct
aux Masters et le refus de la mise en place d’un cursus de « sciences infirmières » à
l’université.
L’Ordre National des Infirmiers refuse que la profession infirmière ne se voie pas confirmée et
confortée dans son expertise et ses responsabilités soignantes spécifiques, sur le terrain comme à
travers son Ordre. Cette expertise est cruciale, jour et nuit, dans tous les lieux de nos exercices : nous avons pu voir à la fin de 2008 à quel point elle devait être mobilisée par les infirmiers, présents à leurs postes de travail. Cette expertise ne peut s’accommoder d’une gouvernance désinvolte à l’égard des valeurs, exigence, performance, professionnalisme et humanisme, qui sont celles des infirmiers et infirmières et qui les animent au quotidien.
L’expérience professionnelle de chacun des infirmiers nous le démontre : beaucoup reste à faire pour que l’avenir de l’infirmière et de l’infirmier français corresponde à la volonté politique pourtant
clairement affichée. Mais – force est de le constater – l’administration qui prépare cet avenir reste ancrée dans la vision passéiste d’un "personnel infirmier" à régenter dans un cadre d’exercice étriqué.
Il est urgent de prendre la mesure de la dimension experte, pourtant reconnue partout au niveau européen, qui conditionne la qualité et la sécurité des soins que nous prodiguons tous les jours. Faudra-t-il, dans ce projet comme dans d’autres, s’apercevoir trop tard des erreurs de perspectives commises par ses inspirateurs ?
Présidence
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Ce qui démontre, si besoin était, que la reconnaissance de notre spécialisation n'est pas dans les tuyaux. Et qu'elle ne peut pas l'être... puisque, semble-t-il, elle n'a été évoquée par aucune des parties présentes ! Comme je vous disais plus haut, l'ordre a, hélas, d'autres chats à fouetter que la défense d'une poignée de spécialisés. Comptons donc sur nous-même.* Les perspectives de Master présentées pour la profession restent très floues. Alors que la
DGES reconnait « la carence en recherche infirmière et le retard français en la matière » ces
hésitations ne peuvent occulter les limites du grade licence ne permettant pas d’accès direct
aux Masters et le refus de la mise en place d’un cursus de « sciences infirmières » à
l’université.
Espérons que ça motive ceux qui restent encore silencieux sur le sujet ;)
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"La loi a fait de l’Ordre National des Infirmiers une institution privée chargée d’un service public pour réguler et soutenir l’exercice de la profession, au bénéfice des patients et de la santé publique."
Il va être dur de négocier la même chose pour les IADE, sachant qu'on fait déjà partie de l'ONI :)
Ne mettons pas la charrue avant la SFAR (oupss...)
Bref, tachons d'exister par nous même déjà, communiquons entre nous, cad entre professionnels et étudiants. Pour créer un ordre a part, il faut créer une profession a part, ce qui passe à mon avis par la reconnaissance de la compétence de prescription limitée. Et c'est là le plus épineux a réaliser (a part peut être nous rassembler).
Il ne suffira pas de crier et de raler, il faudra avancer des arguments solides, construits, et tenir bon. Pas facile, les toubibs jouent a ce jeu là depuis longtemps, et ont des racines très profondément ancrées dans les 'milieux autorisés' comme disait Coluche, c'est a dire, les milieux où on est pas et où les choses se décident.
Va falloir débarquer avec des billes, et des dossiers bien étudiés
Déjà que l'ONI est sur le banc des remplaçant...
Mais il sera plus difficile d'en sortir qu'il ne l'aurait été de ne pas y entrer...
Il va être dur de négocier la même chose pour les IADE, sachant qu'on fait déjà partie de l'ONI :)
Ne mettons pas la charrue avant la SFAR (oupss...)
Bref, tachons d'exister par nous même déjà, communiquons entre nous, cad entre professionnels et étudiants. Pour créer un ordre a part, il faut créer une profession a part, ce qui passe à mon avis par la reconnaissance de la compétence de prescription limitée. Et c'est là le plus épineux a réaliser (a part peut être nous rassembler).
Il ne suffira pas de crier et de raler, il faudra avancer des arguments solides, construits, et tenir bon. Pas facile, les toubibs jouent a ce jeu là depuis longtemps, et ont des racines très profondément ancrées dans les 'milieux autorisés' comme disait Coluche, c'est a dire, les milieux où on est pas et où les choses se décident.
Va falloir débarquer avec des billes, et des dossiers bien étudiés
Déjà que l'ONI est sur le banc des remplaçant...
Une fois que nous auront ce statut, nous seront à même se négocier une sortie de l'ONI et un organisme officiel propre.L’ordre a été invité in extremis à siéger au sein de cette instance - en attendant l’arrêté de nomination, mais n’a pas été associé à la mise au point de ce projet d’arrêté. En outre, il ne dispose d’aucun edroit de vote au sein du HCPP.
Mais il sera plus difficile d'en sortir qu'il ne l'aurait été de ne pas y entrer...
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Salut !
A ce jour, 9 écoles se sont manifestées ici sur ce sujet :
APHP, LA ROCHE SUR YON, LILLE, MARSEILLE, NANTES, ROUEN, STRASBOURG, TOULOUSE et GRENOBLE.
Bravo à elles !!!
Bien que ce soit étonnant, il semblerait donc que nous n'arrivions pas à toucher toutes les écoles via laryngo... (Ou bien qu'il y ait de grands timides ?) ;)
Ainsi ne se sont pas encore manifestées :
AMIENS, BESANCON, BORDEAUX, BREST, CAEN, CLERMONT FERRAND, DIJON, LIMOGES, LYON, MONTPELLIER, NANCY, NEUILLY SUR MARNE, NICE, POINTE A PITRE, POITIERS, REIMS, RENNES, SAINT GERMAIN EN LAYE, SAINT PIERRE DE LA REUNION, TOURS, Les écoles militaires : PARIS VAL DE GRACE et TOULON NAVAL
La porte est ouverte... Entrez donc ! On vous attend pour commencer les choses sérieuses !
Dans cette attente, je vous propose de les contacter par un autre moyen.
Nous pourrions adresser aux délégués de promo une lettre les informant du mouvement que nous mettons en place, afin de les inviter à passer l'info à l'ensemble de leur promo ... et à nous rejoindre dans la lutte pour la reconnaissance de nos études et la défense de notre profession.
L'idéal serait de pouvoir la poster en début de semaine prochaine au plus tard...
Qui serait motivé pour participer à sa réalisation ?
Si après ça il devait encore rester des récalcitrants, on essaiera autre chose ;)
A ce jour, 9 écoles se sont manifestées ici sur ce sujet :
APHP, LA ROCHE SUR YON, LILLE, MARSEILLE, NANTES, ROUEN, STRASBOURG, TOULOUSE et GRENOBLE.
Bravo à elles !!!
Bien que ce soit étonnant, il semblerait donc que nous n'arrivions pas à toucher toutes les écoles via laryngo... (Ou bien qu'il y ait de grands timides ?) ;)
Ainsi ne se sont pas encore manifestées :
AMIENS, BESANCON, BORDEAUX, BREST, CAEN, CLERMONT FERRAND, DIJON, LIMOGES, LYON, MONTPELLIER, NANCY, NEUILLY SUR MARNE, NICE, POINTE A PITRE, POITIERS, REIMS, RENNES, SAINT GERMAIN EN LAYE, SAINT PIERRE DE LA REUNION, TOURS, Les écoles militaires : PARIS VAL DE GRACE et TOULON NAVAL
La porte est ouverte... Entrez donc ! On vous attend pour commencer les choses sérieuses !
Dans cette attente, je vous propose de les contacter par un autre moyen.
Nous pourrions adresser aux délégués de promo une lettre les informant du mouvement que nous mettons en place, afin de les inviter à passer l'info à l'ensemble de leur promo ... et à nous rejoindre dans la lutte pour la reconnaissance de nos études et la défense de notre profession.
L'idéal serait de pouvoir la poster en début de semaine prochaine au plus tard...
Qui serait motivé pour participer à sa réalisation ?
Si après ça il devait encore rester des récalcitrants, on essaiera autre chose ;)
- Maxime
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