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gazs anesthésiques et réa

Posté : 17 févr. 2009, 16:54
par dodo
bonjour à tous,

voila je me pose une petite question :helpme , après un petit séjour au bloc :smt031 , et travaillant en réanimation, je me demande pourquoi les gazs anesthésiques comme le desflurane, sévorane et autres, ne sont-ils pas utilisés en réanimation et aussi pourquoi leurs préfere-t-on l'anesthésie intraveineuse ?

merci à ceux qui pourront éclairer ma lanterne!

bonne journée à tous :smt032

Posté : 17 févr. 2009, 17:46
par Fonky SlammR
Hola !

Une raison valable et facile à trouver commence par PO et finit par TION, lol.

PO...TION

Un indice... Réveille l'écolo qui sommeille en toi ;) (heu non, pas celui qui sniffait la colle)

Posté : 17 févr. 2009, 18:10
par dodo
ok pour le coté écolo!(qui est un bonne argument!) mais dans ce cas pourquoi les entretiens d'anesthésie au bloc ne se font-elles pas toutes intra-veineuses?

mais la qualité de l'anesthésie ne serait-elle pas meilleur? avec une qualité de réveil plus court? je sais pas?

on m'a parlé d'un système AnaConDA utiliser pour le sevoflurane, quelqu'un aurait-il aussi entendu parlé?

bonne soirée a tous..
:smt032

Posté : 17 févr. 2009, 19:51
par Maxime
Le propofol ne nécessite pas non plus d'analyseur de gaz... Ca doit revenir moins cher surement.

Posté : 17 févr. 2009, 20:18
par bicquet
il y a aussi le fait que propofol et autre midazolam ont une "autorisation" d'utilisation pour la sédation alors que les halogénés sont des produits d'anesthésie et non de sédation.......
aprés on tombe dans le légal; AMM et tout le tralala de savoir si les reanimateurs (qui ne sont pas forcemment des MAR) ont le droit d'utiliser des produits d'anesthésie....mais là je laisse ma place aux autres

:smt031

Posté : 17 févr. 2009, 20:34
par protolo
le système anaconda à effectivement été testé en rea au chru de lille
mais abandonné rapidement
Nécessité d'analyseur ,peu maniable par du personnel ide ,bénefice risque,lourdeur d'utilisation ,cout trop important...

Posté : 17 févr. 2009, 20:59
par Maxime
Et puis qui dit halogénés dit circuit fermé, filtres, avec tous les risques que ca comporte...

Posté : 17 févr. 2009, 21:49
par kaaron
Niveau prix ça doit flamber aussi !! Des bécanes qui coutent le double et qui sont utilisées des jours voire des semaines sur UN SEUL patient au lieu de plusieurs par jour...
Et puis il y a aussi la production de composants toxiques en réaction avec la chaux sodée, théoriquement du moins, donc quid du lavage des circuits à intervalles réguliers...
Plus les propriétés des gaz, les arythmies, la dépression baroréflexe plus importante que les agents IV, l'augmentation de la PIC, la baisse de la vasoconstriction hypoxique, etc. Sur des patients de réa pas géniaux à la base ça doit pas être super !

Posté : 17 févr. 2009, 22:35
par protolo
dans ce fameux système "anaconda" ,il y avait juste un filtre type "pal" modifié avec entrée de gaz couplé à un analyseur de gaz semi portatif
l'idée paraissait intéressante en terme de maniabilité et surtout de réversion de narcose.....
mais ne pouvait ètre manié que part des personnes formées à l'anesthésie !
comme quoi ,nous sommes peut-ètre utiles les amis !!! :smt019

Posté : 17 févr. 2009, 23:08
par Maxime

Posté : 17 févr. 2009, 23:37
par protolo
merci pour le complément maxime ! :smt019

Posté : 17 févr. 2009, 23:54
par Bob
Sans parler de l'hépatotoxicité des halogènés !! :20_grumpy: :20_grumpy: :20_grumpy:

Posté : 18 févr. 2009, 12:27
par protolo
de mémoire ,je crois que le bénéfice de ce type de système était attendu pour les patients bpco ou en sdra ,d'ou l'intéret du sevo...
le problème de l'hepatotoxicité se posait en effet

Posté : 18 févr. 2009, 16:55
par dodo
merci à tous pour vos réponse,

je comprend bien que beaucoup d'inconvenient résulte de l'utilisation des halogénés ( je pense surtout au sévo) en réanimation, la formation des ide (gros problèmes!) . A chaque nouvelle technique instaurée dans un service il faut effectuer une formation (normalement, je sais!), l'arrivée du picco, la surveillance du NO,etc... alors pourquoi pas les halogénés?! .d'autant que pour ma part je vois maintenant l'arrivé d'iade dans le service.

la question de la rentabilité peut être soulevé, en effet le gaz est cher! mais la question du réveil voulu rapide, après trois semaines, d'un patient bpco gavé aux benzo, ne reviendrait-elle pas plus cher et ne serait-elle pas plus longue, que l'utilisation des halogénés ? ne gagnerait- on pas en temps d'hospitalisation?

l'hépatotoxicité reste un problème important. il est évident que l'emploi des gazs type sévo ne peux être une généralité. la question se posait juste, d'en faire un atout de plus dans la stratégie thérapeutique,compte tenu du rapport bénéfice/ risque qu'elle peut apporté chez certains patient (bpco, sdra..)..

merci à tous pour vos réponses

et je retourne faire "dodo"
:smt032

Posté : 18 févr. 2009, 16:57
par dodo
un petit lien en plus que j'ai trouvé sur le net, tchuss:

http://www.srlf.org/rc/org/srlf/med/Abs ... 4151-2839/