la reponse du ministere
Posté : 12 mars 2007, 19:43
ci joint la reponse du ministere au courrier envoyé il y a quelquues jours
Cab XB/SGD/MT Me A07-9712
Monsieur,
Le ministre m'a demandé de répondre à votre mél récent dans lequel vous vous interrogiez sur l'avenir de la profession d'IADE, notamment quant à l'application des accords de Bologne (réforme dite LMD) à cette profession. Je tenais ainsi à vous faire part des éléments d’information suivants.
Les services du ministère de la santé et des solidarités ont régulièrement reçu les représentants de la profession infirmière pour leur préciser les conditions dans lesquelles les infirmiers pourraient être associés au dispositif LMD.
C'est en effet la première fois dans l’histoire de leur profession qu'une opportunité est offerte aux infirmiers : celle d’obtenir, en sus de leur diplôme d’Etat, et par gain de parcours, l’accès aux diplômes de l’Université. Xavier BERTRAND, Ministre de la santé et des solidarités, a signé, le 1er décembre 2006, conjointement avec François GOULARD, Ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche, une lettre qui constitue la « feuille de route » matérialisant l’engagement pris et la volonté conjointe des deux parties d’aboutir. Cette lettre a été largement diffusée auprès des représentants de la profession infirmière.
Dans le but de privilégier les compétences du métier, de garantir les prestations données par les infirmiers sur tout le territoire, le diplôme d’Etat, sous la responsabilité du Ministre chargé de la santé, autorise seul l’exercice de la profession. Afin de conduire les infirmiers vers des diplômes universitaires validés et reconnus, il est également nécessaire d’examiner concrètement à quel niveau de leur cursus le contenu de la formation infirmière peut prétendre.
Les travaux que les services du ministère de la santé et des solidarités mènent actuellement, dans le cadre concerté de la ré-ingénierie du diplôme pour l’ouvrir à la validation des acquis de l’expérience, et auxquels ont participé les représentants de la profession infirmière (élaboration des référentiels du métier, de certification et de formation), sont indispensables pour construire des modules de formation en adéquation avec les compétences demandées aux infirmiers ; en collaboration avec les services de l’enseignement supérieur, ils permettront de définir les modalités de la validation universitaire. En effet, ce n’est que lorsque pourront être clairement mesurés et nommés les savoirs requis (théoriques, procéduraux, pratiques) pour exercer le métier d’infirmier, dans une logique de progression des compétences, que les opérateurs universitaires seront en mesure de réaliser ou de valider une partie de l’enseignement. Ainsi, le parcours universitaire sera grandement facilité pour les infirmiers. Ils pourront, s’ils le souhaitent, compléter leur formation et obtenir plus rapidement un diplôme délivré par l’Université.
Concernant le calendrier de cette réforme, les services du ministère de la santé et des solidarités travailleront sur l'ensemble des diplômes de leur champ de compétence, y compris donc les IADE, d'ici à la fin du 2ème semestre 2007.
Ainsi, loin de constituer un abandon, cette avancée sur la réforme LMD, demandée par les professionnels, correspond à la volonté du ministre de la santé et des solidarités d’élargir les possibilités qui leur sont ouvertes pour diversifier leurs choix et leurs orientations, tout en gardant un cadrage national de leur formation initiale.
J'espère que ces éléments répondent à vos interrogations, et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Cab XB/SGD/MT Me A07-9712
Monsieur,
Le ministre m'a demandé de répondre à votre mél récent dans lequel vous vous interrogiez sur l'avenir de la profession d'IADE, notamment quant à l'application des accords de Bologne (réforme dite LMD) à cette profession. Je tenais ainsi à vous faire part des éléments d’information suivants.
Les services du ministère de la santé et des solidarités ont régulièrement reçu les représentants de la profession infirmière pour leur préciser les conditions dans lesquelles les infirmiers pourraient être associés au dispositif LMD.
C'est en effet la première fois dans l’histoire de leur profession qu'une opportunité est offerte aux infirmiers : celle d’obtenir, en sus de leur diplôme d’Etat, et par gain de parcours, l’accès aux diplômes de l’Université. Xavier BERTRAND, Ministre de la santé et des solidarités, a signé, le 1er décembre 2006, conjointement avec François GOULARD, Ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche, une lettre qui constitue la « feuille de route » matérialisant l’engagement pris et la volonté conjointe des deux parties d’aboutir. Cette lettre a été largement diffusée auprès des représentants de la profession infirmière.
Dans le but de privilégier les compétences du métier, de garantir les prestations données par les infirmiers sur tout le territoire, le diplôme d’Etat, sous la responsabilité du Ministre chargé de la santé, autorise seul l’exercice de la profession. Afin de conduire les infirmiers vers des diplômes universitaires validés et reconnus, il est également nécessaire d’examiner concrètement à quel niveau de leur cursus le contenu de la formation infirmière peut prétendre.
Les travaux que les services du ministère de la santé et des solidarités mènent actuellement, dans le cadre concerté de la ré-ingénierie du diplôme pour l’ouvrir à la validation des acquis de l’expérience, et auxquels ont participé les représentants de la profession infirmière (élaboration des référentiels du métier, de certification et de formation), sont indispensables pour construire des modules de formation en adéquation avec les compétences demandées aux infirmiers ; en collaboration avec les services de l’enseignement supérieur, ils permettront de définir les modalités de la validation universitaire. En effet, ce n’est que lorsque pourront être clairement mesurés et nommés les savoirs requis (théoriques, procéduraux, pratiques) pour exercer le métier d’infirmier, dans une logique de progression des compétences, que les opérateurs universitaires seront en mesure de réaliser ou de valider une partie de l’enseignement. Ainsi, le parcours universitaire sera grandement facilité pour les infirmiers. Ils pourront, s’ils le souhaitent, compléter leur formation et obtenir plus rapidement un diplôme délivré par l’Université.
Concernant le calendrier de cette réforme, les services du ministère de la santé et des solidarités travailleront sur l'ensemble des diplômes de leur champ de compétence, y compris donc les IADE, d'ici à la fin du 2ème semestre 2007.
Ainsi, loin de constituer un abandon, cette avancée sur la réforme LMD, demandée par les professionnels, correspond à la volonté du ministre de la santé et des solidarités d’élargir les possibilités qui leur sont ouvertes pour diversifier leurs choix et leurs orientations, tout en gardant un cadrage national de leur formation initiale.
J'espère que ces éléments répondent à vos interrogations, et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.