Re: Fier de ce que nous étions.....
Posté : 28 mars 2012, 17:09
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ben il me semble que les nouveaux IDE passent par la fac depuis presque 3 ans maintenant...pour leur grade licence.AIVOC a écrit :Bidule:
Mallampatix:
Nos futurs collègues ne seront pas non plus passés par la case Faculté puisque les écoles d'Infirmiers Anesthésistes resteront les seules à dispensées des cours pour l'obtention du DE d'Infirmier Anesthésiste. Alors pourquoi ne pas demander cette légitime reconnaissance?
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Absolument pas, je dis juste qu'il ne faut pas se tromper de combat en ce moment :AIVOC a écrit :Bidule:
Donc si j'entends bien ce que tu dis, nous devons nous résoudre à ne rien avoir de plus.
Les IADE sont légitimes pour enseigner le métier d'IADE aux yeux de la fac. Il s'agit de donner un grade, et non un diplôme, il ne faut pas l'oublier. Le coeur de métier (cad la pratique de l'anesthésie) occupe 3 unités d'enseignement sur les 7 que va comporter le nouveau programme.Question: quelle légitimité aura la formation de nos collègues futurs Master 2 formés par des IADE n'ayant pas leur niveau?
Des enseignants universitaires (cad agréés par la fac) vont intervenir. Les UE de sciences humaines, ou de sciences fondamentales (physique, pharmaco), seront fait par des universitaires. Le mémoire sera suivi en partie par la fac. L'université met plus qu'un pied dans notre formation. Ne croyez pas que rien ne change dans l'organisation et le contenu de la formation.Nos futurs collègues ne seront pas non plus passés par la case Faculté puisque les écoles d'Infirmiers Anesthésistes resteront les seules à dispensées des cours pour l'obtention du DE d'Infirmier Anesthésiste.
oui mais les etudes de medecines ne se font elles pas en fac.??!bidule a écrit :Il n'est pas nécessaire d'être PU-PH, ni même MCU, pour être agréé par la fac. Des PU seront responsables d'UE par contre.
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Tu as bien entendu tout à fait le droit de donner ton avis et comme je te l'ai dit je le respectebidule a écrit :Ce que je dis n'engage que moi, et j'estime avoir le droit de donner mon avis.
Je ne dénigre rien de ce que tu dis mais j'essaie de l'illustrer avec des exemples concrets qui seront toujours plus parlant.bidule a écrit :Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire, mais qu'il faut se battre sur ce qui se joue actuellement, cad la refonte de notre programme de formation. Dénigrer ce que je dis en disant que j'ai sous entendu que des AS pouvait former des IADE n'est pas ce qui t'aidera a donner du poids a tes arguments.
A ce propos de "L'anesthésie, Master ou pas, reste l'anesthésie" comme tu le dis cela veut aussi pouvoir dire que les internes en Anesthésie peuvent donc être formé durant tout leur internat (et leurs semestres d'Anesthésie) que par des IADE, "L'anesthésie, Master ou pas, reste l'anesthésie". Encore une fois ceci est un exemple, mais ça va être difficile à faire passer comme propos, car là où les éleves IADE ont besoin de 4 semestres il en faudra environ 8 pour les MAR (auxquels s'ajouteront 2 semestres de Réanimation, pourquoi pas encadré par les Infirmière de Réanimation d'ailleurs?)bidule a écrit :Un IADE peut former un autre IADE. L'anesthésie, Master ou pas, reste l'anesthésie. Ca aussi, je le dis parce que c'est mon avis, et ca sera mon atitude auprès des stagiaires. Ni la fac, ni les écoles ne contestent cette légitimité (ou alors j'ai raté un document), alors pourquoi tu le fais ? Les élèves étaient dans la rue avec nous en 2010, pourquoi leur pourir les stages maintenant ?
Je ne me souviens pas avoir appeler à la paralysie des blocs mais peut être ma mémoire me fait défaut.bidule a écrit :Quand on voit le peu de mobilisation des IADE et des syndicats actuellement, je trouve risible de continuer a lire des appels a paralyser les blocs, ou lancer des mouvements de grève de grande ampleur, des "tous au ministère".
Si on parle de pénibilité on doit parler des retraites. maintenant je te rejoins sur le fait que ces retraites ne se cantonnent pas aux IADE mais ce problème est aussi un problème des IADE et c'est pourquoi nous devons aussi en parler.bidule a écrit :La retraite, c'est un combat qui ne se cantonne pas a un mouvement IADE. La pénibilité, par contre, mériterai qu'on s'y batte un peu plus, mais sans les syndicats, je ne vois pas comment. J'attends un préavis de leur part sur la pénibilité IADE, ou du moins soignante.
tout ce que tu dis est parfaitement exact et la raison en est que nous ne sommes pas solidaires et bien que peu nombreux nous restons une somme d'individualités. j'en ai fais la douloureuse expérience dans l’hôpital qui a financé mes 2 ans d'études ou le médecin chef me bloque l'entrée de l'hopital alors que la direction n'ose pas le contrarier et que mes collègues IADE approuvent la décision du médecin...AIVOC a écrit :...mais honteux de ce que nous sommes devenus.
2010 : année forte en couleur pour notre profession, tous ces rassemblements où une dynamique de changement était insufflée par quasiment toute la profession, une volonté de reconnaissance et de respect semblaient être le minimum que nous réclamions.
Les manifestations parisiennes où plus de la moitié des IADE étaient présents et nos actions mémorables. Entre Montparnasse, l’Arc de Triomphe, le Ministère des Affaires Étrangères ou encore le Fouquet’s pour montrer à la France qu'une profession existait et aussi pour le montrer à nos autorités qui malheureusement resteront autistes à nos légitimes revendications. Les créations de collectifs locaux, départementaux et/ou régionaux qui ont permis de tisser une toile entre tous les protagonistes de l'IADErie. L'AG de Dijon à la symbolique date du 11 septembre où nous avions tous voulu la création d'une intersyndicale entre nos trois représentants syndicaux (CGT avec Bruno Franceschi, SNIA avec Marie-Ange Saget et SUD-SANTE avec Olivier Youinou) qui n'était d'ailleurs pas gagné d'avance... mais pas non plus après d'ailleurs car force est de constater que cette intersyndicale n'était qu'une entité mort-née.
Alors notre dernier rassemblement le 1er octobre 2010 fût terrible dans sa violence tout comme dans déroulement et encore plus dans sa conclusion semble avoir tout simplement anéanti toute volonté de continuer notre combat... enfin d'un autre côté notre adorable gouvernement nous a très gentiment alloué une prime exceptionnelle de 120€ brut pour que rentrions dans notre niche, la queue entre les pattes et... c’est ce que nous avons fait.
Alors oui aujourd'hui j'ai honte de ce qu'est devenue notre profession. Nous nous moquions de nos collègues IBODE, incapable de se regrouper pour pouvoir organiser leurs doléances mais que sommes-nous devenus depuis ce 1er octobre 2010? La même chose? Non pire je le crains, car nous sommes en plus devenus arrogants dans notre manière d'être car il semble que nous donnions en plus des leçons de morale à tous nos collègues, insupportable!
Que voulait alors finalement toute notre profession?
La reconnaissance de ce que nous sommes vraiment, avec l'obtention du grade Master 2? Pas du tout.
Une reconnaissance de notre pénibilité avec le maintien notamment de la possibilité de partir à la retraite de façon anticipée? Non, il suffit de voir l'incertitude de bon nombre d'entre nous concernant le droit d'option que nous devrons choisir cette année et le tout pour une augmentation très symbolique voire dérisoire de salaire. La fierté ne s'achète pas la vénalité oui...
L'exclusivité de compétence? Non, voir le peu de mobilisation sur l'article 51 de la loi HPST voire même de la méconnaissance totale de cet article pour bon nombre d'IADE.
Une revalorisation salariale? Non et oui preuve en est l'arrêt du mouvement après l'obtention de cette fameuse prime de 120€ qui n’est et ne reste qu’une prime et donc incertaine dans la durée. Question à se poser d’ailleurs pour les hésitants sur le droit d’option : cette prime qui a tué (en ridiculisant d’ailleurs) le mouvement de contestation de 2010 sera-t-elle toujours donnée à ceux qui choisirons la nouvelle grille salariale ? Pas certain.
Nos syndicats eux sont-ils toujours autant en action? Peut-être mais malheureusement comme les collectifs semblent tous (ou presque) morts, et bien nous n'avons plus de retours ou en si faibles quantités qu'ils semblent homéopathiques. Je ne parle pas non plus, comme je le disais plus haut de l'intersyndicale car je suis certain qu'aucun des trois syndicats ne la voulait, ils nous l'ont d'ailleurs prouvé depuis. Je ne parlerai pas bien entendu d'un syndicat en particulier mais de l'association des trois où je ne peux que regretter qu'une aussi petite profession de la nôtre en terme de nombre (nous ne sommes qu'environ 7500 en France) ne puisse s'unifier.
Nous avions en Haute Normandie décidé d'organiser une nouvelle Assemblée Générale (à l'instar de celle magnifiquement organisée par nos amis Dijonnais) mais au vu du peu d'enthousiasme de la profession, nous avions dû nous résoudre à abandonner ce projet alors que de grandes échéances approchaient: l’Élection Présidentielle, le droit d'option, etc... mais à priori, cela n’intéressait déjà plus grand monde.
Dans très peu de jours cela fera 1 an qu’Anthony nous quittait, je ne suis pas totalement certain qu’il serait fier de ce qu’est devenue, de ce qu’il espérait et voulait pour notre profession.
En conclusion, heureux soient ceux qui se contentent de cette prime famélique (même si comme beaucoup je la considère bienvenue) pour ne plus vouloir se battre pour ce que nous pensions être des revendications minimales de respect de la profession. Moi personnellement je ne suis pas aigri de voir cette situation, ni même raisonné je suis tout simplement triste voire affligé.
Alors maintenant lâchez-vous si vous le désirez pour critiquer en long en large et en travers ce que je viens d’écrire, sentez-vous piqué, mal à l’aise en y pensant, demandez-vous ce que vous faites excepté lire de temps à autre Laryngo ou y laisser (comme je le fais tout de suite d’ailleurs je vous l'accorde) un message parfois et j’en serai ravi car peut-être enfin pourrons nous reprendre notre marche en avant vers plus de respect pour notre profession.
De l’argent sous forme d'une prime contre le respect est-cela que nous voulions en mars 2010 ? En tout cas c’est ce que nous avons en mars 2012 et rien de plus.
tout ce que tu dis est parfaitement exact et la raison en est que nous ne sommes pas solidaires et bien que peu nombreux nous restons une somme d'individualités. j'en ai fais la douloureuse expérience dans l’hôpital qui a financé mes 2 ans d'études ou le médecin chef me bloque l'entrée de l'hopital alors que la direction n'ose pas le contrarier et que mes collègues IADE approuvent la décision du médecin... donc depuis 2010 année de mon diplôme je fais de l'intérim pour pouvoir exercer le métier que j'ai choisi... pour ne pas me retrouver IDE dans un service et payé comme IDE !AIVOC a écrit :...mais honteux de ce que nous sommes devenus.
2010 : année forte en couleur pour notre profession, tous ces rassemblements où une dynamique de changement était insufflée par quasiment toute la profession, une volonté de reconnaissance et de respect semblaient être le minimum que nous réclamions.
Les manifestations parisiennes où plus de la moitié des IADE étaient présents et nos actions mémorables. Entre Montparnasse, l’Arc de Triomphe, le Ministère des Affaires Étrangères ou encore le Fouquet’s pour montrer à la France qu'une profession existait et aussi pour le montrer à nos autorités qui malheureusement resteront autistes à nos légitimes revendications. Les créations de collectifs locaux, départementaux et/ou régionaux qui ont permis de tisser une toile entre tous les protagonistes de l'IADErie. L'AG de Dijon à la symbolique date du 11 septembre où nous avions tous voulu la création d'une intersyndicale entre nos trois représentants syndicaux (CGT avec Bruno Franceschi, SNIA avec Marie-Ange Saget et SUD-SANTE avec Olivier Youinou) qui n'était d'ailleurs pas gagné d'avance... mais pas non plus après d'ailleurs car force est de constater que cette intersyndicale n'était qu'une entité mort-née.
Alors notre dernier rassemblement le 1er octobre 2010 fût terrible dans sa violence tout comme dans déroulement et encore plus dans sa conclusion semble avoir tout simplement anéanti toute volonté de continuer notre combat... enfin d'un autre côté notre adorable gouvernement nous a très gentiment alloué une prime exceptionnelle de 120€ brut pour que rentrions dans notre niche, la queue entre les pattes et... c’est ce que nous avons fait.
Alors oui aujourd'hui j'ai honte de ce qu'est devenue notre profession. Nous nous moquions de nos collègues IBODE, incapable de se regrouper pour pouvoir organiser leurs doléances mais que sommes-nous devenus depuis ce 1er octobre 2010? La même chose? Non pire je le crains, car nous sommes en plus devenus arrogants dans notre manière d'être car il semble que nous donnions en plus des leçons de morale à tous nos collègues, insupportable!
Que voulait alors finalement toute notre profession?
La reconnaissance de ce que nous sommes vraiment, avec l'obtention du grade Master 2? Pas du tout.
Une reconnaissance de notre pénibilité avec le maintien notamment de la possibilité de partir à la retraite de façon anticipée? Non, il suffit de voir l'incertitude de bon nombre d'entre nous concernant le droit d'option que nous devrons choisir cette année et le tout pour une augmentation très symbolique voire dérisoire de salaire. La fierté ne s'achète pas la vénalité oui...
L'exclusivité de compétence? Non, voir le peu de mobilisation sur l'article 51 de la loi HPST voire même de la méconnaissance totale de cet article pour bon nombre d'IADE.
Une revalorisation salariale? Non et oui preuve en est l'arrêt du mouvement après l'obtention de cette fameuse prime de 120€ qui n’est et ne reste qu’une prime et donc incertaine dans la durée. Question à se poser d’ailleurs pour les hésitants sur le droit d’option : cette prime qui a tué (en ridiculisant d’ailleurs) le mouvement de contestation de 2010 sera-t-elle toujours donnée à ceux qui choisirons la nouvelle grille salariale ? Pas certain.
Nos syndicats eux sont-ils toujours autant en action? Peut-être mais malheureusement comme les collectifs semblent tous (ou presque) morts, et bien nous n'avons plus de retours ou en si faibles quantités qu'ils semblent homéopathiques. Je ne parle pas non plus, comme je le disais plus haut de l'intersyndicale car je suis certain qu'aucun des trois syndicats ne la voulait, ils nous l'ont d'ailleurs prouvé depuis. Je ne parlerai pas bien entendu d'un syndicat en particulier mais de l'association des trois où je ne peux que regretter qu'une aussi petite profession de la nôtre en terme de nombre (nous ne sommes qu'environ 7500 en France) ne puisse s'unifier.
Nous avions en Haute Normandie décidé d'organiser une nouvelle Assemblée Générale (à l'instar de celle magnifiquement organisée par nos amis Dijonnais) mais au vu du peu d'enthousiasme de la profession, nous avions dû nous résoudre à abandonner ce projet alors que de grandes échéances approchaient: l’Élection Présidentielle, le droit d'option, etc... mais à priori, cela n’intéressait déjà plus grand monde.
Dans très peu de jours cela fera 1 an qu’Anthony nous quittait, je ne suis pas totalement certain qu’il serait fier de ce qu’est devenue, de ce qu’il espérait et voulait pour notre profession.
En conclusion, heureux soient ceux qui se contentent de cette prime famélique (même si comme beaucoup je la considère bienvenue) pour ne plus vouloir se battre pour ce que nous pensions être des revendications minimales de respect de la profession. Moi personnellement je ne suis pas aigri de voir cette situation, ni même raisonné je suis tout simplement triste voire affligé.
Alors maintenant lâchez-vous si vous le désirez pour critiquer en long en large et en travers ce que je viens d’écrire, sentez-vous piqué, mal à l’aise en y pensant, demandez-vous ce que vous faites excepté lire de temps à autre Laryngo ou y laisser (comme je le fais tout de suite d’ailleurs je vous l'accorde) un message parfois et j’en serai ravi car peut-être enfin pourrons nous reprendre notre marche en avant vers plus de respect pour notre profession.
De l’argent sous forme d'une prime contre le respect est-cela que nous voulions en mars 2010 ? En tout cas c’est ce que nous avons en mars 2012 et rien de plus.
Demande l'aide des syndicats c'est bien , mais charge aux IADE de s'impliquer dans la vie syndicale. Combien sont aujourd'hui syndiqués ? Et quand je parle de syndicat, je ne parle pas du SNIA qui est un syndicat professionnel, mais des syndicats plus "classiques", ceux là même qui nous représentent dans les instances locales (CHSCT, CTE, CAP) et qui peuvent intervenir au quotidien sur nos conditions de travail, qui nous représentent dans les instances nationales et lors des réunions avec le ministère . Aujourd'hui, nous n'existons pas à leurs yeux, nous ne sommes pas "porteurs" . A nous de prendre les choses en main, soyons présents, soyons acteurs !!!bidule a écrit :
La retraite, c'est un combat qui ne se cantonne pas a un mouvement IADE. La pénibilité, par contre, mériterai qu'on s'y batte un peu plus, mais sans les syndicats, je ne vois pas comment. J'attends un préavis de leur part sur la pénibilité IADE, ou du moins soignante.
La CGT a déposé un recours devant le conseil d'état je crois.