

qu'est ce qu'il écrit bien... merci.
j'espère que Philibien a voté, et sera membre de SOFIA, car je trouve ses écrit clairs, simple et tellement positifs.
je le redit MERCI
Modérateur : Marc
Je te rejoins tout a fait... Ephedrine, atropine, perfalgan et profenid sont notre pain quotidien, et je crois que nous somme nombreux a les manipuler sans en réferer au MAR qui nous encadre. Acceptons la compétence de les prescrire, et donc d'en assumer la responsabilité, et sachons aller de l'avant. L'exemple de faire partie du corps médical a prescription limitée (cad le cas des sages femmes) est là aussi une perspective interessante a mon avis.philibien a écrit : Il serait interessant de discuter sur :
-dans quelle situation l'iade peut-il etre autonome?
- autonomie sur protocole?
- choix des produits d'anesthesies?
Je rappelle que nous n'avons pas le droit de prescription.
On pourrait peut-etre chercher à se rapprocher de la situation des sages femmes (autonomie limitée et spécialisée??).
Bref tout ceci doit amener à un debat pour faire avancer la profession!!
Sauf que "AG" écrit sur une feuille de consult' ou une croix dans "inhalatoire" ; ça n'a jamais été un protocole, ni une prescription.revenge of anesthésith a écrit :je dirais que ces médicaments, et quelques autres, font partie
du protocole d'anesthésie.
C'est un package en quelque sorte.
l'anesthésie n'est pas seulement délivrer trois ou quatre produits.
la prise en charge de la douleur post-op, les drogues vasopressives, ou vasoplégiantes, l'antibiothérapie, l'héparine(pour certaines chirurgies), l'insuline(pour certains)...sont indissociables de cette prise en charge globale.
d'ailleurs, qui a une prescription nominative, datée, signée pour changer la concentration de desflurane, ou pour remettre 10 gamma de sufenta, ou pour augmenter la concentration cible de tracrium ?
tout ça fait bel et bien partie du protocole d'anesthésie.
je crois que la SOFIA aura du pain sur la planche avec les gens de la SFAR.
Mais cela apparait inéluctable.
Et nous ne demandons pas un droit élargit à la prescription.
ça devrait les rassurer.
les sages femmes ont ce droit.
Elles n'en abusent pas il me semble.
Les IADE seraient-ils moins matures que les aide-gynécologues ?
Pas plus que nous sommes autorisés à réinjecter en per op ou à adapter une posologie. C'est pourtant notre pain quotidien.Parce qu'il est écrit "AG IV" sur la feuille, cela m'autorise de facto à faire Propofol, trac', suf', etc...... Franchement, c'est capilo-tracté.. .. Pour ma part, je le fais, persuadé que c'est indéfendable au pénal...
jusqu'à preuve du contraire, c'est le MAR qui a vu le patient en consultation d'anesthésie. C'est lui qui a définit le protocole. Quand tu fais une anesthésie, je gage que tu la fasses dans les règles de notre décret, à savoir avec un MAR pouvant intervenir à tout moment.SCHULZE a écrit : Sauf que "AG" écrit sur une feuille de consult' ou une croix dans "inhalatoire" ; ça n'a jamais été un protocole, ni une prescription.
Parce qu'il est écrit "AG IV" sur la feuille, cela m'autorise de facto à faire Propofol, trac', suf', etc...... Franchement, c'est capilo-tracté.. .. Pour ma part, je le fais, persuadé que c'est indéfendable au pénal...
J'adore le "Je me pense suffisamment formé....."revenge of anesthésith a écrit :[Je me pense suffisamment formé, moi et mes collègues IADE de France, pour savoir m'affranchir de tout un libéllé type:
.
Il vous en prie.SCHULZE a écrit : J'adore le "Je me pense suffisamment formé....."
Oui, encore une fois, mille fois oui, c'est ce que nous dicte notre pratique et bien heureux que l'on travaille comme ça ; mais la loi ne prévoit pas cet exercice qui est le nôtre.revenge of anesthésith a écrit :SCHULZE a écrit :Peut-être que ta jeunesse dans la profession, (promotion 2002-2004) te gêne encore pour bien te situer.
Il n'empêche que je répète que les prescriptions en anesthésie ne peuvent être celles que tu trouves dans les services, pour la raison évidente que l'anesthesie est par définition variable, pour un patient donné.
Les doses, les réinjections, les entretiens ne peuvent être colligés sur une feuille, mais sont le fruit de ce que vois avec ton patient, en temps T à un moment M.?
Fédération IADE, ou commission IADE de la SFAR, ou le SNIA, ou l'ordre... ... J'en sais rien.revenge of anesthésith a écrit :Ok je te rejoins.
Maintenant que faire ?
Qui incriminer ?
- Les MAR qui ne sont pas assez pointilleux dans leur prescription ?
- Nous qui éxécutons à tort et à travers des synopsis de prescription ?
- le législateur qui entretient à dessein un flou artistique autour de notre pratique ?
Un peu les trois ?
Comment faire ?
Définir mieux les choses.
Par un dialogue avec les acteurs concernés.
Et une refonte de notre décret.
d'où l'intérêt de fédérer les IADE non ?
Désolé pour le hors sujet ;revenge of anesthésith a écrit :Si tes protocoles d'ISP sont du style :
X mg d'atropine si le pouls est entre tel et tel chiffre, et Y mg si il se situe entre tel chiffre et zéro, tant mieux.
sans doute prévoient-ils aussi le calibre du cathéter et la veine que tu ponctionnes, ainsi que la nature du soluté, et le débit.
peut-être aussi prévoient-ils que si tu as quelques problèmes de ponction, tu puisses piquer ailleurs avec un 20 G par exemple...
Mais ils font de toi une "machine" à éxécuter, dénuée du moindre sens de l'observation, de l'analyse et de l'esprit critique et de discernement qui fait qu'on est IADE, par le truchement de deux ans d'apprentissage.
le ?
pourtant en suivant ton raisonnement, l'atropine c'est un médicament, qui ne se donne que sur prescription, ou sur protocole donc.SCHULZE a écrit :
- L'Atropine. Si tu me trouves un Médecin qui veut bien faire un protocole à un ISP pour faire de l'atropine sur les bradycardies, je veux bien le rencontrer ;-)
ce n'est pas moi qui dirait le contraire.
Il y a bel et bien un écart (un grand écart, avec douleur aux ischio-jambiers et tout...) entre :
- Ce que l'on attend de nous
- Ce que l'on sait faire
- Ce qu'on nous laisse faire
- Ce que nous sommes autorisé à faire.
Non, mais qui dit "bradycardie" dit "oulala, situation dangeureuse à risque !!!" et le docteur en prescrit rien d'autres que "poser une voie et appel un SMUR".revenge of anesthésith a écrit :pourtant en suivant ton raisonnement, l'atropine c'est un médicament, qui ne se donne que sur prescription, ou sur protocole donc.SCHULZE a écrit :
- L'Atropine. Si tu me trouves un Médecin qui veut bien faire un protocole à un ISP pour faire de l'atropine sur les bradycardies, je veux bien le rencontrer ;-)
à moins qu'il n'y ait des brèches dans ta tour d'ivoire...
[.
D'une part, on en revient à ce qui est enseigné au cours de législation de l'école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers où sont formés les ISP : L'article en question ne vous exonére pas d'un autre (que j'ai pas là sous les yeux) qui dit "on ne peut faire que ce dont on a la compétence". Or, la compétence des IDE-IADE est régit par le décret en question. En résumée : en situation d'urgence, le legislateur à prévu qu'on fasse tout ce que l'on trouvait utile pourvu que cela reste du rôle propre. Ca n'a pas de sens, mais c'est normal, c'est une loi absurde.revenge of anesthésith a écrit :d'accord.
Donc au bloc tu fais.
en ISP tu ne fais pas.
perte de chance d'un côté.
sauvé de l'autre.
Et la situation d'urgence ?
le decret le dit bien :
Article R. 4311-10
...
L’infirmier ou l’infirmière participe à la mise en oeuvre par le médecin des techniques suivantes :
...
5° Actions mises en oeuvre en vue de faire face à des situations d’urgence vitale ;
C'est le protocole bras croisés en attendant le SMUR ?
Pourvu qu'on ne soit pas en zone rurale ...