Au vu de ce tableau des rémunérations et à condition de vouloir "prospérer" dans une filière complètement inerte du point de vue revendicatif depuis 1991 (mis à part quelques clonies post comateuses à mettre sur le compte de la tentative de remise en cause récente des 35h à l'APHP) Il y a un sacré boulot effectivement mais y compris niveau syndical. En Écosse, on peut lire que faute de postes assez nombreux les Inf y pallient en effectuant Une pléthore d'heures Sup à l'origine de très bons salaires...tandis que dans notre beau pays de France la plupart des syndicats s'opposent à ces heures sup en imposant des limites en nombre / mois ou année.
Les raisons ? Elles économisent des postes budgétisés potentiels mais de toutes façon comme la politique fait qu'on ne crée plus de nouveaux postes, donc nous sommes pris entre deux feux, travailler en effectifs réduits et condamnés à ne pas faire trop d'heures sup grâce aux syndicats. Et puis dans la fonction publique ils n'aiment pas qu'une ou deux catégories s'en mettent dans les fouilles et ce par rapport aux autres, ....préféreraient ils qu'elles clamsent le bec ouvert? On peut se poser la question.
De plus en plus de personnels font des heures gratos du fait d'un système d'heures sup rigide et contraignant avec impossibilité de les récupérer et faute de création de postes!
De notre côté nous avons perdu pour beaucoup d'entre nous les gardes (une organisation qui fait encore ses preuves dans le corps medical) et donc le petit pactole supplémentaire qui va avec, aussi un peu pour ces raisons...
Posez-leur la question à Besançon...si on peut espérer un changement de cette mentalité qui date des années soixante dix...(influence PCF de l'époque?).