Bonjour,
Je me présente Naïm étudiant en 2ème année à l'école d'IADE de Marseille.
Ce questionnaire vise à mieux comprendre les pratiques actuelles de gestion de cette complication courante chez les professionnels de la santé.
Je sollicite la participation de professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de l'hypotension post-induction pour compléter ce questionnaire. Vos réponses fourniront des informations précieuses pour mieux comprendre les pratiques actuelles de gestion de cette complication courante.
j'apprécie grandement votre contribution à cette enquête, les réponses sont bien entendu anonyme.
Merci d'avance pour votre temps et votre engagement envers l'amélioration continue des pratiques en anesthésie.
Lien du questionnaire : Ce questionnaire vise à mieux comprendre les pratiques actuelles de gestion de cette complication courante chez les professionnels de la santé.
Je sollicite la participation de professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de l'hypotension post-induction pour compléter ce questionnaire. Vos réponses fourniront des informations précieuses pour mieux comprendre les pratiques actuelles de gestion de cette complication courante.
j'apprécie grandement votre contribution à cette enquête, les réponses sont bien entendu anonyme.
Merci d'avance pour votre temps et votre engagement envers l'amélioration continue des pratiques en anesthésie.
Lien: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIp ... sp=sf_link
Questionnaire La prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique par le binôme IADE/MAR
Modérateur : Marc
-
- Messages : 2
- Enregistré le : 02 mai 2023, 18:15
- Année de diplôme IADE : 0
-
- Messages : 2380
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Re: Questionnaire La prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique par le binôme IADE/MAR
Bonjour,
Les questionnaires se suivent et se ressemblent. Et ceux qui les envoient aussi. Inscription, questionnaire “fire and forget”, et disparition.
Vous demandez la participation des autres, il serait opportun de vous présenter. Votre identité, ce qui fait que vous vous intéressez à ce sujet, pourquoi avoir fait un questionnaire en ligne (avec tous ses défauts), qu'est-ce que vous en attendez, quel est votre public cible (« professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de l'hypotension post-induction », ça n'est pas assez précis ; il faut définir des critères d'inclusion et d'exclusion). On ne sait même pas où se passe cette induction.
Et (on peut rêver) nous proposer un retour sur investissement, venir nous tenir au courant des résultats de votre enquête, de l'avancement de votre travail… De mémoire, ça n'est jamais arrivé.
Par ailleurs, vous vous doutez bien que ce sujet a déjà été traité. Peut-être auriez-vous pu consulter ce qui s'est raconté sur ce forum ? Ou lire les nombreux conseils concernant les questionnaires ?
En vrac…
Il faut éviter les abréviations, y compris quand elles vous semblent comprises par tous et toutes. Si vous décidez d'employer une abréviation, il faut l'expliciter la première fois où vous l'employez. Les abréviations qui comportent quatre lettres et plus et qui peuvent se prononcer (Iade, sida) s'écrivent avec une capitale initiale et les autres lettres en minuscule, voire tout en minuscule si elles sont d'emploi courrant.
Une phrase, une idée.
Première question, première faute de grammaire, ça commence mal…
Quelle est…
On peut cocher les deux cases (problème récurrent, il faut gérer les réponses à choix unique et les réponses à choix multiple).
Inclure plusieurs professions, même si ça vous permet de toucher un public plus large et obtenir plus de réponses, n’est jamais une bonne solution. En incluant plusieurs professions, vous vous compliquez notablement la tâche. Il est peu probable que vous ayez des échantillons comparables. Chaque professionnel, même s'il participe à une mission commune, n'a pas la même implication concernant la gestion de l'anxiété du patient. Et il n'a pas non plus le même champ d'action ni le même pouvoir de décision. Et chaque professionnel regrettera que le questionnaire n'ait pas été conçu pour sa profession.
Vous avez décidé arbitrairement des durées d'exercice, est-ce que vous pensez qu'il se passe quelque chose de spécial à la fin de la deuxième année d'exercice ? Connaissez-vous la durée d'une carrière d'Iade ?
« millilitre » s'abrège « mL »
« gama » ne veut rien dire. Il faut parler de « microgramme », qui s'abrège « µg ».
Sérieusement, c'est au moment où le patient a une hypotension (par exemple à 70 mmHg de pression artérielle systolique) que l'on va poser un cathéter artériel ?
Et au passage, vous n'avez pas défini la population de patients concernés (adultes, enfants), le type de chirurgie, ni même l'hypotention.
redondance (le terrain, c'est le patient).
Voili voilà !
P.S. : il y aurait d'autres éléments à discuter. Par exemple « titration » est un anglicisme. En français, il faut utiliser « titrage ». Dans la phrase « Comment l'hypotension post-induction anesthésique affecte-t-elle votre prise en charge du patient avant sa survenue ? », le verbe « affecter » a une forte connotation négative.
Les questionnaires se suivent et se ressemblent. Et ceux qui les envoient aussi. Inscription, questionnaire “fire and forget”, et disparition.
Vous demandez la participation des autres, il serait opportun de vous présenter. Votre identité, ce qui fait que vous vous intéressez à ce sujet, pourquoi avoir fait un questionnaire en ligne (avec tous ses défauts), qu'est-ce que vous en attendez, quel est votre public cible (« professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de l'hypotension post-induction », ça n'est pas assez précis ; il faut définir des critères d'inclusion et d'exclusion). On ne sait même pas où se passe cette induction.
Et (on peut rêver) nous proposer un retour sur investissement, venir nous tenir au courant des résultats de votre enquête, de l'avancement de votre travail… De mémoire, ça n'est jamais arrivé.
Par ailleurs, vous vous doutez bien que ce sujet a déjà été traité. Peut-être auriez-vous pu consulter ce qui s'est raconté sur ce forum ? Ou lire les nombreux conseils concernant les questionnaires ?
En vrac…
Il faut éviter les abréviations, y compris quand elles vous semblent comprises par tous et toutes. Si vous décidez d'employer une abréviation, il faut l'expliciter la première fois où vous l'employez. Les abréviations qui comportent quatre lettres et plus et qui peuvent se prononcer (Iade, sida) s'écrivent avec une capitale initiale et les autres lettres en minuscule, voire tout en minuscule si elles sont d'emploi courrant.
Commencer la phrase par une majuscule, c'est capital.j'apprécie grandement votre contribution à cette enquête, les réponses sont bien entendu anonyme.
Une phrase, une idée.
Numéroter ses questions.Quel est votre profession ?
Première question, première faute de grammaire, ça commence mal…
Quelle est…
On peut cocher les deux cases (problème récurrent, il faut gérer les réponses à choix unique et les réponses à choix multiple).
Inclure plusieurs professions, même si ça vous permet de toucher un public plus large et obtenir plus de réponses, n’est jamais une bonne solution. En incluant plusieurs professions, vous vous compliquez notablement la tâche. Il est peu probable que vous ayez des échantillons comparables. Chaque professionnel, même s'il participe à une mission commune, n'a pas la même implication concernant la gestion de l'anxiété du patient. Et il n'a pas non plus le même champ d'action ni le même pouvoir de décision. Et chaque professionnel regrettera que le questionnaire n'ait pas été conçu pour sa profession.
Pour faire une répartition par tranches, il faut que les tranches aient la même taille et qu'elles s'excluent de façon claire. Si ça fait dix ans que je travaille, je ne sais pas quelle case cocher.Depuis combien de temps travaillez-vous en tant qu'IADE ou MAR ?
0 à 2 ans
2 à 5 ans
5 à 10 ans
10 ans et plus
Vous avez décidé arbitrairement des durées d'exercice, est-ce que vous pensez qu'il se passe quelque chose de spécial à la fin de la deuxième année d'exercice ? Connaissez-vous la durée d'une carrière d'Iade ?
Il faut définir les mots utilisés. Même quand ils vous semblent évidents. Vous n'êtes pas à côté du répondant pour lever les doutes. Par exemple, est-ce que vous incluez l'induction d'une anesthésie générale dans un contexte préhospitalier ?Avez-vous suivi une formation spécifique sur la prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique ?
Si je vous pose la question, qu'allez-vous répondre ? Probablement « ça dépend, du patient, du contexte, des médicaments employés… ».Comment gérez-vous habituellement l'hypotension post-induction anesthésique ?
Non définiIVSE
Ils n'ont pas tous les mêmes effets sur l'hémodynamique.halogénés, ou hypnotiques
« drogues » est un anglicisme issu de “drugs” qui en anglais signifie « médicaments ». On ne devrait plus employer ce terme, non seulement parce que « médicaments » est mieux adapté, mais également parce qu'il peut être mal perçu par le patient et/ou l'entourage, y compris les soignants (qui n'ont pas tous le même niveau de compétence concernant l'anesthésie).En utilisant des drogues vasoactives
Si la question est posée ainsi, je peux répondre « oui, je peux les citer ».Pouvez-vous citer les principales causes de l'hypotension post-induction anesthésique ?
Quand je réponds, c'est selon moi. Et si vous demandez de l'aide aux personnes pour qu'ils vous répondent, il faut éviter qu'ils aient la désagréable impression qu'on leur fait passer une évaluation. Oui, ça n'est pas facile…Quels sont les principaux risques pour le patient en cas d'hypotension post-induction anesthésique selon vous ?
Jargon. Il n'existe pas de définition consensuelle de la “babynoradré”. C'est une expression souvent utilisée mais dans les publications on verra plutôt « noradrénaline très diluée ».Anticipation du risque en prévoyant un pousse seringue de babynoradrénaline(16 gamma/ml ou 20 gamma/ml), ou de noradrénaline
« millilitre » s'abrège « mL »
« gama » ne veut rien dire. Il faut parler de « microgramme », qui s'abrège « µg ».
Encore plein de termes non définis.Mise en place de monitoring type PA, Picco, doppler oesophagien, utilisation du delta PP
Sérieusement, c'est au moment où le patient a une hypotension (par exemple à 70 mmHg de pression artérielle systolique) que l'on va poser un cathéter artériel ?
Et au passage, vous n'avez pas défini la population de patients concernés (adultes, enfants), le type de chirurgie, ni même l'hypotention.
Les réponses proposées ne concernent pas le « comment » mais le « quand ».Comment communiquez-vous avec votre collègue IADE ou MAR pour la prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique ?
Quand je réponds, c'est selon moi. Virgule après « Selon vous ».Selon vous la relation de confiance que vous entretenez avec votre binôme a-t-elle une influence sur votre prise en charge ?
Pour qui, par qui ?Comment évaluez-vous la qualité de la prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique ?
Majusculite. Il n'y a aucune raison de mettre une majuscule à « consultation »Analyse de la Consultation de pré-anesthésie (dépistage des risques)
Il faut définir « pré-induction ».Compensation du jeune pré-opératoire en pré-induction
au terrain (au singulier)Choix des agents anesthésiques approprié aux terrains des patients
redondance (le terrain, c'est le patient).
Terme non défini.Utilisation de l'AIVOC
Insérer une espace avant le point d'interrogation (plusieurs occurrences).Quelles sont les mesures curatives que vous utilisez pour traiter l'hypotension post-induction anesthésique dans votre établissement?
Ça n'est pas une vitesse, mais un débit.Augmentation de la vitesse du remplissage
Ça veut dire quoi ?Diminution de l'anesthésie
Cf. supra.Utilisation de la babynoradrénaline (16 ou 20 gamma/ml)
etc. (plusieurs occurrences).Préparation de la salle en amont (babynoradrénaline IVSE, préparation éphédrine etc..)
Non défini. Il faudrait poser la question pour chaque élément.Monitoring ( PA, Picco, delta PP, doppler œsophagien, etc...)
àPensez vous être suffisamment sensibilisé a la prise en charge de l'hypotension dans votre pratique courante?
« efficience », outre que c'est un anglicisme, n'est pas défini. Mais c'est à la mode, on utilise un mot compliqué pour que ça en jette. C'est un terme issu de l'industrie, qui compare différentes stratégies et qui met en rapport le coût (au sens large) et le résultat obtenu.Selon vous la prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique avec votre binôme est-elle plus efficiente?
Voili voilà !
P.S. : il y aurait d'autres éléments à discuter. Par exemple « titration » est un anglicisme. En français, il faut utiliser « titrage ». Dans la phrase « Comment l'hypotension post-induction anesthésique affecte-t-elle votre prise en charge du patient avant sa survenue ? », le verbe « affecter » a une forte connotation négative.
-
- Messages : 2
- Enregistré le : 02 mai 2023, 18:15
- Année de diplôme IADE : 0
Re: Questionnaire La prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique par le binôme IADE/MAR
Alors tout d'abord Naïm je suis actuellement en deuxième année à l'école d'IADE de Marseille. Merci pour toute vos précisions et vos remarques. J'apprécie, seulement le questionnaire à été validé par ma guidante de mémoire et les cadres formateurs. J'y apporterais des modifications sur vos précieuses remarques. Je n'ambitionne pas de révolutionné l'anesthésie c'est seulement un petit questionnaire pour ceux qui auront le temps répondre. Je ne souhaite impressionné personne le but de ce questionnaire sur l'hypotension post-induction est de montré la plus value du binôme IADE MAR les différences de Pratiques selon les CHU, IADE et où MAR ainsi que l'importance de la relation de ce binôme.
Merci à ceux qui prendront le temps d'y répondre
Merci à ceux qui prendront le temps d'y répondre
-
- Messages : 2380
- Enregistré le : 27 mars 2004, 16:39
- Localisation : ici
Re: Questionnaire La prise en charge de l'hypotension post-induction anesthésique par le binôme IADE/MAR
C'est en fait ce qui m'ennuie le plus. Je ne prétends pas être un expert en questionnaires. En quelques minutes de relecture, je repères plusieurs éléments qui posent problème. Comme je l'ai écrit, c'est un survol, on aurait pu s'intéresser à d'autres éléments, le choix des mots (pour être sûr que tout le monde comprenne la même chose, pour ne pas introduire de biais), la présentation de certaines questions… Pourtant ce questionnaire a été validé. Est-ce que la personne qui valide le questionnaire a pris le même soin que moi pour le relire ? Ou alors je suis très fort et je peux me reconvertir en relecteur ?
Je peux proposer à votre école de formation d'intervenir en amont, pour donner quelques ficelles pour élaborer le questionnaire, et éviter les erreurs les plus fréquemment rencontrées. J'ai d'ailleurs une demande d'une école de formation, j'ai même fait le diaporama, et je pense que je vais y inclure des exemples issus de votre questionnaire.
LLe problème (ou « un des problèmes »), c’est qu’on demande de jouer à l’apprenti chercheur. Il faut d’emblée admettre qu’un(e) étudiant(e) infirmier(e) anesthésiste ne peut pas, avec ses compétences et les moyens dont il/elle dispose, réaliser une enquête avec une puissance statistique, un échantillon représentatif, l’absence de biais…
Une des difficultés réside dans le fait qu’il faut faire semblant, avec de la rigueur, en se prenant au sérieux…mais pas trop…