bonjour

je suis eia 2e annee, je commence a reflechir au sujet de mon tip
je m'interresse au fait que les iade ont tendance a eviter les alr et preferer les ag.
"En quoi la spécificité de l'alr influence t elle la surveillance et la prise en charge du patient en per opératoire par l iade?"

Qu'en pensez vous?

Bonjour
Etant un dinosaure du service, j'avoue que j'aimais bien les ALR, autant que les AG.

La différence résulte dans le fait que sous la pression de la SFAR, les MAR du service nous ne laissent plus réaliser certaines ALR.

Assurant la surveillance d'un geste dont ma participation est devenu nul, j'avoue que cela me gonfle vraiment.

Voilà voilou

Je rajouterais que plus on déresponsabilise, moins les personnes s'investissent.
CQFD

bonsoir Bruno,

quelles A.L.R réalisiez vous autrefois?

Même avis que Bruno

Un MAR m'avait proposé de m'apprendre a faire les ilio-fasciaux du temps où j'étais a mi temps en traumato-orthopédie. J'ai refusé car je n'en aurait jamais fait assez souvent pour être au point. Mais plus globalement, c'est vrai que sauf exceptions, ça n'est pas notre cœur de métier au quotidien pour la plupart d'entre nous.

Peut être que l'échographie ouvrira de nouvelles portes...

Bruno huet a écrit :Bonjour
Etant un dinosaure du service, j'avoue que j'aimais bien les ALR, autant que les AG.

La différence résulte dans le fait que sous la pression de la SFAR, les MAR du service nous ne laissent plus réaliser certaines ALR.

Assurant la surveillance d'un geste dont ma participation est devenu nul, j'avoue que cela me gonfle vraiment.

Voilà voilou

Il n'y a pas que la SFAR, pas d'aval de l'Académie de Médecine, et le fait, qui se résume surtout à l' absence d'une formation pratique reconnue et validante.

Au vu de notre décret de compétences nous pourrions faire des ALR sauf à pouvoir placer un catheter, mais le fait que l'enseignement ne soit pas en phase avec le décret est un frein puissant, la responsabilité va donc plutôt à l'encontre de l'IADE qui la pratiquerait.

Nous sommes des "petites mains" qu'on le veuille ou non...et à la merci de la discipline anesthésique médicale qui serait sensée nous former...

A ce titre j'invite à consulter le résumé pps par F. Paillard des "deuxièmes Assises IADE" (à chercher via Google), organisées "malencontrueusement" par Bruno Franceschi et Philippe Lamarche
à laquelle le SNIA , évidemmment et à l'instar des premières Assises, n'a (évidemment) pas daigné répondre à l'invitation, vous comprendrez dès lors les intrications ALR /décret...et beaucoup d'autres choses.

Le rôle dévolu à l'IADE pour l'IALR, d'un point de vue légal, n'est pas, en soi, très euphorisant...Pour la petite histoire, la SFAR a convulsé dés la parution du décret de compétences en janvier 2002 ...alors qu'elle avait été régulièrement consultée pour son élaboration...comprendra qui pourra.

Cela laisse l'occasion de "coincer la bulle" en lisant un bon polar!

On sent l'expérience...

Parfois il faut compléter aussi...et ça peut être du sport!

Avec l'arrivée de l'échographe, tous les MAR veulent se former! Un bloc dure 3 plombes, le iade n’est pas concerné mais, en garde, il doit savoir le préparer ainsi que le matériel spécifique et ce,sans aucune info!

C'est sûr qu'il ne faut surtout pas que les petites mains apprennent trop de choses...

Mais bon...cette situation n'est-elle pas, quelque part, superposable au stock d'IADEs non mastérisés qui devrait former les collègues eux mastérisés ???

De même ...quelle serait notre attitude si nous devions disparaître et devoir former des IDE???

Aspects philosophiques de la relation mains/cerveau...

J'adore le beau petit cadre vert (-;

http://ww2.ac-creteil.fr/partenaires/SI ... uetext.htm

Effectivement la participation à la réalisation et la surveillance d'une ALR où il ne survient aucun problème, c'est franchement pas l'aspect le plus intellectuellement stimulant de notre métier.

Et il y a quelques années, c'est probablement là dessus qu'ont parié les formateurs et les cadre IADE d'un CHU de ma connaissance lorsqu'ils ont voulu que les IADE forment les IDE de réa, chir, et SSPI a la participation et la surveillance de ces ALR. Arguant qu'après tout nul besoin d'être IADE pour servir un MAR, et que la surveillance des effets d'un bloc relevait tout autant du rôle IDE qu'IADE.

Au final ça ne s'est pas fait, les IADE en question jugeant que la réalisation (ou la participation à ) d'une anesthésie, même loco régionale, est bien du rôle IADE. Et que si là direction voulait faire des économie, les IADE ne seraient pas les fossoyeurs de leur propre job.

Bonjour

On dérape du sujet de départ, mais bon je vais répondre.

Il y a quelques années, nous réalisions sur l’hôpital certains blocs comme les rachi, les blocs tronculaires du membre supérieur, le bloc axillaire, le bloc crural, parfois des péridurales.
La rédaction du référentiel de formation nous permettait apparemment de le faire mais il a été modifié par la suite.
Cette modification a été utilisée par la SFAR pour démontrer que nous ne pouvions réaliser les ALR.

Quiz du nouveau décret de compétence.
Sa formulation permet toutes les interprétations en fonction du moment, des lieux, de sa qualification ( MAR ou IADE), de ce que les MAR souhaitent nous reconnaître.
A noter : Que des recommandations ne peuvent être contraires aux textes de loi !
Que le fait d’être autoriser à réinjecter dans un cathé dans l’objectif de réaliser une anesthésie n’a rien à voir avec le droit ou non de le mettre en place !
Toujours une question d’interprétation.

Pendant la formation, au même titre que la formation IDE tous les gestes techniques ne sont pas réalisables en école. C’est bien un des intérêts des stages pratiques d’une formation professionnalisante. Je n’ai jamais appris à mettre en place une artère radiale à l’école mais au bloc encadré par les MAR.

Le problème résulte que la SFAR a exprimé dans ses déclarations que ces recommandations ainsi que celle du conseil de l’ordre étaient toujours d’actualités malgré la formulation du nouveau décret de compétence.
Que le juge demandera toujours une expertise et que celle ci sera réalisée très souvent par un MAR de la SFAR.

Tout ce qui n’est pas exclu dans ces deux recommandations pourraient nous être autorisé au regard de la formulation de notre décret.
La jet ventilation ( que nous réalisions avant) l’intubation sous fibroscopie ( Certaine formation sont ouvertes aux IADE), etc….


En conclusion, le chef de service ne souhaite pas, les MAR ne nous laisse plus, on ne fait plus car n’oublions pas que nous sommes sous la responsabilité du MAR qui reste celui qui décide de ce qu’il délègue.
Bruno Huet

merci pour toutes ces reponses.
j'ai quelques hypothèses sur
* la communication avec le patient lors de l'alr
* l'anxiété, l'inconfort et l'agitation du patient lors de l'alr
* le manque d'action et de technicité pour l'iade lors de l'alr

voili voila
keta

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