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Dialogue social
Les sages-femmes se disent inquiètes à l'issue de la première réunion dédiée à leur statut
Partager : Share on emailShare on twitterShare on viadeoShare on linkedinShare on facebook03/12/13 - 17h03 - HOSPIMEDIA |
La première réunion du groupe de travail sur le statut des sages-femmes s'est déroulée comme prévu lundi 2 décembre au ministère des Affaires sociales et de la Santé. Une réunion pilotée par Édouard Couty, ancien directeur d’hôpital et conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes. À l'issue, le Collectif des sages-femmes, qui a participé à cette concertation aux côtés des centrales syndicales et du Conseil national de l'ordre des sages-femmes (Cnosf), s'est dit "inquiet" dans un communiqué. Le motif ? L'évocation par Édouard Couty d'une troisième solution possible entre un statut dans la Fonction publique hospitalière (FPH) et un statut de Praticien hospitalier (PH). Le collectif des sages-femmes "refuse fermement un statut intermédiaire" qui renierait la valeur et les compétences médicales des sages-femmes, a-t-il tenu à rappeler.

Contacté par Hospimédia, Édouard Couty a souhaité préciser ses propos. "Je pense que le statut actuel des sages-femmes n'est pas satisfaisant", a-t-il reconnu. Mais les avantages et inconvénients du statut de PH, "souhaité par certaines organisations professionnelles", restent encore à bien soupeser. "Les praticiens hospitaliers n'ont pas le droit aux œuvres sociales du personnel hospitalier, ils n'ont pas la même retraite que les fonctionnaires...", a notamment comparé l'intéressé. Si les avantages du statut de PH en termes de droits sociaux, horaires de travail, formation continue, etc., ne sont pas supérieurs aux inconvénients, "il faudra voir comment on peut trouver une autre solution".

La prochaine réunion de ce groupe de travail dédié au statut des sages-femmes est prévue le 10 décembre. Quatre réunions au total sont programmées jusqu'à fin décembre. "Notre objectif, c'est de trouver ensemble et après une discussion une voie possible et satisfaisante pour les sages-femmes et pour leur place dans l'ensemble du système de santé", a voulu rassurer Édouard Couty.
Sandra Jégu

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[Dialogue social] Les sages-femmes ont reçu de nouveaux soutiens. Dans un communiqué, les Associations nationales des étudiants en pharmacie (ANEPF), en médecine (ANEMF) et en odontologie (UNECD) ont en effet affiché leur solidarité avec leurs collègues étudiants sages-femmes. Ils appellent à des "mesures fortes" pour "faire cesser les inégalités entre les sages-femmes et leurs collègues des professions médicales".

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Cela fait plusieurs fois que j'entends dire que les sage femmes gagnent plus que nous, mais c'est entièrement faux!!! J'ai entendu des remarques dans ce sens de la part de médecins et de collègues IADE donc je tiens à corriger cette mauvaise information.

Effectivement si l'on compare les grilles, c'est ce que l'on peut en déduire... mais il ne faut pas oublier qu'avant d'être sur la grille IADE, nous avons été sur la grille d'IDE. Donc si l'on compare en années d'exercice, nous gagnons bien moins! Sorties du DE après 4 années d'études, les SF gagnent 1615 euros tandis que nous, sortis du DE infirmier après 3 années d'études, nous gagnons 1583 euros.
4 années plus tard (après 2 années d'expérience obligatoire en tant qu'IDE et 2 années d'études), nous sommes à 1754 euros sur la grille IDE et arrivons à 1842 euros sur la grille IADE (après 5 années d'études et 2 années d'expérience pro). Pendant ces 4 années, les sage femmes ont gravi des échelons et gagnent alors 1828 euros. Donc équivalent.

Mais les IDE qui font la formation IADE ne le font que très très rarement après 2 années d'expérience. La population d'IDE qui fait la formation est en grande partie à l'échelon 5 soit 10 années d'expérience avec 1958 euros de salaire, puis 2010 euros une fois diplomés.
Les sage femme gagnent 2125 euros après 10 années d'exercice.

Je crois que c'est clair!

Finalement les SF en ont plus que nous....mais ça se joue dans un mouchoir de poche concernant le mot tabou, la TUNE.

Question mouchoirs, il nous en faudra beaucoup j'ai l'impression...mais faudra encore les acheter.

Après, concernant les attributs que sous-entend la formule en forme d'interrogation, c'est à chacun de juger...

Les sages-femmes grévistes s'estiment victimes de pressions

16h32 - HOSPIMEDIA |Le collectif des sages-femmes dénonce les menaces que subirait la profession en grève qui ne code plus les accouchements avec le codage réservé aux praticiens hospitaliers. Le moyen pour les grévistes de réclamer un statut de PH ou, tout du moins, un statut médical.

Le collectif des sages-femmes entend dénoncer les pressions et menaces que la profession, en grève depuis le 16 octobre, subirait de la part des directions hospitalières et des chefs de pôle. Depuis le début de leur mouvement, les sages-femmes "refusent de continuer à coder les accouchements qu'elles pratiquent avec le codage réservé aux praticiens hospitaliers", rappelle le collectif dans un communiqué dimanche 8 décembre 2013. Le statut de PH, ou en tout cas un statut médical, constitue l'une des revendications des sages-femmes aujourd'hui classées dans les personnels non-médicaux de la Fonction publique hospitalière. En représailles, elles seraient victimes de pressions : "fin de CDD pour les contractuelles, gel des formations...", accuse le collectif. Elles seraient aussi menacées de sanctions disciplinaires. C'est que ce refus de cotation "implique pour les structures hospitalières des déficits abyssaux", explique le collectif. Ce dernier ne manque pas au passage de "mettre en lumière la richesse produite au quotidien par les sages-femmes dans les maternités", alors que la deuxième réunion de réflexion sur le statut des sages-femmes doit se tenir mardi 10 décembre au ministère des Affaires sociales et de la Santé.

Les libérales demandent une campagne d'information

Par ailleurs, l'Association nationale des sages-femmes libérales (ANSL) fait savoir qu'elle soutient les grévistes et qu'elle se mobilise pour la reconnaissance des sages-femmes en tant que praticien de premier recours. L'ANSL demande aux pouvoirs publics une campagne d'informations à destination du grand public, "afin que les compétences des sages-femmes soient connues de tous et que chaque femme puisse déterminer à quel praticien elle souhaite s'adresser". Elle réclame aussi le remplacement de la liste nominative des prescriptions autorisées aux sages-femmes par des droits de prescription en rapport avec l'exercice ; la possibilité de prescrire les arrêts de travail pendant la grossesse sans limite de durée ; la possibilité de participer à l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) ou encore un statut de maître de stage pour l'accueil des étudiants sages-femmes.

Soutien des internes de médecine générale
L'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) exprime quant à elle son soutien à l'Association nationale des étudiants sages-femmes (Anesf). Elle souhaite la reconnaissance des sages-femmes comme acteur de soins de premier recours. Internes en médecine générale et étudiants sages-femmes demandent un enseignement commun sur la prise en charge ambulatoire de la santé de la femme en premier recours. Ils réclament aussi l'intégration de la formation des sages-femmes à l'université "et ce de façon autonome".

Sandra Jégu

Les étudiants sages-femmes retrouvent leurs indemnités
L'Anesf se dit satisfaite de voir les étudiant(e)s sages-femmes retrouver leurs indemnités précédemment supprimées, dans un communiqué diffusé lundi 9 décembre. "Ce jeudi 5 décembre 2013, est paru au Journal officiel l’arrêté régissant la rémunération des étudiants sages-femmes, leur attribuant 1200 euros et 2400 euros bruts année en second cycle d’étude", indique l'Anesf qui déplore cependant l'absence de revalorisation de ces indemnités.

S.J.

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ah oui, vraiment elles gagnent plus: elles sont payées pendant leurs études!

Je parie une de mes cou..le que ce n est pas 120e brut qu elles vont obtenir.... Mais bien plus

fragmine a écrit :Cela fait plusieurs fois que j'entends dire que les sage femmes gagnent plus que nous, mais c'est entièrement faux!!! J'ai entendu des remarques dans ce sens de la part de médecins et de collègues IADE donc je tiens à corriger cette mauvaise information.

Effectivement si l'on compare les grilles, c'est ce que l'on peut en déduire... mais il ne faut pas oublier qu'avant d'être sur la grille IADE, nous avons été sur la grille d'IDE. Donc si l'on compare en années d'exercice, nous gagnons bien moins! Sorties du DE après 4 années d'études, les SF gagnent 1615 euros tandis que nous, sortis du DE infirmier après 3 années d'études, nous gagnons 1583 euros.
4 années plus tard (après 2 années d'expérience obligatoire en tant qu'IDE et 2 années d'études), nous sommes à 1754 euros sur la grille IDE et arrivons à 1842 euros sur la grille IADE (après 5 années d'études et 2 années d'expérience pro). Pendant ces 4 années, les sage femmes ont gravi des échelons et gagnent alors 1828 euros. Donc équivalent.

Mais les IDE qui font la formation IADE ne le font que très très rarement après 2 années d'expérience. La population d'IDE qui fait la formation est en grande partie à l'échelon 5 soit 10 années d'expérience avec 1958 euros de salaire, puis 2010 euros une fois diplomés.
Les sage femme gagnent 2125 euros après 10 années d'exercice.

Je crois que c'est clair!

Déja il faut 2 ans d'expérience au 1er janvier de l'annee du concours IADE les IDE sortent en JUIN, les IADE commencent et finissent en OCTOBRE les concours sont en MARS, donc c'est au minimum 3 ans avant de pouvoir passer le concours !!

ÉDIT Oupss, erreur sur reclassement à l'identité d'échelon à l'exception des 5 premiers échelon du 1er grade au 3ème grade...

oui, 2 années au minimum.
Par contre un échelon 5 IDE n'est pas reclassé échelon 5 IADE. Ce n'est qu'à partir du 6 ème échelon qu'il y a un reclassement à identité d'échelon. Ou alors me serais-je fait avoir?? Echelon 5 IDE avec 4 années d'ancienneté j'ai été reclassé échelon 3 IADE dans la nouvelle grille!!!! Soit 2000 euros. Si vous avez des infos sur le reclassement dont vous parlez je suis preneur et je retourne voir ma DRH!

[Dialogue social]

Le Collectif des sages-femmes a appelé la profession à se réunir devant les mairies des grandes villes ce 12 décembre. Après deux réunions de travail au ministère de la Santé dédiées au statut médical, le collectif s'impatiente et veut dénoncer "la mascarade à laquelle s'adonne le ministère en espérant gagner du temps". Le collectif déplore que les réunions de concertation qui ont débuté le 2 décembre n'aboutissent à "aucune proposition concrète" et annonce se retirer des discussions. Il ne reviendra autour de la table "que pour discuter d'un vrai statut médical pour les sages-femmes". Le syndicat Sud Santé sociaux met quant à lui en garde contre la sortie des sages-femmes du titre 4 de la Fonction publique hospitalière (FPH) demandée par le collectif. "Deviendrions-nous toutes auto-entrepreneuses comme nos collègues infirmières en Pologne ?", interroge-t-il.

La rédaction

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Plein d'infos (officielles) sur les SF :
http://www.sante.gouv.fr/sages-femmes,3888.html

Les sages femmes au grand journal, en première partie, à 19 h 00.

Sont fortes !!!!!!

SF : 1.
IADE : 0.

C'est à dire, merci de faire un résumé pour les collègues bloqués en salle...

On ne laisse jamais de côté celles qui soignent la veuve et l'orphelin, çà ne fait jamais bonne presse; par contre les vieux, les personnes lambdas, on s'en fiche çà ne fait pas d'audience!!!!
De plus, on écoute plus les professions médicales que les para, s'est bien connu!!!!!
Beau coup de pub il faut avouer, j'espère je souhaite vraiment que l'on va de nouveau battre le pavé d'ici peu, avec un discours fort, cohérent pour bien marquer les esprits, se fair entendre, et obtenir enfin ce qui nous est du !!
Yalla

Nozinan a écrit :C'est à dire, merci de faire un résumé pour les collègues bloqués en salle...

Je sais pas, j'ai pas regardé....

SAGES-FEMMES
Les conditions de rémunération des étudiants sages-femmes

Les étudiants sages-femmes perçoivent une rémunération annuelle versée mensuellement selon les modalités suivantes :

· étudiants sages-femmes relevant des dispositions de l'arrêté du 11 décembre 2001 relatif au contrôle des
connaissances et des aptitudes des étudiants sages-femmes et à l'organisation des examens :
- 1re année de la deuxième phase : 1 200 € bruts annuels ;
- 2e année de la deuxième phase : 2 400 € bruts annuels.
· étudiants sages-femmes relevant des dispositions de l'arrêté du 11 mars 2013 relatif au régime des études en vue
du diplôme d'État de sage-femme :
- 1re année du deuxième cycle : 1 200 € bruts annuels ;
- 2e année du deuxième cycle : 2 400 € bruts annuels.

Source : A. 28 nov. 2013 : JO 5 déc. 2013

Spéciale dédicace pour notre ami Mr HYDE

Les sages-femmes, en grève depuis deux mois pour un meilleur statut à l'hôpital, ont durci leur mouvement dans au moins deux maternités d'Ile-de-France mercredi 18 décembre, en ne se présentant pas à leur poste, a-t-on appris de sources concordantes.

Au centre hospitalier de Mantes-la-Jolie (Yvelines), une quinzaine d'arrêts-maladie ont été déposés par les sages-femmes. Selon les professionnelles participant au mouvement, quatre sages-femmes sur huit étaient en poste dans la matinée.

Dans le même département, à Poissy, les sages-femmes devant prendre leur service à 7h30 ne se sont pas présentées et attendaient chez elles de recevoir en mains propres une lettre d'assignation de l'hôpital. Leurs collègues de la nuit assuraient les soins.

"On ne peut pas laisser le service sans sages-femmes donc on attend la relève. On soutient à 200% nos collègues", a déclaré Anne-Sophie.

"On est en train de s'organiser pour que la relève soit assurée et on est sur un service complètement normal", a affirmé de son côté Caroline Jegoudez, directrice adjointe de l'hôpital.

"Service minimum"

La situation était plus tendue à Mantes-la-Jolie. Le directeur de l'hôpital, Denis Caspard, a estimé "parfaitement inacceptable et irresponsable" le fait de se mettre en arrêt-maladie "sans être malade parce qu'on n'est pas d'accord avec les négociations nationales".

"On a pris les dispositions pour assurer aujourd'hui et demain le service minimum avec les sages-femmes qui acceptent d'être assignées" et de travailler, a-t-il dit. "On espère que l'esprit de responsabilité va revenir", a-t-il ajouté.

On est en arrêt-maladie car on est au bout du rouleau de la contestation, au bout du rouleau de la façon dont nous traite le gouvernement", a justifié une sage-femme de Mantes-la-Jolie.
"On nous fait ressentir que nos revendications ne sont pas légitimes, qu'on ne sert à rien. S'il se passe quelque chose ce ne sera pas de notre faute, mais de la responsabilité du gouvernement", a-t-elle jugé.

Une partie de la profession est en grève depuis deux mois pour demander un véritable statut médical à l'hôpital.
Une concertation est en cours mais les propositions formulées jusque là par le ministère ont été rejetées par le collectif à l'origine du mouvement.

On va voir si l'arrêt maladie de masse fonctionne mais si ça reste limité à deux hostos, j'ai un doute.
En tout cas, chapeau bas d'avoir eu le courage de passer outre l'esprit de culpabilisation dont nombre de leurs collègues n'ont probablement pas manqué de leur faire part...