La SFAR et l'extubation par les IDE
Modérateur : Marc
- Maxime
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La SFAR et l'extubation par les IDE
Dans sa revue « Vigilances » du mois de septembre dernier, le comité « Vie professionnelles » de la SFAR, avançait que l’extubation était un acte que les IDE de SSPI ou de réanimation, étaient habilités à pratiquer !
Réponse du SNIA au président du comité « Vie professionnelle »
http://www.snia.net/index.php?option=co ... lect&id=14
Monsieur le Président,
Le comité Vie Professionnelle de la SFAR a été récemment interrogé sur la possibilité de laisser des IDE de réanimation et de SSPI extuber dans le respect d’un protocole établi par les médecins anesthésistes et l’IADE du service.
Nous sommes pour le moins déconcerté par la réponse que vous avez publiée dans la revue Vigilance n°17 de septembre dernier :
1- Vous relevez que l’article R 4311-9 du Code de Santé Publique, qui concerne les actes que l’infirmier est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les soins et surveillance des personnes en post-opératoire, sous réserve des dispositions prévues à l’article R.4311-12. Dans le même ordre d’idée, je vous revoie à l’article 4311-7, qui concerne les actes que les infirmiers sont habilités à pratiquer sur prescription ou sur protocole médical écrit, signés et datés, qui mentionne en son alinéa 22 les « soins et surveillance d’un patient intubé ou trachéotomisé ».
Mais il n’est pas évident que l’infirmier habilité à surveiller les patients intubés puisse les extuber. En effet, l’acte d’extubation ne fait partie en rien de la surveillance, mais constitue plutôt un acte distinct.
Par ailleurs, l’acte d’extubation n’est pas prévu en tant que tel aux articles R.4311-1 et suivants du Code de Santé Publique qui « listent » les actes pour lesquels les infirmiers sont compétents.
Quand à l’IADE, il semble davantage établi qu’il dispose d’une compétence pour une extubation, puisque l’article R.4311-12 qui lui est consacré l’autorise à assurer les actes techniques relevant de l’anesthésie en SSPI, actes dont fait partie expressément l’extubation.
2- Vous citez ensuite l’article D.6124-101 du CSP (article D.712-49 du décret 94-1050 du 5 décembre 1994) issu du décret dit « de sécurité en anesthésie » et dont la SFAR est si fière d’en avoir porté le projet, qui précise entre autre que dans la SSPI « le personnel paramédical (dont si possible un infirmier anesthésiste) est placé sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur qui intervient sans délai ».Mais lorsque vous écrivez que ce même médecin n’est pas forcément présent dans l’enceinte de la SSPI, mais qu’il peut intervenir sans délai, vous laissez alors des IDE extuber sur protocole sans la présence physique du médecin dans la salle.
Dans ce cas, l’attitude da la SFAR est consternante quand dans un courrier datant de l’été dernier, son conseil d’administration avançait que les IADE ne devraient pas procéder à l’extubation sans la présence d’un médecin anesthésiste alors qu’ils sont les seuls infirmiers à en avoir la formation, les compétences et l’autorisation.
Il faut peut-être rappeler aussi, que si ce décret a rendu obligatoire la consultation pré anesthésique, la SSPI et la surveillance permanente peranesthésique avec tous les moyens nécessaires, il a totalement omis de préciser la compétence du personnel qui procède à cette surveillance.
En effet, bien que fondamental, ce point n’est toujours pas abordé dans le Code de la Santé Publique. Et la SFAR semble bien vouloir garder le flou le plus complet sur ce point, à en juger sur la demande de celle-ci lors de la dernière réunion de concertation sur les projets de décrets relatifs aux activités de soins de médecine et de chirurgie de supprimer l’article l’Art. D.6124-C4 pourtant co-rédigé avec la DHOS et le SNIA par Messieurs CARLI et MARTIN : L’établissement autorisé à pratiquer l’activité de soins de chirurgie organise la sécurité anesthésique de cette activité dans les conditions fixées par les articles D. 6124-91 à D.6124-103 du code de la santé publique.
« Lorsque l’intervention chirurgicale nécessite une anesthésie générale ou loco-régionale, un médecin anesthésiste-réanimateur ou, à défaut, un infirmier anesthésiste est présent auprès du patient dans la salle d’intervention chirurgicale, pendant la durée de l’intervention jusqu’à l’arrivée du patient dans la salle de surveillance post-interventionnelle. Un médecin anesthésiste-réanimateur est en mesure d’intervenir auprès du patient sur appel et à tout moment ». Cette précision dans le Code de santé publique pourrait sanctionner de nombreuses dérives qui s’opèrent chaque jour dans de nombreux établissements.
3- Enfin, vous concluez en considérant « l’état dominant d’une pratique dans un pays ». Dans ce cas, les IADE peuvent efficacement faire évoluer leur référentiel de compétence actuellement en cours de rédaction à la DHOS et dont vous êtes un actif participant. Si la SFAR est favorable à accepter les dérives et les délégations de tâches pour les infirmiers de SSPI et de réanimation, pourquoi toujours remettre en cause cette réalité qu’est la pratique quotidienne et « dominante » des IADE qui contribuent très largement à l’activité et au développement de l’anesthésie en France et qui restent somme toute les garants d’une sécurité certaine en anesthésie.
La Société Française d’Anesthésie-réanimation, société savante de la spécialité et porteuse de son évolution, se doit d’avoir un positionnement plus cohérent et accepté par les équipes d’anesthésie du terrain.
Dans l’attente d’une réponse visant à apaiser les infirmiers anesthésistes, je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de mes salutations distinguées.
M.A. Saget
Présidente
Copies : Pr Pierre CARLI
Dr Laurent JOUFFROY
Réponse du SNIA au président du comité « Vie professionnelle »
http://www.snia.net/index.php?option=co ... lect&id=14
Monsieur le Président,
Le comité Vie Professionnelle de la SFAR a été récemment interrogé sur la possibilité de laisser des IDE de réanimation et de SSPI extuber dans le respect d’un protocole établi par les médecins anesthésistes et l’IADE du service.
Nous sommes pour le moins déconcerté par la réponse que vous avez publiée dans la revue Vigilance n°17 de septembre dernier :
1- Vous relevez que l’article R 4311-9 du Code de Santé Publique, qui concerne les actes que l’infirmier est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les soins et surveillance des personnes en post-opératoire, sous réserve des dispositions prévues à l’article R.4311-12. Dans le même ordre d’idée, je vous revoie à l’article 4311-7, qui concerne les actes que les infirmiers sont habilités à pratiquer sur prescription ou sur protocole médical écrit, signés et datés, qui mentionne en son alinéa 22 les « soins et surveillance d’un patient intubé ou trachéotomisé ».
Mais il n’est pas évident que l’infirmier habilité à surveiller les patients intubés puisse les extuber. En effet, l’acte d’extubation ne fait partie en rien de la surveillance, mais constitue plutôt un acte distinct.
Par ailleurs, l’acte d’extubation n’est pas prévu en tant que tel aux articles R.4311-1 et suivants du Code de Santé Publique qui « listent » les actes pour lesquels les infirmiers sont compétents.
Quand à l’IADE, il semble davantage établi qu’il dispose d’une compétence pour une extubation, puisque l’article R.4311-12 qui lui est consacré l’autorise à assurer les actes techniques relevant de l’anesthésie en SSPI, actes dont fait partie expressément l’extubation.
2- Vous citez ensuite l’article D.6124-101 du CSP (article D.712-49 du décret 94-1050 du 5 décembre 1994) issu du décret dit « de sécurité en anesthésie » et dont la SFAR est si fière d’en avoir porté le projet, qui précise entre autre que dans la SSPI « le personnel paramédical (dont si possible un infirmier anesthésiste) est placé sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur qui intervient sans délai ».Mais lorsque vous écrivez que ce même médecin n’est pas forcément présent dans l’enceinte de la SSPI, mais qu’il peut intervenir sans délai, vous laissez alors des IDE extuber sur protocole sans la présence physique du médecin dans la salle.
Dans ce cas, l’attitude da la SFAR est consternante quand dans un courrier datant de l’été dernier, son conseil d’administration avançait que les IADE ne devraient pas procéder à l’extubation sans la présence d’un médecin anesthésiste alors qu’ils sont les seuls infirmiers à en avoir la formation, les compétences et l’autorisation.
Il faut peut-être rappeler aussi, que si ce décret a rendu obligatoire la consultation pré anesthésique, la SSPI et la surveillance permanente peranesthésique avec tous les moyens nécessaires, il a totalement omis de préciser la compétence du personnel qui procède à cette surveillance.
En effet, bien que fondamental, ce point n’est toujours pas abordé dans le Code de la Santé Publique. Et la SFAR semble bien vouloir garder le flou le plus complet sur ce point, à en juger sur la demande de celle-ci lors de la dernière réunion de concertation sur les projets de décrets relatifs aux activités de soins de médecine et de chirurgie de supprimer l’article l’Art. D.6124-C4 pourtant co-rédigé avec la DHOS et le SNIA par Messieurs CARLI et MARTIN : L’établissement autorisé à pratiquer l’activité de soins de chirurgie organise la sécurité anesthésique de cette activité dans les conditions fixées par les articles D. 6124-91 à D.6124-103 du code de la santé publique.
« Lorsque l’intervention chirurgicale nécessite une anesthésie générale ou loco-régionale, un médecin anesthésiste-réanimateur ou, à défaut, un infirmier anesthésiste est présent auprès du patient dans la salle d’intervention chirurgicale, pendant la durée de l’intervention jusqu’à l’arrivée du patient dans la salle de surveillance post-interventionnelle. Un médecin anesthésiste-réanimateur est en mesure d’intervenir auprès du patient sur appel et à tout moment ». Cette précision dans le Code de santé publique pourrait sanctionner de nombreuses dérives qui s’opèrent chaque jour dans de nombreux établissements.
3- Enfin, vous concluez en considérant « l’état dominant d’une pratique dans un pays ». Dans ce cas, les IADE peuvent efficacement faire évoluer leur référentiel de compétence actuellement en cours de rédaction à la DHOS et dont vous êtes un actif participant. Si la SFAR est favorable à accepter les dérives et les délégations de tâches pour les infirmiers de SSPI et de réanimation, pourquoi toujours remettre en cause cette réalité qu’est la pratique quotidienne et « dominante » des IADE qui contribuent très largement à l’activité et au développement de l’anesthésie en France et qui restent somme toute les garants d’une sécurité certaine en anesthésie.
La Société Française d’Anesthésie-réanimation, société savante de la spécialité et porteuse de son évolution, se doit d’avoir un positionnement plus cohérent et accepté par les équipes d’anesthésie du terrain.
Dans l’attente d’une réponse visant à apaiser les infirmiers anesthésistes, je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de mes salutations distinguées.
M.A. Saget
Présidente
Copies : Pr Pierre CARLI
Dr Laurent JOUFFROY
- maugeois
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- Enregistré le : 03 mars 2009, 13:29
Un article confortant notre position en SSPI, écrit par un juriste, en plus IADE et accessoirement président de l'ordre infirmier départemental des Yvelines (78), et rédacteurs sur infirmiers.com :
http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... lacte.html
Oui, c'est bien maintenant qu'il faut nous réunir en organisant les 3 èmes assises IADE (après celles de 2002 !) pour retrouver l'unité dispersée !
http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... -iade.html
Et ce, pour mieux nous défendre....
Des idéees de chacun, somme toute assez nombreux, pour respecter les lois statistiques des sondages d'opinion (un échantillon de 500 IADE réunis serait nécessaire) devrait aboutir à :
- l'ENGAGEMENT de chacun dans ses propres sensibilités, mais en cohésion totale :
* création d'une société savante réécrivant les recommandations en respectant les recommandations de méthodologie de l'ANAES (ou HAS),
* un SNIA fort en nombre et recentrant son action sur les missions, et objectifs d'un syndicat,
* le CEEIADE proposant toujours et encore un approfondissement de notre formation initiale et continue,
* des associations IADES régionales et locales fortes, et voulant l'union nationale,
* travail associant l'ordre infirmier et ses 131 IADE élus à l'échelon départemental (dont 3 présidents), 31 en régional et 8 en national.
Voivi ma profession de foi pour l'éléction partielle du bu bureau du SNIA le 5 décembre prochain à Paris.
Respect de chacun, ouverture, dialogue, remise en questions, sont pour moi le véritable combat de notre profession, pour notre véritable reconnaissance sociale à travers autonomie et indépendance (tiens, on dirait la mission de l'ordre)
Bien à vous. Très respecteusement.
_____________________
Gaëtan CLEMENCEAU
http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... lacte.html
Oui, c'est bien maintenant qu'il faut nous réunir en organisant les 3 èmes assises IADE (après celles de 2002 !) pour retrouver l'unité dispersée !
http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... -iade.html
Et ce, pour mieux nous défendre....
Des idéees de chacun, somme toute assez nombreux, pour respecter les lois statistiques des sondages d'opinion (un échantillon de 500 IADE réunis serait nécessaire) devrait aboutir à :
- l'ENGAGEMENT de chacun dans ses propres sensibilités, mais en cohésion totale :
* création d'une société savante réécrivant les recommandations en respectant les recommandations de méthodologie de l'ANAES (ou HAS),
* un SNIA fort en nombre et recentrant son action sur les missions, et objectifs d'un syndicat,
* le CEEIADE proposant toujours et encore un approfondissement de notre formation initiale et continue,
* des associations IADES régionales et locales fortes, et voulant l'union nationale,
* travail associant l'ordre infirmier et ses 131 IADE élus à l'échelon départemental (dont 3 présidents), 31 en régional et 8 en national.
Voivi ma profession de foi pour l'éléction partielle du bu bureau du SNIA le 5 décembre prochain à Paris.
Respect de chacun, ouverture, dialogue, remise en questions, sont pour moi le véritable combat de notre profession, pour notre véritable reconnaissance sociale à travers autonomie et indépendance (tiens, on dirait la mission de l'ordre)
Bien à vous. Très respecteusement.
_____________________
Gaëtan CLEMENCEAU
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- Enregistré le : 23 juil. 2009, 01:44
- Localisation : 47°83'52''25'''80''''nord 1°92'32''08'''20''''est
et pourtant, des centaines d'infirmiers extubent tous les jours...
on lit régulièrement sur ce forum que la sfar est bien loin de la réalité du terrain quand on parle de la prise en charge d'une anesthésie faite par des IADE, mais la aussi nous sommes bien loin de la réalité du terrain...
On veut garder un acte qui nous est exclusivement reservé, mais sous quel pretexte??
comprenons alors que la SFAR ne soit pas motivé pour nous laisser gérer seul des ASA 1 ou 2, ou faire de la rachianesthésie....
(pour le meme pretexte qui nous motive pas à laisser les IDE extubés)
on lit régulièrement sur ce forum que la sfar est bien loin de la réalité du terrain quand on parle de la prise en charge d'une anesthésie faite par des IADE, mais la aussi nous sommes bien loin de la réalité du terrain...
On veut garder un acte qui nous est exclusivement reservé, mais sous quel pretexte??
comprenons alors que la SFAR ne soit pas motivé pour nous laisser gérer seul des ASA 1 ou 2, ou faire de la rachianesthésie....
(pour le meme pretexte qui nous motive pas à laisser les IDE extubés)
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Ce n'est pas du tout la première fois que le SNIA interpelle la SFAR.choups a écrit :Très bien dit !![]()
Enfin le SNIA bouge...
Mettre la SFAR face à ses incohérences, enfin ! C'est peut-être le moment de faire valoir nos compétences.
http://www.snia.net/index.php?option=co ... down&id=25
Le problème c'est que la SFAR ne répond jamais et ça veut tout dire ...
- Maxime
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Pauvre SFAR pas motivée en voyant notre égoïsme de pas partager nos jouets... Ils ont bien raison de nous punir :) Si on avait été plus préteurs, on aurait été récompensés...swan a écrit :On veut garder un acte qui nous est exclusivement reservé, mais sous quel pretexte??
comprenons alors que la SFAR ne soit pas motivé pour nous laisser gérer seul des ASA 1 ou 2, ou faire de la rachianesthésie....
(pour le meme pretexte qui nous motive pas à laisser les IDE extubés)


Le réveil étant un des temps les plus a risque de l'anesthésie, je passe sur le versant sécuritaire du sujet.
Parlons simplement de qualité. Pour ce que je connais des SSPI, les conditions d'extubation et les critères que doivent respecter les IDE pour extuber font que dans la majorité des cas, le patient de retrouve a tousser sur sa sonde, a demi assis dans le lit, en train de tirer sur ses sangles (eh oui : patient intubé = patient attaché, normal dans ces conditions). Inutile de revenir nom plus sur les risque pour un patient de tousser sur sa sonde d'intubation, ca a déjà largement été documenté.
Elles ont plusieurs patients à la fois, il y a du bruit, elle n'ont ni les moyens techniques, ni le temps, ni même les compétences pour apprécier un réveil suffisant pour extuber un patient de façon à la fois confortable et sécuritaire... Ca n'est ni un reproche ni une critique.
Pour ma part, l'extubation en SSPI (que ca soit fait par une IDE, un IADE ou un MAR) est un défaut de qualité des soins Le fait d'imposer ce geste, et donc ce temps anesthésique, à une personne n'ayant aucune compétence en anesthésie est un élément de mauvaise qualité des soins supplémentaire.
Montrons que nous sommes attachés autant à la sécurité qu'a la qualité de soins. Nous y gagnerons plus au yeux de la SFAR qu'en 'prétant nos jouets parce qu'il faut bien que tout le monde s'amuse'...
Modifié en dernier par Maxime le 15 nov. 2009, 11:06, modifié 1 fois.
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d'ailleur maxime, je pense qu'il faudrait exclusivement des IADE aux urgences, en SMUR, en réa, en cardio, et même en soins de suite et de réadaptation (on sait jamais un patient qui serait encombré...), c'est vrai qu'on est les meilleurs paramédic!!! on est les seules à détenir le savoir et les connaissances...
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- Localisation : rouen
on va peut etre recentrer le sujet avant que cela tourne à la baston !!!
la question n'est pas de savoir s'il faut laisser les IDE de sspi ou de rea extuber, mais de faire comprendre à la SFAR qu'elle ne peut pas tenir deux discours differents !!
sinon swan, je pense que OUI, avoir des IADE au sein des equipes de SAU, de SMUR est un plus dans la prise en charge de certains patients.
la question n'est pas de savoir s'il faut laisser les IDE de sspi ou de rea extuber, mais de faire comprendre à la SFAR qu'elle ne peut pas tenir deux discours differents !!
sinon swan, je pense que OUI, avoir des IADE au sein des equipes de SAU, de SMUR est un plus dans la prise en charge de certains patients.
- Bruno huet
- Messages : 945
- Enregistré le : 27 janv. 2004, 00:27
bla bla bla
Bonjour
Petite précision:
Il faut bien distinguer l'extubation en réanimation qui correspond à une décision aprés un examen médical suivit de sa préscription et celle réalisée en SSPI ou là la responsabilité incombe aux IADE uniquement.
Enfin, un peu de cohérence dans les propos, le décollage et aussi dangereux que l'atterrissage( c'est la SFAR qui le dit), les IADE sont les collaborateurs des MAR mais certains actes sont de la responsabilité exclusive des MAR, bla bla bla bla et aujourdhui on va confié cette évaluation et la responsabilité de l'extubation en SSPI à des IDE. Chercher l'erreur ?
j'espére que la SFAR analyse bien au regard des effectifs des MAR ce qu'elle va nous imposer. Si l'avenir va vers une réduction de nos prérogatives, il faudra l'assumer car dans ce cas, il sera facile de bloquer les blocs en faisant la gréve du zell et là aucune réquisition ne pourra nous imposer d'être hors la loi.
Pourquoi ne pas dire la vérité, on est pas assez nombreux pour couvrir tous les besoins en anesthésiste MAR et IADE confondu.
La seul solution était d'affecter des IDE en salle de réveil pour préférentiellement mettre les IADE au bloc.
Ce qui n'est pas complétement idiot.
Si on doit appliquer les recommandations à la lettre, on peut fermer 50% des sites pour ne pas dire plus.
Fini les anesthésies sur plusieurs salles en même temps. La sécu n'autorise que deux facturations en même temps et à la condition d'avoir un IADE dans l'autre salle.
Donc normalement, les besoins en IADE dans le privé devraient exploser
La pénurie commence et pour plusieurs années avec un pic demain.
Regarder autour de vous et constater le pourcentage dans les effectifs qui serons à la retraite dans quelques années.
Qui va nous endormir demain ?
Cordialement
BH
Petite précision:
Il faut bien distinguer l'extubation en réanimation qui correspond à une décision aprés un examen médical suivit de sa préscription et celle réalisée en SSPI ou là la responsabilité incombe aux IADE uniquement.
Enfin, un peu de cohérence dans les propos, le décollage et aussi dangereux que l'atterrissage( c'est la SFAR qui le dit), les IADE sont les collaborateurs des MAR mais certains actes sont de la responsabilité exclusive des MAR, bla bla bla bla et aujourdhui on va confié cette évaluation et la responsabilité de l'extubation en SSPI à des IDE. Chercher l'erreur ?
j'espére que la SFAR analyse bien au regard des effectifs des MAR ce qu'elle va nous imposer. Si l'avenir va vers une réduction de nos prérogatives, il faudra l'assumer car dans ce cas, il sera facile de bloquer les blocs en faisant la gréve du zell et là aucune réquisition ne pourra nous imposer d'être hors la loi.
Pourquoi ne pas dire la vérité, on est pas assez nombreux pour couvrir tous les besoins en anesthésiste MAR et IADE confondu.
La seul solution était d'affecter des IDE en salle de réveil pour préférentiellement mettre les IADE au bloc.
Ce qui n'est pas complétement idiot.
Si on doit appliquer les recommandations à la lettre, on peut fermer 50% des sites pour ne pas dire plus.
Fini les anesthésies sur plusieurs salles en même temps. La sécu n'autorise que deux facturations en même temps et à la condition d'avoir un IADE dans l'autre salle.
Donc normalement, les besoins en IADE dans le privé devraient exploser
La pénurie commence et pour plusieurs années avec un pic demain.
Regarder autour de vous et constater le pourcentage dans les effectifs qui serons à la retraite dans quelques années.
Qui va nous endormir demain ?
Cordialement
BH
Au contraire ! L'article que tu cites ne conforte pas du tout notre place en SSPI.maugeois a écrit :Un article confortant notre position en SSPI, écrit par un juriste, en plus IADE et accessoirement président de l'ordre infirmier départemental des Yvelines (78), et rédacteurs sur infirmiers.com :
http://www.infirmiers.com/votre-carrier ... lacte.html
Je cite :"
En conclusion
Aucun obstacle réglementaire n’interdit à l’infirmier de SSPI d’extuber un patient pour qui tous les critères de faisabilité sont réunis.
Cependant, l’infirmier doit être formé et encadré et ne doit jamais extuber lorsqu’il est seul. Il doit toujours s’assurer de la présence d’un Médecin Anesthésiste Réanimateur ou d’un Infirmier Anesthésiste pouvant intervenir à tout moment afin, le cas échéant, de réintuber le patient
"
En plein comme la SFAR....