Lu aujourd'hui même sur infirmiers.com :

http://www.infirmiers.com/ressources-in ... ation.html

ou comment légaliser en dehors des lieux de l'anesthésie (ou seul resterons dans notre "petit" coin les IADE et les MAR !) le confort et les soins appropriés aux avancées de la science, profitant très justement aux malades.

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Gaëtan CLEMENCEAU
IADE Cholet

Il s'agit principalement de la prise en charge de la douleur en post opératoire et liées aux douleurs des soins. La prise en charge de la douleur étant depuis maintenant longtemps entrée dans les moeurs, cela ne me choque pas plus que cela.

Cela me choque bien moins que les inductions plus ou moins urgentes qui sont pratiquées sans IADE...

Salut,

je n'arrive pas à saisir:

Tu es contre ces protocoles et tu les trouve "abusifs" :

maugeois a écrit :ou comment légaliser en dehors des lieux de l'anesthésie

ou tu trouves ça plutôt bien. :

maugeois a écrit :profitant très justement aux malades.

A plus

Salut chris,

En effet, ou comment en voulant faire de la prose, on se fait mal comprendre !

J'adhère totalement aux avancées de la science (et des soins !) qui profitent réellement (après études approuvant le ressenti de confort du malade, et la baisse de la morbidité ou des complications) surtout sur le sujet de la douleur. Mais je les souhaite, ces soins, en toute sécurité. Ce qui veut dire par une formation had hoc aux personnels choisis : on peut lire d'ailleurs en personnes autorisés à entreprendre ou administrés les masseurs-kinés et les manipulateurs en radiologie !

Pour ce qui est de mon propos sur "comment légaliser en dehors des lieux de l'anesthésie", cela rejoint ma crainte et ma réflexion, à l'heure de l'économie de la santé, de la volonté de nos politiques et de leur bras armé de l'administration, d'éspérer une santé (publique !) de qualité et à moindre coût. Notamment, en confiant des responsabilités à des personnels qui n'en non pas la formation donc la compétence. Tout en espérant qu'il n'y est pas d'accident, ou pluôt que chacun assume ses devoirs (assurance privée,....) avec les mêmes valeurs ou devoirs comme vous voulez donné à toute la profession à tavers l'ordre infirmier : autonomie et indépendance. Mais pour quelle reconnaissance ? (sociale et salariale).

Respecteusement.
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Gaëtan CLEMENCEAU

Resalut Maugeois,

Quelques précisions concernant les protocoles du chu de Toulouse.

Pour faciliter la rédaction des protocoles, le choix a été fait d'utiliser une "maquette" qui reprend tous les éléments communs à tous les protocoles (logo, références règlementaires, personnes autorisées, bloc de validation...).Une maquette vierge est d'ailleur disponible sur l'intranet de notre chu afin qu'un service puisse rédiger sur ce modèle un protocole personnalisé (http://www.chu-toulouse.fr/-guide-d-uti ... rocedures-).
En fait ceci permet d'avoir une structure (ou une architecture) commune à tous les protocoles, ce qui facilite aussi la lecture de ces protocoles.

Clairement, en l'état ces protocoles ne sont pas utilisables.
Pour le devenir ils doivent être validés conformément à la loi en précisant notemment:
- le nom du chef de service
- la date
- le nom du médecin qui valide le protocole
- la signature du médecin qui valide le protocole
Dans ces conditions, ils sont valables 1 an à condition d'être accessibles à tous moment (nuit et we compris) par toute personne amenée à les utiliser. Au delà de cette durée, un nouveau protocole doit être validé.


Concernant les personnes autorisées, il faut que le médecin coche la case correspondant aux paramédicaux qui pourront mettre en place le protocole.
A titre d'exemple, le MEOPA peut être administré aussi bien par les mk que les manipulateurs en radiologie , les ide/iade ou encore les sages-femmes, alors qu'il n'en est pas de même pour les protocoles PCA qui ne concernent pas les mk et les manipulateurs en radiologie.
Doit on pour autant créer autant de mise en page différentes qu'il existe de paramédicaux ou de protocoles?
Non, ainsi la maquette "contient" tous les paramédicaux, et c'est le médecin qui, lors de la validation, coche les cases correspondants aux seuls professionnels autorisés à entreprendre le protocole.

Ces maquettes sont disponibles en téléchargement depuis l'intranet local. Il suffit de les imprimer et de les valider (soit environ 2 minutes).
Plus un protocole est facile à obtenir et plus il a de chance d'être validé et donc utilisé.
A final, c'est le patient qui y gagne.
PS: ces protocoles sont égalemeent disponible pour le grand public sur le site de notre CLUD http://www.chu-toulouse.fr/-protocoles- ... ures-pour- ce qui explique qu tu les ais trouvé aussi facilement sur le site que tu as visité.

A plus

Rien de choquant dans tout cela : l'utilisation des agents pharmacologiques liés au traitement et prévention de la douleur post opératoire ne sont pas de l'exclusivité des IADE ! Un IDE est formé à la surveillance d'un traitement morphinique ou de sédation (certes moins bien qu'un IADE, et encore...)