Quand j'étais à l'école, un intervenant est venu nous parler de l'alr chez l'enfant. Il a bien insisté sur les problèmes de sécurité, en particulier le risque d'injecter accidentellement de la bupivacaïne IV. Effectivement, c'est extrèmement dangereux, ça peut conduire à un acr difficilement récupérable.

Il nous explique la nécessité de bien étiqueter les seringues, de les placer géographiquement d'une façon logique etc. Puis il ajoute "ça m'est arrivé une fois, j'avais fait une péridurale et j'ai injecté la bupivacaïne dans la perfusion". L'assistance blémit, redoutant le pire pour l'enfant... Il nous rassure en expliquant "Quand j'ai injecté, je n'ai pas senti la résistance d'un cathéter de péridurale, et j'ai eu le réflexe d'aracher la perfusion. Le patient n'a rien eu". Ouf, nous voilà soulagés.

Il continue son cours, et nous parle de l'anesthésie loco-régionale intra-veineuse. Il nous explique qu'en cas de lâchage accidentel de garrot peu de temps après l'injection de lidocaïne, le patient a de fortes chances de convulser. Il ajoute "ça m'est arrivé une fois, le garrot a lâché", et avant qu'il ait finit sa phrase, un étudiant demande "et alors ? Vous avez arraché le bras ?"...

nouvelle notion à mettre en perspective de ce que tu dis sur la marcaine.
Elle vient de mon DIU douleur aiguë.
la marcaine injectée lentement sur une perfusion ne donne pas de troubles du rythme cardiaque.
il semble d'après les études pharmacologiques, que la toxicité serait en priorité le fait de la vitesse d'injection.

Je veux bien croire le MAR qui nous a délivré cette notion. je le connais bien pour le sérieux de ses références littéraires.

maintenant ya le nouvel antidote: émulsion lipidique en perfusion IV rapide
parait que ça marche, quelqu'un a expérimenté??

je ne préfère pas avoir à utiliser " l'antidote " un jour ...
En tout cas, beaucoup de travaux reste à faire sur l'injection de lipide