Clermont Ferrand a écrit :Bonjour
nous avons fait une AG hier pour définir de notre conduite à tenir au niveau Local

A paris nous étions 14 hier soir 40 avec les représentants syndicaux SUD CGT et FO !

Sur deux etablissements:
Un n'a pas tenu bon d'assigné les IADE.
Donc Ce matin 3 IADE grévistes sont venus quand même pour assurer les urgences car nous sommes des gens responsables.
Les IADE de cet établissement viennent au secours de l'autre établissement qui lui est assigné à effectif quasi complet ( mais en tableau et non sur assignons nominatives)
Nous avons fait fax et communiqué de presse à toutes les radios et télé de la régions.

Ce matin blocs morts au CHU de Clermont-Ferrand

Le collectif 63

Depuis lundi, les infirmiers anesthésistes durcissent leur mouvement. En lutte depuis plusieurs mois pour la reconnaissance de leur compétence et une revalorisation salariale, ils ont décidé de faire la grève des blocs. Comme aux centres hospitaliers de Douai et d'Armentières, ceux du CHRU de Lille ont choisi de ne plus aller au bloc en l'absence d'un médecin et de ne pas assurer leur poste en « chirurgie programmée », non urgente. ...

Hier, l'appel était suivi à Lille mais sans conséquence, à cause des réquisitions. « C'est la façon dont a été traitée notre délégation, vendredi à Paris, qui nous révolte !, explique François Robin, infirmier anesthésiste CGT au SAMU de Lille. On a franchi un cran supplémentaire dans le mépris de nos demandes, les confrères ont été gazés comme des terroristes. » Vincent Porteous, son collègue au SAMU de Lille, est l'un des deux infirmiers anesthésistes de la région blessés dans la bataille. Le Nord - Pas-de-Calais compterait une trentaine d'arrêts maladie (y compris pour traumatisme psychologique) consécutifs à la riposte musclée des CRS. « Ils ont voulu casser le mouvement. » La profession réfléchit à une nouvelle stratégie pour dialoguer enfin avec Roselyne Bachelot.
100 % de grévistes à Douai

Comme à Lille, les douze infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) du centre hospitalier de Douai sont donc en grève. Ils réclament « l'exclusivité de notre compétence et de notre fonction : seul un IADE peut aider un médecin anesthésiste au bloc opératoire », expliquent-ils. Ils mettent en avant la pénibilité de leur métier et leurs cinq années d'études après le bac qui méritent selon eux une revalorisation de leur salaire. La direction a décidé de « réquisitionner » la moitié des grévistes pour effectuer les interventions urgentes et semi-urgentes. Les autres opérations ont été reportées.