Je crois que je me suis fait mal comprendre.
En effet, je soutiens et a toujours soutenu ce projet de lettre pour la reconnaissance Master par les "élèves" (et non étudiants !) IADE, ainsi que par les plus jeunes diplômés d'entre nous. En effet, et là aussi je le redis, je pense que cela ne peut que réhabiliter les jeunes auprès des anciens (après le "procès" même, de ces jeunes en 2001, qui pensent s'être faits "floués" dans la nouvelle grille (dont personne a prouvé sa moins-value sur toute la carrière par rapport à l'ancienne). Surtout, qu'elle nous conforte dans notre niveau de qualification, et nous ramène à notre véritable niveau de reconnaissance statutaire (mais non salariale ! : A-, comme le groupe sanguin

)
Continuons-là à l'écrire, et je pense qu'elle est quasiment prête, et avant même de la diffuser, cherchons à la faire signer de toutes ses associations IADE de France ; associations dont le travail notamment de congrès est remarquable. Pour ne citer que celles qui ont pignon sur rue (avec un site internet !), et sans abréviations :
- CIACR : Coordination des IADE de Caen et sa Région (14)
- AFISAR : Association pour la Formation des Infirmiers Spécialisés en Anesthésie-Réanimation (du Kremlin-Bicêtre - AP/HP - 94)
- LORIADE : Association des Infirmiers Anesthésistes de Lorraine
- ADIAM : Association des IADE de Montpellier (34)
- ARIAF : Association Régionale des IADE pour la Formation Continue (Lyon - 69)
- ARIADE : Association Régionale des IADE de la Réunion (974)
- Auvrgn'IADE : association des IADE d'Auvergne (63)
- .....
Sans oublier le CEEIADE (Comité d'Entente des Ecoles d'IADE) et le SNIA : Syndicat National des Infirmiers Anesthesistes.
2 organisations qui ont partagé pendant un temps, le même site internet (du SNIA).
Ces 2 entités qui nous représentent au HCPPM (Haut Comité des Professions Para-Médicales) avec les syndicats dits représentatifs (5 actuellement en France actuellement : CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE/CGC, mais aussi avec les syndicats de médecins !, ....
Pour répondre à Nightingle, je suis inscrit au topic sur le groupe relais de cette lettre déjà depuis quelques temps.
Pour ce qui est de cette histoire de sous-marin, je faisais allusion aux négociations de ces 2 mêmes organes CEEIADE et SNIA avec le ministère. Négociations, tirées de l'excellent travail de ces bénévoles, qui ont pour seul défaut historique, de ne pas véritablement ouvrir leur représentativité aux régions et aux nombreuses assos IADE. C'est un fonctionnement d'un syndicalisme d'une autre ère. Les militants doivent suivre la ligne du partie. Je rêve souvent d'un syndicalisme à l'Europe du Nord, ou d'ailleurs, seuls les syndiqués, profitent des avancées gagnées par les négociations ! (exemple des infirmières norvégiennes)
C'est pour cela que je me présente à l'éléction partiel du bureau du SNIA le 5 décembre prochain à Paris (ayant 2 ans de cotisations comme prévu dans les statuts) et proposerait en plus d'un véritable dialogue et ouverture aux assos IADE régionales, un tarif d'adhésion à la baisse (99 euros, ayant toujours augmenté : je prends pour exemple nos collègues IBODE et leur Union Nationale des Associations d'IBODE, dont le tarif est à 45 euros (avec eux aussi 66 % déductibles des impôts) et un tarif préférentiel de moins 20 % à leur revue professionnelle Interbloc).
Je proposerai comme je m'en suis déjà offusqué verbalement à la présidente, de changer de ligne de communication.
Pour ce qui est de notre combat, le master (1 ou 2 ?) en ai vraiment un, et défendera encore un peu (mais jusqu'à quand) notre exclusivité d'exercice ?
Car, soyons-en persuadés, ce verrou de reconnaissance "sociale" (l'exclusivité d'exercice) mais non salariale, a ses détracteurs.
Les politiques, sous la pression de la faillite de l'Etat, aidé des syndicats !(à part le SNPI - CFE/CGC et le SNIA) et au nom de l'égalité entre tous (VAE : Validation des Acquis et de l'Expérience), veulent niveler les professions de santé par le "bas" (article sauvé de justesse dans la loi HSPT sur la suppression de notre décret de compétence pour une logique de mission.
Par les admnistratifs hospitaliers, pour répondre à cette logique de réduction des coûts (70% représentent les salaires) et dans une logique de mobilité du personnel "infirmier" dans l'établissement. Où comment l'IADE, représente là encore, un frein à la logique budgétaire (et non de qualité et de sécurité des soins).
Par nos MAR, qui ont tentés déjà à 4 reprises dans l'histoire, notre "perte", et où comment ils font effectuer une partie de leur travail et responsabilité à nous-mêmes, tout en négociant toujours leurs propres salaires et conditions de travail, et là sans nous, rien que pour eux !
Bien à vous.
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G.C
IADE 2003