La SFAR prend des EGAR pour les IADE
Posté : 22 juin 2010, 15:04
Bonjour à tous et à toutes,
Quelques soucis informatiques m’ont éloigné de vous, mais me revoilà, pour quelques nouvelles.
Vendredi 18 juin se sont tenus à Paris les EGAR, Etats Généraux en Anesthésie Réanimation, grand messe de la SFAR, rassemblant un parterre de PU-PH d’anesthésie de la France entière, ainsi que les principaux responsables médicaux du secteur privé membre du CA de la SFAR.
300 inscrits au total sur la journée, tous médecins.
Je suis membre pour deux ans de la commission IADE de la SFAR, et à ce titre j’étais invité aux EGAR.
Une session consacré aux IADE sur le thème « délégation de tâches et rôle des IADE » était prévue en fin de matinée.
Dès mon arrivée, j’ai interpellé le président de la SFAR, Laurent Jouffroy et lui est demandé un temps de parole ; après discussion il a été décidé que j’ouvrais la session IADE, à chaud, avant les intervenants prévus (tous MAR ayant participé au groupe de travail réingenierie/compétences avancées).
J’ai pu faire le point sur notre mouvement :
• les «avancées du ministère»,
• la problématique du stock (et le stock c’est nous, ceux avec qui ils bossent tous les jours),
• la problématique de la génération 2002/2012,
• l’attitude du ministère,
• la mobilisation et nos actions hyper médiatiques surprises provoquées par le mépris et l’autisme chronique de notre ministre
• et SURTOUT expliquer à la communauté médicale présente d’une part que nous n’avions rien obtenu (et je vous assure que certains pensaient qu’on avaient tout gagné),
• d’autre part que la profession était menacée par les textes collatéraux de la loi HPST et des collaborations entre professionnels de santé,
• et que « l’IADE low cost » arrivait à grand pas si ON ne se réagissait pas.
Le ON étant bien sûr la SFAR, sur fond de démographie médicale en chute libre.
Quid de la sécurité en anesthésie avec moins de MAR et des IADE au rabais, sachant que tout le monde s’accorde pour dire que la professionnalisation de ces deux catégories a fait chuter la mortalité/morbidité en anesthésie de 25% en 20 ans ?
Au nom des IADE, j’ai donc solennellement demandé à la SFAR en tant que société savante d’anesthésie d’appuyer l’ensemble de nos revendications comme avaient pu le faire ces derniers jours quelques patrons ou responsables d’anesthésie en France.
Les médecins anesthésistes présents (y compris ceux qui participent aux réunions ministérielles) considèrent à l’unanimité que notre formation nous place d’ores et déjà en niveau master 2 (cf. lettre André Lienhart, chef de service hôpital St Antoine Paris)
Durant la matinée un petit groupe d’IADE, et l’intersyndicale m’avait rejoins discrètement dans la salle et un tract résumant nos revendications fut distribué à tous les congressistes.
De plus nous avons été contacté par une représentante nationale des associations d’usagers et de patients, invitée aux EGAR par la SFAR.
Au sujet des collaborations entre professionnels de santé prévues dans la loi HPST, elle a pour projet de se pourvoir en Conseil d’Etat pour casser les décrets les jugeant (à juste titre ) dangereux et impactant la sécurité des patients.
L’exemple des IADE « low cost » explicité un peu plus tôt à la tribune lui semblant emblématique. Nous avons donc échangé nos coordonnées pour travailler ensemble sur ce projet.
Voilà mes ami(e)s le compte rendu de cette journée ; cette démarche me paraît très importante, car la SFAR est un réel poids dans la profession mais aussi au ministère.
Une pierre de plus à notre édifice, pour la construction de la maison IADE.
J’ai ressenti une VRAIE écoute de la part des responsables de la communauté médicale d’anesthésie et un soutien non équivoque qui se construit ; le défaut d’information des MAR semble en tout cas comblé et nous permettra d’avoir ainsi un relais.
Le dialogue est amorcé à chacun de nous de l’entretenir.
Amicalement à tous.
Bruno Franceschi
pour le collectif IADE de l'UFMICT-CGT
Quelques soucis informatiques m’ont éloigné de vous, mais me revoilà, pour quelques nouvelles.
Vendredi 18 juin se sont tenus à Paris les EGAR, Etats Généraux en Anesthésie Réanimation, grand messe de la SFAR, rassemblant un parterre de PU-PH d’anesthésie de la France entière, ainsi que les principaux responsables médicaux du secteur privé membre du CA de la SFAR.
300 inscrits au total sur la journée, tous médecins.
Je suis membre pour deux ans de la commission IADE de la SFAR, et à ce titre j’étais invité aux EGAR.
Une session consacré aux IADE sur le thème « délégation de tâches et rôle des IADE » était prévue en fin de matinée.
Dès mon arrivée, j’ai interpellé le président de la SFAR, Laurent Jouffroy et lui est demandé un temps de parole ; après discussion il a été décidé que j’ouvrais la session IADE, à chaud, avant les intervenants prévus (tous MAR ayant participé au groupe de travail réingenierie/compétences avancées).
J’ai pu faire le point sur notre mouvement :
• les «avancées du ministère»,
• la problématique du stock (et le stock c’est nous, ceux avec qui ils bossent tous les jours),
• la problématique de la génération 2002/2012,
• l’attitude du ministère,
• la mobilisation et nos actions hyper médiatiques surprises provoquées par le mépris et l’autisme chronique de notre ministre
• et SURTOUT expliquer à la communauté médicale présente d’une part que nous n’avions rien obtenu (et je vous assure que certains pensaient qu’on avaient tout gagné),
• d’autre part que la profession était menacée par les textes collatéraux de la loi HPST et des collaborations entre professionnels de santé,
• et que « l’IADE low cost » arrivait à grand pas si ON ne se réagissait pas.
Le ON étant bien sûr la SFAR, sur fond de démographie médicale en chute libre.
Quid de la sécurité en anesthésie avec moins de MAR et des IADE au rabais, sachant que tout le monde s’accorde pour dire que la professionnalisation de ces deux catégories a fait chuter la mortalité/morbidité en anesthésie de 25% en 20 ans ?
Au nom des IADE, j’ai donc solennellement demandé à la SFAR en tant que société savante d’anesthésie d’appuyer l’ensemble de nos revendications comme avaient pu le faire ces derniers jours quelques patrons ou responsables d’anesthésie en France.
Les médecins anesthésistes présents (y compris ceux qui participent aux réunions ministérielles) considèrent à l’unanimité que notre formation nous place d’ores et déjà en niveau master 2 (cf. lettre André Lienhart, chef de service hôpital St Antoine Paris)
Durant la matinée un petit groupe d’IADE, et l’intersyndicale m’avait rejoins discrètement dans la salle et un tract résumant nos revendications fut distribué à tous les congressistes.
De plus nous avons été contacté par une représentante nationale des associations d’usagers et de patients, invitée aux EGAR par la SFAR.
Au sujet des collaborations entre professionnels de santé prévues dans la loi HPST, elle a pour projet de se pourvoir en Conseil d’Etat pour casser les décrets les jugeant (à juste titre ) dangereux et impactant la sécurité des patients.
L’exemple des IADE « low cost » explicité un peu plus tôt à la tribune lui semblant emblématique. Nous avons donc échangé nos coordonnées pour travailler ensemble sur ce projet.
Voilà mes ami(e)s le compte rendu de cette journée ; cette démarche me paraît très importante, car la SFAR est un réel poids dans la profession mais aussi au ministère.
Une pierre de plus à notre édifice, pour la construction de la maison IADE.
J’ai ressenti une VRAIE écoute de la part des responsables de la communauté médicale d’anesthésie et un soutien non équivoque qui se construit ; le défaut d’information des MAR semble en tout cas comblé et nous permettra d’avoir ainsi un relais.
Le dialogue est amorcé à chacun de nous de l’entretenir.
Amicalement à tous.
Bruno Franceschi
pour le collectif IADE de l'UFMICT-CGT