UFMICT CGT a écrit :Réunion du 5 juillet 2010 ministère de la santé reingenierie IADE
Présence Ministère de la Santé (DGHOS) ; Madame Quillet, Madame Monguillon
Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (MRES) ; Monsieur Couro
Présence IADE ; CEEIADE, SFAR, SNIA, CGT, SUD, CFTC, CGC, FO , en retard SNCH
Excusé CFDT
Présence UNAIBODE, dans le cadre des groupes de travail reingenierie.
Représentant MRES : Monsieur Couro, conseiller scientifique professeur des université attaché MRES auprès de Madame Pécresse, dans le civil PU-PH en biologie à la Pitié.
Début officielle de la réunion 10h00, attente 30 minutes de Monsieur Couros
Début de séance 10h30.
Le représentant du Ministère de l’enseignement supérieur nous expose les conditions générales d’élligibilté au grade Master, valable pour tous « prétendant » au grade Master.
Critères d’habilitation :
L’université assure la délivrance du diplôme et en assume la responsabilité +++++ (plusieurs formes d’association possible entre les instituts de formation).
Dans tous les cas, c’est l’université qui organise et délivre le diplôme, assure une évaluation régulière par AERS (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’enseignement Supérieur)
Adossement à la recherche obligatoire (formation individuelle d’un étudiant à la recherche, type mémoire.)
Niveau de formation théorique
Les représentants IADE Ufmict-CGT orientent rapidement la discussion sur le thème de la gestion du stock.
Monsieur Couros déclare alors qu’il existe une dissociation entre une reconnaissance professionnelle en terme de diplôme (DE.IADE) et la reconnaissance de la qualification Master.Il n’y aura pas de systématisation de mastérisation pour les IADE en poste.
Il évoque alors comme moyen potentiel pour que le « stock » accède au Master, le processus de la VAE, démarche individuelle que l’on pourrait au vu des effectifs de notre profession transformer en démarche généralisée à tout le moins homogène sur le territoire.
Annonce de la mise en place en septembre (date et fréquence des réunions ?), d’un groupe de travail piloté par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGESUP) pour aboutir en décembre à l’obtention du grade master
Ce groupe de travail paritaire, MRES : Ministère de la santé / représentant de la profession, devra traiter et régler l’ensemble des problématique posé par la mastérisation.
20 personnes en tout, soit 10 pour les représentants IADE ; 3 CEEIADE, 7 pour les représentants IADE, soit un par organisation.
11 H 30 départ de Monsieur Couros attendu dans un autre groupe de travail (sage femme)
Fin des débats sur Master et reprise du travail sur référentiel de formation stoppé fin 2009.
Nos commentaires et remarques durant ces débats ont porté sur :
· L’incapacité et / ou la non-volonté et / ou l’incompétence du ministère de la santé à préparer cette réunion annoncée pour rappel le 12 mai. Monsieur Couros « lachant » qu’il a été sollicité vendredi pour lundi, chacun appréciera…..Monsieur Couros avoue qu’il n’est pas au courant de notre formation qu’il découvre….
· La lettre promise Bachelot/Pecresse n’est toujours pas arrivée, on comprend pourquoi. Idem du courrier Bachelot également promise sur exclusivité de compétence. Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
· le débat à venir qui sera dur sur la gestion du « stock »
· L’importance du groupe de travail avec le MRES, qui sera « décisionnaire » sur mastérisation pour les futurs diplômés et sur le processus d’obtention par un « moyen » à déterminer si cette option est retenue, pour le stock
· Une nouvelle démonstration, du ministère de la santé sur la gestion de notre dossier ; un peu « plus » de mépris, un zest de langue de bois et un soupçon de
freinage en règle
Philippe Lamarche, Bruno Franceschi
Pour le collectif IADE UFMICT-CGT
http://www.snia.net/index.php?option=co ... &Itemid=90SNIA a écrit :Première réunion de travail sur le référentiel de formation après l’interruption sur les pratiques avancées, celle-ci devait initier la coopération avec des représentants de l’enseignement supérieur afin de formaliser la structure du référentiel de formation en accord avec celle d’un master.
Ce groupe de travail devait être initialement important puisque la salle réservée pouvait contenir jusqu'à 45 personnes. En fait nous ne nous sommes retrouvés qu’à 16 professionnels dont 3 MAR et une IBODE.
M. le Professeur Courreau, PU-PH de biologie à la Pitié-Salpétrière et conseiller scientifique auprès du ministère de l’enseignement supérieur en charge des niveaux master n’a pu nous accorder qu’une petite heure.
Il a posé néanmoins les bases nécessaires selon l’Enseignement Supérieur à la reconnaissance d’un grade de Master, précisant bien qu’il ne connaissait pas le programme de formation des IADE et qu’il ne se sait en charge du dossier que depuis le 3 juillet :
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L’habilitation à délivrer le grade universitaire est de la compétence exclusive du ministère de l’Enseignement supérieur.
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Modalités et conditions :
- participation et contrôle de l’université pour le programme d’étude et la délivrance du diplôme, l’institution en charge de l’organisation des études doit être périodiquement évaluée par l’AERES (agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur).
- Nécessité dans le programme de formation d’un « adossement à la recherche », soit une formation individuelle à la recherche ;
- Une partie du corps enseignant doit être chercheur et universitaire.
A la question sur la délivrance du grade de master pour ceux qui sont déjà diplômés, sa réponse a été que cela ne serait possible que si le programme de formation actuel n’a pas besoin d’être modifié pour avoir le niveau master. L’évaluation ne pourra se faire qu’au cas par cas avec cependant des possibilités de généralisation des modalités. Tout cela reste à discuter.
A titre d’exemple il a fait la comparaison avec les études de médecine pour lesquelles le grade de master est en discussion pour la 6ème année.
Ensuite, il a précisé que les réunions avec les représentants de l’Enseignement supérieur devaient surtout porter sur les modalités pratiques de conventionnement entre écoles et universités, modalités de validation du master pour le stock, etc…Il a également rappelé que chaque université est autonome et sera maître de la validation des études.
Ces groupes de travail devront se faire en parallèle avec les réunions de travail sur la construction du référentiel de formation. Autant dire que la fin de l’année risque d’être très chargée…
Il demeure une confusion entre le diplôme d’Etat du ressort de la Santé qui donnera l’autorisation d’exercer et le grade master délivré par l’enseignement supérieur qui donnera le niveau de reconnaissance. Cette « co-délivrance » de certification soulève quelques ambigüités que le groupe de travail bipartite devra éclaircir.
Par ailleurs, aucun des courriers promis lors de la réunion du 14 juin dernier n’a été envoyé par le Cabinet Bachelot:
- la lettre engageant les 2 ministères de l’ES et de la Santé à élever le DEIA au grade de Master,
- le courrier de R. Bachelot garantissant la non accessibilité du DEIA par le VAE.
Une fois de plus il apparaît que beaucoup de choses se font dans la précipitation et sans cohérence. Il est absolument « déroutant » d’entendre que le ministère de l’Enseignement Supérieur commence seulement à prendre en main son partenariat avec la Santé. Nous n’avons cessé de réclamer la participation de l’Enseignement Supérieur aux réunions sur la formation depuis plusieurs mois et ce n’est qu’à partir de cette semaine qu’un représentant de l’ES découvre le dossier.
Conclusion : La communication avec les ministères de la fonction publique et du budget devant en être aussi à ce stade, la persévérance et la détermination des IADE seront plus que nécessaires pour obtenir la grille indiciaire spécifique à un niveau master. Il reste encore du pain sur la planche et les solutions ne sont pas aussi simples que certains pourraient l’espérer ou le laisser croire.
FO