Posté : 12 mai 2010, 19:16
Le problème est toujours le meme....les primes ne sont pas intégrées dans le cumul pour la retraite... 

Pour le poil et l'infusion vervayne, passe encore...mais le mammifère marin, ya beau y avoir un ministre du sport dans le coup, le pot à moutarde va pas aimer hein?et bien moi, les copines, j'aime bien
Commentaires sur le courrier du 11 mai 2010 intitulé :michael a écrit :MESDAMES ET MESSIEUR LES IADE,
cet écrit n'a aucune valeur car pas signé et il n'y a pas de nom pour en référet.
(NON, ce nest pas moi qui l'est écrit et toi Roseline! MOI NON PLUS)
Tous ceci n'est que mensonge.
RESTONS SUR NOS GARDE.
bruno.franceschi a écrit :Commentaires sur le courrier du 11 mai 2010 intitulé :
relevé de conclusion table ronde IADE 10 mai 2010
Tout d’abord sur la forme, si ce courrier est à entête du ministère, il n’est étonnement pas signé, aucune trace même du service dont il émane.
Une fois de plus Monsieur BUBIEN nous expliquera que c’est une erreur de communication, comme le précédent courrier que nous avons attendu vainement depuis le 4 mai.
Nous ne sommes pas forcément très protocolaire et à cheval sur la méthode, mais on atteint ici un niveau de mépris quand aux interlocuteurs que nous sommes, encore jamais égalé.
Quelle valeur peut revêtir un texte non signé qui n’émane de nulle part ?
À l’évidence les engagements écrits font peur, nous avons donc raison d’insister pour les obtenir
Sur le fond maintenant si tenté que la forme désinvolte du courrier nous autorise à aller sur le fond.
Si l’exclusivité de compétence est réaffirmé rien n’est précisé sur le danger qui persiste toujours dans le cadre des coopérations de santé.(fin de l’article 30, et voir rapport Michel Bressand sur coopération de santé)
Nous actons la volonté de la « mastérisation » en décembre 2010 applicable pour la rentrée 2011 mais quid de ce que j’appelle le stock (les IADE déjà diplômés en poste) ; introduit on ainsi une double population par ce biais dans notre profession, une post 2011 « masterisée » et ceux d’avant qui ne le seront pas, et qui sont ….les plus nombreux et les plus vieux donc les plus « chers ».
Nous actons le passage de la grille IDE à la grille IADE sur le principe de l’échelon identique ce qui est de nature à corriger l’injustice que nous connaissons depuis 2002 ; mais là aussi quid de l’effet rétroactif de ces mesures, y aura t’il des mesures de rattrapage pour la «génération perdue » de 2002 à 2011.
Pour le volet salariale, rien en ce qui concerne une renégociation des grilles salariales, rien en indiciaire, uniquement une prime de fonction et de résultat (FPR), élément variable d’année en année selon l’activité, l’établissement, les résultats de celui-ci…..Une prime au mérite avec tout ce que cela comporte d’aléatoire, d’inhomogène sur le territoire, et d’absence de prise en compte pour la retraite.
Sur pénibilité, rien, pas de discussion sur le principe de catégorie active que l’on nous supprime arbitrairement, seulement une discussion sur condition de travail et seconde partie de carrière ; chacun appréciera la possibilité pour « les vieux IADE tremblotants » de se reconvertir dans les centres de transfusion, pour agiter les plaquettes.
Vous comprendrez que sur le fond trop de questions restent sans réponses et sans assurance, que sur la forme un courrier non signé et venant de nul part, ne peut nous satisfaire.
Comme nous l’avons fait lundi 10 en quittant la séance, le collectif IADE de l’UFMICT-CGT réclame l’ouverture de véritables NEGOCIATION, et non des réunion de désamorçage en lien avec une «tension » et une « exaspération » grandissante dans la profession.
Plus que jamais une mobilisation sans précèdent et une démonstration de force de la profession le 18 mai est nécessaire pour contraindre le ministère à ouvrir de véritables négociations.
Pour le collectif IADE de l’UFMICT-CGT
Bruno FRANCESCHI
12 mai a écrit :Une communication d'Olivier, représentant de Sud.
salut à tous les iade de france,
Vous trouverez en pièce jointes la lettre de bubien, promise lors de la table ronde de lundi dernier ainsi que le communiqué de la fédération sud santé concernant l'arrestation manu militari d'iade parisiens devant l'élysée ce matin, iade qui ont osé perturber la sortie du conseil des ministres, rendez vous compte....
Concernant la lettre du Bubien, malheureusement rien qui ne puisse calmer la colère de la profession, il y confirme ce que nous avions déjà conclu, pour faire rapide, "rassurez vous quant à l'exclusivité de fonction, le master vous l'aurez en decembre et pour la rentrée de 2011 en l'occurence, la revalorisation salariale dans un second temps et ses contours restent pour le moins flous, la reconnaissance de la pénibilité ne s'entendant qu'au travers de l'aménagement de fin de carrière".
Le mot d'ordre de l'intersyndical reste donc dans un contexte qui évolue peu, d'amplifier la mobilisation, il faut faire du 18 une journée nationale d'importance. Les iade doivent traduire, par leur nombre, leur détermination. Nombreux et déterminés, ils donneront à leurs représentants au delà de la légitimité, la force de porter leurs revendications à un ministère qui ne pourra y rester sourd, sauf à vouloir durcir encore le conflit....
Pour ce faire et je vous y convie tous, il faut convaincre les rétissants, utiliser pour cela les réseaux, diffuser largement les positions du cabinet Bachelot, c'est aujourd'hui pour nous le meilleur outil de mobilisation, aller dans les hostos qui ne bougent pas encore ou pas suffisament, nous devons faire du 18 mai l'appel de toute la profession à la résistance, resistance à la politique du gouvernement qui comme à l'ensemble des travailleurs demande aux iade plus, toujours plus (pratiques avancées, retraite à 60 ans) pour in finé pas grand chose si j'en juge les revalorisations du protocole bachelot.Ca suffit, les iade ne sont pas dupes, les cas de "masterisés"non revalorisés les infirmiers anesthésistes les connaissent et ne veulent pas etre mangés à la même sauce.
Pour ces raisons SUD-santé ne peut concevoir une poursuite du processus de reconnaissance master sans que ne s'ouvrent dans le même temps la négociation sur la revalorisation salariale et pas dans 2 mois....50 points par année d'étude, c'est unanime dans l'intersyndicale (et c'est une force), et ne nous semble ni démesuré ni déraisonnable. Il faut aussi que la négociation sur ce point puisse à travers ses résultats réunifier la profession en comblant la faille qui existe, fruit de la mise en place de la grille spécifique iade, pour que plus jamais l'on ne parle de pré et de post 2002.
Pour SUD-SANTE, la reconnaissance de la pénibilité du travail ne se conçoit pas dans de sombres aménagements de fin de carrière mais bien dans le maintien de la possibilité de retraite à 55 ans et la pérennité de cette bonnification d'une année de cotisation pour 10 ans auprès du malade. Elle est là la reconnaissance pour une vie professionnelle passée auprès des patients de jour comme de nuit, dimanche et jour fériés, de garde et d'astreinte. Nous réclamons le retrait de l'article 30 de loi de modernisation du dialogue social, nous confirmant en cela dans la catégorie dite active des travailleurs de la fonction publique hospitalière, categorie que je n'ai jamais eu l'impression de quitter.
Les iade sont aujourd'hui engagés dans un bras de fer avec le ministère et à travers celui-ci le gouvernement, fortement mobilisés, ils peuvent obliger ce dernier à ouvrir des négociations. C'est l'objectif du 18 mai et ce serait en soi déjà une victoire !!!
Olivier, iade, sud-santé
COMMUNIQUE DE PRESSE SUD SANTE
La Fédération Sud-santé-sociaux est indignée par les interpellations dont ont fait l’objet les infirmiers anesthésistes aujourd’hui 12 mai, à l’issue de leur mobilisation devant l’Elysée.
Leur faible nombre au plan national (7500) les met en effet dans l’obligation, pour se faire entendre, de prendre de telles initiatives.
Il est inadmissible que le gouvernement réponde par la répression à leurs revendications légitimes !
Les IADE (Infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat) sont en lutte notamment pour obtenir la reconnaissance de leur qualification au niveau master (bac+5), avec les revalorisations salariales afférentes. Ils refusent également la perte de la catégorie active (ouvrant droit à partir en retraite à 55 ans). Ils demandent également la reconnaissance claire de leur exclusivité d’exercice.
La Fédération Sud-santé-sociaux leur apporte son soutien total dans cette lutte engagée depuis plusieurs mois.