Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, Igel
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Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, Igel
On a tous essayé de mettre une bouffée de ventoline dans une sonde... Bien galère et 80% du produit se retrouve dans l'air de la salle...
Un petit truc : retirez la cartouche de ventoline de l'inhalateur, mettez la cartouche dans une seringue de 50/60cc, remettez le piston de la seringue en place et appuyez sur le piston pour envoyer votre bouffée de ventoline directement dans la sonde!
Un petit truc : retirez la cartouche de ventoline de l'inhalateur, mettez la cartouche dans une seringue de 50/60cc, remettez le piston de la seringue en place et appuyez sur le piston pour envoyer votre bouffée de ventoline directement dans la sonde!
- Bansky
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Bonjour à tous,
Je serai volontairement provocateur pour interpeller sur nos pratiques (sous-entendu Manube j'ai déjà pratiqué X fois cette technique...mais je la critique...lisez donc)
Effectivement, il n'est pas aisé d'administrer des bouffées de salbutamol dans une sonde d'intubation. Et pour cause, ce n'est pas fait pour ça.
Les règles d'utilisation d'un aérosol doseur type ventoline stipulent :
- de secouer le flacon
- d'expirer normalement jusqu'en fin de VRE
- de commencer une inspiration normale
- d'activer l'aérosol doseur une fois, celui-ci tenu en position verticale
- de terminer son inpiration jusqu'au max du VRI
- de maintenir une apnée de 5 à 10s
- de ne plus se servir de l'aérosol doseur avant 1 min
Considérant que l'aérosol doseur contient un mélange de 80% de gaz vecteur et de 20% de principe actif, je m'insurge chaque jour passé au bloc de voir ces dispositifs dans nos tiroirs pour faire face à un bronchospasme. D'abord, parce qu'on est face à un mésusage obligatoire chez l'intubé au bloc. Ensuite, parce qu'un simple nébuliseur pneumatique branché sur le circuit réglerait l'affaire.
A l'heure de la RAAC et de l'amélioration des pratiques professionnelles, il serait temps que l'on évolue dans nos blocs... Sérieusement, qui ferait ça en réa ? Personne. Pourquoi le fait-on bloc alors ? Les bronchospasmes sont les mêmes...
Quid de la dose de gaz vecteur administrée ?
Quid du dérecrutement alvéolaire lors de la déconnection circuit ?
Quid du pourcentage de principe actif atteignant effectivement son site effet ?
Je serai volontairement provocateur pour interpeller sur nos pratiques (sous-entendu Manube j'ai déjà pratiqué X fois cette technique...mais je la critique...lisez donc)
Effectivement, il n'est pas aisé d'administrer des bouffées de salbutamol dans une sonde d'intubation. Et pour cause, ce n'est pas fait pour ça.
Les règles d'utilisation d'un aérosol doseur type ventoline stipulent :
- de secouer le flacon
- d'expirer normalement jusqu'en fin de VRE
- de commencer une inspiration normale
- d'activer l'aérosol doseur une fois, celui-ci tenu en position verticale
- de terminer son inpiration jusqu'au max du VRI
- de maintenir une apnée de 5 à 10s
- de ne plus se servir de l'aérosol doseur avant 1 min
Considérant que l'aérosol doseur contient un mélange de 80% de gaz vecteur et de 20% de principe actif, je m'insurge chaque jour passé au bloc de voir ces dispositifs dans nos tiroirs pour faire face à un bronchospasme. D'abord, parce qu'on est face à un mésusage obligatoire chez l'intubé au bloc. Ensuite, parce qu'un simple nébuliseur pneumatique branché sur le circuit réglerait l'affaire.
A l'heure de la RAAC et de l'amélioration des pratiques professionnelles, il serait temps que l'on évolue dans nos blocs... Sérieusement, qui ferait ça en réa ? Personne. Pourquoi le fait-on bloc alors ? Les bronchospasmes sont les mêmes...
Quid de la dose de gaz vecteur administrée ?
Quid du dérecrutement alvéolaire lors de la déconnection circuit ?
Quid du pourcentage de principe actif atteignant effectivement son site effet ?
- Bansky
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- Enregistré le : 25 mai 2019, 15:05
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Bonjour à tous,
Je serai volontairement provocateur pour interpeller sur nos pratiques (sous-entendu Manube j'ai déjà pratiqué X fois cette technique...mais je la critique...lisez donc)
Effectivement, il n'est pas aisé d'administrer des bouffées de salbutamol dans une sonde d'intubation. Et pour cause, ce n'est pas fait pour ça.
Les règles d'utilisation d'un aérosol doseur type ventoline stipulent :
- de secouer le flacon
- d'expirer normalement jusqu'en fin de VRE
- de commencer une inspiration normale
- d'activer l'aérosol doseur une fois, celui-ci tenu en position verticale
- de terminer son inpiration jusqu'au max du VRI
- de maintenir une apnée de 5 à 10s
- de ne plus se servir de l'aérosol doseur avant 1 min
Considérant que l'aérosol doseur contient un mélange de 80% de gaz vecteur et de 20% de principe actif, je m'insurge chaque jour passé au bloc de voir ces dispositifs dans nos tiroirs pour faire face à un bronchospasme. D'abord, parce qu'on est face à un mésusage obligatoire chez l'intubé au bloc. Ensuite, parce qu'un simple nébuliseur pneumatique branché sur le circuit réglerait l'affaire.
A l'heure de la RAAC et de l'amélioration des pratiques professionnelles, il serait temps que l'on évolue dans nos blocs... Sérieusement, qui ferait ça en réa ? Personne. Pourquoi le fait-on bloc alors ? Les bronchospasmes sont les mêmes...
Quid de la dose de gaz vecteur administrée ?
Quid du dérecrutement alvéolaire lors de la déconnection circuit ?
Quid du pourcentage de principe actif atteignant effectivement son site effet ?
Je serai volontairement provocateur pour interpeller sur nos pratiques (sous-entendu Manube j'ai déjà pratiqué X fois cette technique...mais je la critique...lisez donc)
Effectivement, il n'est pas aisé d'administrer des bouffées de salbutamol dans une sonde d'intubation. Et pour cause, ce n'est pas fait pour ça.
Les règles d'utilisation d'un aérosol doseur type ventoline stipulent :
- de secouer le flacon
- d'expirer normalement jusqu'en fin de VRE
- de commencer une inspiration normale
- d'activer l'aérosol doseur une fois, celui-ci tenu en position verticale
- de terminer son inpiration jusqu'au max du VRI
- de maintenir une apnée de 5 à 10s
- de ne plus se servir de l'aérosol doseur avant 1 min
Considérant que l'aérosol doseur contient un mélange de 80% de gaz vecteur et de 20% de principe actif, je m'insurge chaque jour passé au bloc de voir ces dispositifs dans nos tiroirs pour faire face à un bronchospasme. D'abord, parce qu'on est face à un mésusage obligatoire chez l'intubé au bloc. Ensuite, parce qu'un simple nébuliseur pneumatique branché sur le circuit réglerait l'affaire.
A l'heure de la RAAC et de l'amélioration des pratiques professionnelles, il serait temps que l'on évolue dans nos blocs... Sérieusement, qui ferait ça en réa ? Personne. Pourquoi le fait-on bloc alors ? Les bronchospasmes sont les mêmes...
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Bonjour,Bansky a écrit :Quid du dérecrutement alvéolaire lors de la déconnection circuit ?
Je peux vous répondre sur ce point : lors d'un bronchospasme, le dérecrutement n'est pas le problème, puisqu'il y a un piégeage (“trapping”) du gaz dans les alvéoles. D'ailleurs, il est recommandé de supprimer la PEP s'il y en a une.
Je pense ne pas être le seul à avoir fait un « pschitt » de ventoline dans une sonde. J'ai également utilisé une seringue de 50 mL dans laquelle on introduit la cartouche de ventoline pour envoyer le produit plus loin (ou en tout cas avoir cette illusion). Pire encore, j'ai versé (deux fois) du salbutamol injectable (dose totalement inconnue, j'ai secoué l'ampoule pour en faire tomber une goutte) dans la sonde d'intubation.
Et comme d'autres, j'ai eu la certitude que ça avait marché... Mais vous avez raison, je pense qu'on peut mieux faire...
Pour ceux qui les utilisent, existe-t-il des systèmes pour administrer un aérosol à un patient ventilé ? Pourriez-vous les décrire, et/ou en donner les références et dénominations ?
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Il m'est arrivé de rencontrer des IADE ou MAR qui injecte directement les bouffées dans le ballon mélangeur du respirateur.
Ce qui pose le problème du derecrutement alvéolaire.
Le respirateur détecte ce nouveau gaz et l'affiche au niveau du mélangeur.
Ce qui pose le problème du derecrutement alvéolaire.
Le respirateur détecte ce nouveau gaz et l'affiche au niveau du mélangeur.
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Bonsoir,
Pour le patient ventilé pas de solutions, mais pour ceux sous VNI par exemple il y a des tubes en T avec un réservoir à nébulisation qui permettent de réaliser un aérosol le temps de la séance, sans otter le masque mais il y a quand même une déconnexion, le temps du branchement.
Pour le patient ventilé pas de solutions, mais pour ceux sous VNI par exemple il y a des tubes en T avec un réservoir à nébulisation qui permettent de réaliser un aérosol le temps de la séance, sans otter le masque mais il y a quand même une déconnexion, le temps du branchement.
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Re: Ventoline sur patient ventillé (Sonde, Masque Laryngé, I
Bonsoir,
Concernant l'administration d'aérosols, je vais peut-être être hors sujet...
Pour les patients ventilés en réanimation, on administre des aérosols grâce à 2 systèmes : le premier pneumatique géré grâce à une fonction spécifique sur le respirateur et le second à ultrasons grâce à un système externe au respirateur (on les appelle aéroneb dans mon service mais je ne crois pas que ce soit le vrai nom).
Bonne soirée
Concernant l'administration d'aérosols, je vais peut-être être hors sujet...
Pour les patients ventilés en réanimation, on administre des aérosols grâce à 2 systèmes : le premier pneumatique géré grâce à une fonction spécifique sur le respirateur et le second à ultrasons grâce à un système externe au respirateur (on les appelle aéroneb dans mon service mais je ne crois pas que ce soit le vrai nom).
Bonne soirée