La rentrée ???? non la sortie du SNIA

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Maxime
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La rentrée ???? non la sortie du SNIA

Message : # 61016Message non lu Maxime »

L'executeur a écrit :Comme je ne peux pas le mettre sur la tribune, je post ici une lettre d'explication de mon désengagement du SNIA. Beaucoup d'énergie gachée.

"pour gagner une guerre, mieux vaut de bons soldats que de mauvais politiciens"
Comme quelques IADE, et représentants des collectifs, je fais mon coming out (ce qui pourrait être traduit par venir et sortir…) d’une saga SNIAesque digne d’un bon show de téléréalité.
J’écris ces lignes après ma démission du conseil syndical du SNIA dans un souci d’expliquer à mes collègues IADE pourquoi le rapprochement des collectifs vers le SNIA n’a pu aboutir et pourquoi je claque la porte après 2 mois seulement.

Après le désistement de Kamal B., Damien G., Vincent P. (Région Nord Pas de Calais), de Fabrice D., de votre humble serviteur et de Eric V. ( Normandie), que faut-il de plus pour démontrer que le SNIA n’a aucune volonté ni d’ouverture, ni de changement ???
Leur idée : simplement vouloir rassembler les « têtes de file » des collectifs pour créer une émulation et récupérer quelques adhésions.
Bien sûr, il reste LR+ (enfin je ne sais pas s’ils se sentent en adéquation avec leurs représentants).

Plus simplement, « Kho Lanta » nous aide à comprendre que même après la réunification, les rouges restent rouges et les jaunes restent jaunes. Et que comme partout il existe toujours des gens prêts à tout pour prendre, ou garder un petit pouvoir. Pourtant le trône du SNIA ressemble plus à une chaise percée qu’à un siège royal.
De quoi se taper la tête par terre, pour ne pas dire autre chose.
Plus belle la vie au SNIA ? Non plutôt « desperate syndicat ».
Des mois que nous travaillions (alors que nous n’étions pas encore membres du SNIA) avec notre défunt Président et Ami Anthony, qui lui avait compris qu’il fallait réformer ce syndicat. Etant à ses côtés, il paraissait logique et raisonnable de poursuivre son projet après son départ.
Chassez le naturel par la porte, et il ré-entre au galop par la fenêtre. Des mois de discussions, officielles, officieuses, de débats, de mails, de la médiation, de la bonne volonté quasi unilatérale et du travail. Tout cela pour rien. Le projet 3X, comme le nommait et le décriait le SNIA, pour le rapprochement des collectifs fut transformé en une basse stratégie pour récupérer cotisations, adhérents et bonnes volontés. Une publicité de masse gratuite permettant de regonfler un égo qui n’a jamais vraiment appris le sens du mot HUMILITE.

On m’avait prévenu de toute part, et dans ma grande naïveté, j’ai cru pouvoir intégrer le seul syndicat professionnel , pour l’instant, et donner de l’énergie pour l’union de la grande famille IADE. Il aura fallu des mois de tractations, de discussions, de réunions pour que s’amorce réellement une pseudo tentative d’ouverture du SNIA à la population IADE des collectifs.
Mais voilà, le SNIA n’est pas une structure que l’on change facilement… même si le nouveau site tentera de nous faire croire à la révolution, il n’en est rien.
Je devrais pourtant le savoir, j’ai encore quelques échanges de mails datant de 2002 où les jeunes IADE dont je fais partie se sont senti bien vite abandonnés par leur seul représentant professionnel… puis 2010, ou je ne m’éterniserai pas sur le coït (définition du va et viens) de la présidence du SNIA, discussions d’alcôves, prise de positions sans concertation du conseil syndical et encore moins des régions, démission d’un membre du bureau… bref, déjà là, ça sentait le roussi. Puis nous avons décidé de donner une chance à cette structure, de nous montrer que l’on pouvait avancer ensemble.
Mais rien ne changera jamais au sein du Château.

Bref, un syndicat loin des IADE. D’ailleurs aujourd’hui le syndicat ne fédère que 7 à 8% de la profession, avec moins de 200 actifs soit 2% des IADE. Représentatif de quoi alors ? Pourtant les IADE étaient 3500 sous l’Arc de Triomphe alors que le SNIA appelait à rester chez soi le 08 Juin 2010. Quelle légitimité alors ? Celle de l’ancienneté ? Des traditions des apparatchiks parigo- parisiens ?
Et Il y a encore tellement de choses à dire. Que faire du trésor de guerre, des cotisations à 99 euros pour un accès aux informations réservées seulement et exclusivement aux membres (être du SNIA, c’est avoir le privilège de savoir ce qu’il se passe réellement pour la profession, exit les autres ; le terme National prend alors tout son sens…).
Rassurez-vous, même les élus du conseil n’auraient pas eu droit à la prise en charge des frais pour leur déplacement à la capitale.

Je dénonce aussi fermement les méthodes de fonctionnement de certains, ou certaines. Malhonnêtes, déloyaux, pervers. On se croirait dans une république bananière. Je n’ai pas cité la mafia car au moins eux ont une parole et un code d’honneur.
Les Mussolini de la profession sont en marche, les ambitieux du pouvoir ont aiguisés leurs crocs, tels de bons politiques, et prêts à manœuvrer grossièrement, le tout étant de frayer leur chemin, quoi qu’il en coûte...
Très peu pour moi !

Ce SNIA est terrifiant. Je crois que si les IADE se rendaient compte que derrière la façade, il n’y a que ruines et désolation, le SNIA serait déjà mort.
En fait le syndicat me fait penser à un grabataire intubé en défaillance multi-viscérale. On maintien le respirateur en marche en demandant aux IADE de pédaler, on met de nouveaux poumons pour insuffler un peu d’oxygène, mais le cerveau est métastatique à souhait.
Alors ? Qui gouverne et règne sans partage ?
Marie Ange Saget ? Officiellement non.
Jean Marc Serra ? On ne sait pas.
Simon Taland ? Peut-être ou bientôt.
Quelqu’un d’autre dans l’ombre ?...
Les transfusions de vos adhésions pour compenser les fuites de l’autre côté. Voilà la réalité. Il fallait en faire venir quelques-uns pour stimuler les dons !
Des métastases qui se répandent et contaminent tout.
Exister pour siéger dans des commissions des réunions, dossier Master, dossier truc, dossier bidule, GPAR (tiens il sert à quoi ce truc maintenant ?il n’y a plus aucune déclaration depuis le mois d’avril. Mais qui s’en occupe ?). Bref des réunions qui n’amènent et n’amèneront pas la prime de 120 euros à tous les IADE de la FEHAP… complètement lâchés depuis le 01 Octobre 2010.
Un moment donné, il faut savoir faire le bilan et laisser partir les mourants surtout si n’existe pas de possibilité de rétablissement. Pour être plus technique, à défaut d’euthanasie légale, évitons de prioriser l’acharnement thérapeutique !!!

Le grand projet d’union des IADE ne verra jamais le jour avec le SNIA.
Si les IADE veulent se défendre, il faudra passer par d’autres voix, d’autres voies.
Les collectifs ne sont pas morts, les OS non plus ( SUD, CGT et FO arrivé très tardivement).
Un autre syndicat professionnel verra peut-être le jour plus tard, je ne sais pas.
Une chose est sûre : la nébuleuse du SNIA ne nous donnera que des résultats et des décisions comme celle du 08 Juin… l’annulation du plus grand rassemblement des IADE de France sous l’Arc de Triomphe. Comme quoi, pas trop besoin d’eux pour se bouger.
Quant à moi, je suis las de ce Cirque. Je ne suis ni politicien ni un calculateur. Simplement quelqu’un de convaincu et droit dans ses bottes. Je ne pouvais pas me renier et m’assoir sur mes principes simplement pour intégrer une structure ou certains vous poignardent dans le dos, ou l’ambiance qui règne est nauséabonde. S’il ne reste que le SNIA, la profession à du souci à se faire, j’en suis persuadé.

Il y a, en son sein, des personnes tout à fait respectables, certains ou certaines que je connais, d’autres pas. Mais il y a aussi des Judas, des comploteurs, des parasites.
Alors je poursuis ma route, en restant fidèle à mes convictions.


Semper Fidelis
Stéphane HOUMEAU
Copie du message de Stéphane placée à sa demande dans la tribune
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Re: La rentrée ???? non la sortie du SNIA

Message : # 61035Message non lu Maxime »

Nozinan a écrit :Puisque je suis cité dans le texte de Stéphane, je me permets d’apporter une réponse.

Tout d’abord pour rassurer la profession et lui réaffirmer que le SNIA est loin d’être mort.



J’ai intégré le SNIA sur la demande pressante d’Anthony qui exhortait les « têtes » de collectifs à le rejoindre dans un chantier de rénovation du SNIA.

Ce que j’ai fait dès janvier dernier contrairement à d’autres...qui ont attendu...pour voir...pour avoir des garanties...



Après la disparition d’Anthony, il a fallut se relever, grâce à JM Serrat et MA Saget nous avons organisé 2 AGE pour changer les statuts, acter la régionalisation du syndicat avec pour l'objectif de tisser une vraie toile au niveau national et apporter plus de démocratie dans le fonctionnement du syndicat comme nous nous l’étions promis.

Certains se sont enferrés dans une méfiance qui est devenue réciproque les mois passants entre les historiques et certaines individualités "bourrines" qui n’ont pas hésité à s’attaquer aux bonnes volontés qui tenaient à bout de bras un organe si important pour toute notre profession.



Certaines se sentant insultées et humiliées ont démissionné, nous perdions une experte juridique qui siégeait brillamment au HCPP, nous perdions ensuite une experte en méthodologie de projet, statisticienne de formation..

Après Beaucoup de tergiversations et de perte de temps, d’autres divergences sont nées, d’autres incompatibilités d’humeur aussi (je vous passe les détails tant le récit serait pathétique…)

Des discussions privées divulguées par deux fois pour attiser les flammes ont fini de rompre la difficile union qui s’était créé.

Des démissions qui fusent de la part de deux nouveaux élus au conseil, des effets de manche, et puis…

Et puis il y a les réunions du 13 septembre 2011 au MESR pour la poursuite de la validation des unités d’enseignement à assurer, et celle du HCPP le même jour.

Et puis il faut préparer la réunion HAS du 6 Octobre.

Et puis il y a des enquêtes en préparation sur la souffrance au travail et l’état des lieux des suicides en anesthésie que nous projetons d’effectuer avec le SNPHAR-e.

Et puis il y a tout le travail de Bruno Huet sur le préhospitalier et son argumentaire à aller porter devant les tutelles, étant donné que nous n’avons pas été invités dans le groupe de travail qui prévoit la protocolisation des personnels infirmiers en préhospitalier …

Et tant d’autres choses à faire pour notre profession et lui faire acquérir la considération qu’elle mérite.

Il y a aussi d’autres tâches à assurer, des permanences téléphoniques et sur place, la trésorerie du syndicat, les multiples tâches administratives communes à toutes associations (mise sous pli, rédaction du magazine, etc…etc)

C’est sûr, ça fait du boulot, est ce que ce n’est pas cela qui a fait peur à certains ?

Ce que je comprends de toute cette histoire c’est que chaque mouvement a son bouc émissaire, en 2002 c’était Faucon, en 2011 ce sera Saget, Serrat ou Taland..

Je ne suis qu’un IADE qui trime tous les jours derrière son Primus, tous les gens qui m’entourent vous diront que je ne suis pas dans une recherche de notoriété, je n’ai jamais brigué, ni voulu briguer la présidence du SNIA ; ni devenir une personnalité publique.

Ce sera mon dernier message sur cette triste histoire.

Je ne me confondrais pas en polémique, je ne perdrais pas mon temps et mon énergie à détailler les inexactitudes du pamphlet précédent qui n’intéresseraient que les protagonistes et ridiculiserait encore plus la profession en démontrant la puérilité des débats.

Malgré toutes ces attaques je resterai sincère dans ma démarche et mon engagement et je continuerai comme mes camarades à appeler les IADE à rejoindre le SNIA, les enjeux sont trop importants.

IADEment à tous

S.Taland

NB : "Semper fidélis" étant la devise des US marines, vous voudrez bien m’excuser de ne pas la leur emprunter.
[/quote]

Idem pour Simon
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