Bonjour, nous sommes Jules et Pierre, deux étudiants à l’école d’Iade de Bordeaux.
C’est avec un peu de retard que nous sollicitons votre aide pour notre questionnaire de mémoire.
Nous effectuons un travail sur la ventilation effectuée par l’Iade entre le bloc et la salle de soin post interventionnelle.
Nous interrogeons aussi bien les Iade travaillant en secteur publique que privé mais nous avons exclus les blocs cardiologiques et pédiatriques.
https://docs.google.com/forms/d/1cnFPRG ... 94/prefill
Merci de vos réponses et de votre aide !!!!
Questionnaire ventilation pendant le transfert en SSPI
Modérateur : Marc
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Re: Questionnaire ventilation pendant le transfert en SSPI
Bonjour
Il faut posséder un compte Google et s’y connecter pour pouvoir accéder à votre questionnaire.
Il faut posséder un compte Google et s’y connecter pour pouvoir accéder à votre questionnaire.
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Re: Questionnaire ventilation pendant le transfert en SSPI
excusez moi pour la mauvaise manipulation ! Je vous remet le lien en espérant que ça marche cette fois ci...
merci pour vos réponses !
https://docs.google.com/forms/d/1cnFPRG ... ested=true
merci pour vos réponses !
https://docs.google.com/forms/d/1cnFPRG ... ested=true
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Re: Questionnaire ventilation pendant le transfert en SSPI
Bonjour,
Un petit tour sur le forum vous aurait permis d'éviter les erreurs fréquemment retrouvées dans les questionnaires. Il y a d'ailleurs un lien sur la page d'accueil.
Au fil de l'eau…
Expliciter toutes les abréviations (SSPI, CHU…) avant de les employer. Et encore mieux, ne pas les employer.
Il faut définir votre public cible en précisant des critères d'inclusion et d'exclusion. Par exemple, si on est retraité, cadre, est-ce que l'on fait partie du public cible ?
Le signe « : » ne termine pas une phrase. Ce qui suit doit commencer par une minuscule (problème récurrent).
Si vous voulez faire une répartition par tranches, il faut demander l'ancienneté (l'âge, l'ancienneté dans le service…) et faire la répartition a posteriori. En effet, il faut que les tranches aient la même taille.
En décidant des tranches, vous supposez qu'il se passe quelque chose de spécial dans la dernière journée (ou nuit ;-) de la troisième année d'exercice. C'est peut-être vrai, mais il faut le démontrer avant.
Et il faut préciser quelle est la réponse attendue : certains travaillent dans plusieurs établissements.
Même remarque que sur la répartition par tranches.
Échelle triplement subjective :
1) On ne définit pas ce qu'est une complication pulmonaire ; par exemple, des études montrent que les atélectasies sont fréquentes en postopératoire (mais l'incidence est très variable selon la définition et les moyens utilisés pour les dépister). Mais pour les dépister, il faut faire des examens (scanner, radio). Et parmi ces atélectasies, une bonne partie n'aura aucune conséquence (ça ne changera pas la vie du patient). Il faut donc définir ce qu'on entend par complication, bénigne, grave, critique, ayant des conséquences en terme de mortalité, de morbidité, de temps d'hospitalisation…
2) On me demande mon avis, j'en suis ravi. Mais en terme de santé publique, on s'en fout. Il existe des études qui ont déjà exploré le sujet.
3) « Rares, fréquentes, très fréquentes » sont des critères subjectifs. Pour Amandine, « rare » veut dire « moins d'une fois pour mille ». Pour Arnold, ça veut dire « moins d'une fois sur dix ».
Certaines propositions de réponse commencent par une majuscule, et d'autres non.
Il y a un monde entre le bronchospasme et le laryngospasme. Difficile de le mettre dans le même panier. Et un laryngospasme chez un patient intubé…
L'embolie pulmonaire est, en tout cas pour les embolies cruoriques (et donc les plus fréquentes) un phénomène qui s'étale dans la durée. Difficile de dire que tout s'est passé lors du transfert…
L'hypoxie concerne les tissus. C'est donc un problème multifactoriel : hypoxémie, anémie, ischémie, captation. Il vaut mieux s'intéresser à l'hypoxémie, phénomène mesurable si tant est qu'on le mesure.
On peut cocher toutes les cases. C'est peut-être voulu, mais il faut préciser ce que vous attendez.
mL
espace entre le numérique et l'unité
O2, le 2 est en indice et pas en exposant (plusieurs occurrences)
Pep non défini
titrer, c'est quoi ?
la situation hémodynamique et chirurgicale le permettent
EtCO2 non défini (et en français, on parle de pression télé-expiratoire du CO2, donc PteCO2).
Et surtout, pourquoi répéter les items de la question 10 ? Y compris « Recrutements alvéolaires réguliers si la situation hémodynamique et chirurgicale le permet », alors que la chirurgie est terminée. Ce qui m'intéresse, c'est plutôt :
-importance du volume courant,
-importance de la pression expiratoire positive
-importance de la FiO2 (rapportée à la SpO2)
-importance de la PteCO2 (si on a les moyens de la surveiller, ou au moins de régler le respirateur de transport avec le capnographe en place)
-importance de la posture (vous n'en parlez pas)
-importance de limiter la pression…
Pourquoi le concept ? La question n'est pas de le concevoir mais de l'appliquer.
« dans un objectif » ?
« à la sensation de pression du ballon », c'est pas très clair. Je vous propose, pour vous rendre compte de ce qu'on fait quand on ventile avec un ballon, de ventiler un patient anesthésié en volume contrôlé, en pression contrôlée, et au ballon (avec le circuit interne et la valve APL), et de regarder les courbes de pression et de débit que vous obtenez. Et pourquoi pas de vous intéresser au volume d'une sphère.
Elles ont à peu près disparu parce que c'était pas fiable et potentiellement dangereux (et que les valves ont été modifiées), mais il existait avant des valves de pep qui se fixaient sur la partie expiratoire des valves type Ambu. Je vous parle d'un temps…
Autre ruse, utiliser une valve de Digby-Leigh, mais ça devient rare (et ça demande un coup de main).
« scope », c'est quoi ? Trois ficelles pour avoir un tracé électrique ? Ou bien un moniteur multiparamétrique ? Et dans ce dernier cas, il permet de surveiller quels paramètres ?
Le scope, l'oxymètre de pouls, le capnographe sont-ils des « dispositifs de ventilation » ?
Pour ma curiosité personnelle, est-ce que ce questionnaire a été validé ? Et si oui, par qui ? Est-ce qu'il a été relu ? Et si oui, par qui ?
Voili voilà !
Un petit tour sur le forum vous aurait permis d'éviter les erreurs fréquemment retrouvées dans les questionnaires. Il y a d'ailleurs un lien sur la page d'accueil.
Au fil de l'eau…
Éviter les phrases en majuscule. Écrire en gras, en gros, ou en majuscule signifie que vous parlez fort, ou que vous criez. Personne n'a envie de se faire crier dessus.LA VENTILATION MANUELLE DU PATIENT ENTRE LA SALLE D'INTERVENTION ET LA SSPI
Expliciter toutes les abréviations (SSPI, CHU…) avant de les employer. Et encore mieux, ne pas les employer.
2e annéeen 2ème année
post-interventionnellesalle de surveillance post interventionnelle
Le prénom avant le nom, comme son nom l'indique.Boissinot Jules, Resplandy Pierre
Il faut le préciser dans l'introduction de votre questionnaire.nous avons exclus les blocs cardiologiques et pédiatriques.
Il faut définir votre public cible en précisant des critères d'inclusion et d'exclusion. Par exemple, si on est retraité, cadre, est-ce que l'on fait partie du public cible ?
3 ans (espace)1. Vous êtes IADE depuis :
Entre 1 jour et 3ans
Entre 3 et 5 ans
Entre 5 et 10 ans
Plus de 10 ans
Le signe « : » ne termine pas une phrase. Ce qui suit doit commencer par une minuscule (problème récurrent).
Si vous voulez faire une répartition par tranches, il faut demander l'ancienneté (l'âge, l'ancienneté dans le service…) et faire la répartition a posteriori. En effet, il faut que les tranches aient la même taille.
En décidant des tranches, vous supposez qu'il se passe quelque chose de spécial dans la dernière journée (ou nuit ;-) de la troisième année d'exercice. C'est peut-être vrai, mais il faut le démontrer avant.
Les catégories ne s'excluent pas (le privé comprend les établissements de santé privés d'intérêt collectif et les établissements de santé privés à but lucratif). Il existe une classification plus complète et plus actuelle des établissements de santé.2. Vous exercez dans un établissement :
Public (Centre hospitalier)
Public (Centre Hospitalier Universitaire)
Privé
Privé à but non lucratif
Et il faut préciser quelle est la réponse attendue : certains travaillent dans plusieurs établissements.
Il faut préciser ce que vous attendez comme réponse (la couleur, l'ambiance, en sous-sol, climatisé…).3. Dans quel type de bloc exercez-vous ?
il s'agit d'une question, terminer par un point d'interrogation.4. En moyenne, à combien de temps estimez-vous la durée du transport d'un patient intubé entre la salle de bloc et la SSPI
Même remarque que sur la répartition par tranches.
Ponctuation.5. Selon vous les complications pulmonaires post opératoires sont:
Rares
Fréquentes
Très fréquentes
Échelle triplement subjective :
1) On ne définit pas ce qu'est une complication pulmonaire ; par exemple, des études montrent que les atélectasies sont fréquentes en postopératoire (mais l'incidence est très variable selon la définition et les moyens utilisés pour les dépister). Mais pour les dépister, il faut faire des examens (scanner, radio). Et parmi ces atélectasies, une bonne partie n'aura aucune conséquence (ça ne changera pas la vie du patient). Il faut donc définir ce qu'on entend par complication, bénigne, grave, critique, ayant des conséquences en terme de mortalité, de morbidité, de temps d'hospitalisation…
2) On me demande mon avis, j'en suis ravi. Mais en terme de santé publique, on s'en fout. Il existe des études qui ont déjà exploré le sujet.
3) « Rares, fréquentes, très fréquentes » sont des critères subjectifs. Pour Amandine, « rare » veut dire « moins d'une fois pour mille ». Pour Arnold, ça veut dire « moins d'une fois sur dix ».
Épanchement (accentuer les majuscules, c'est capital)6. Selon vous, quelles peuvent être les complications pulmonaires post opératoires inhérentes à l'anesthésie et à la ventilation pendant le transfert d'un patient intubé en SSPI ?
Atélectasies
Epanchement pleural
Pneumopathie d'inhalation
Embolie pulmonaire
Trachéo-bronchite
Infection pulmonaire
Broncho/laryngospasme
extubation accidentelle
hypoxie
Autre
Certaines propositions de réponse commencent par une majuscule, et d'autres non.
Il y a un monde entre le bronchospasme et le laryngospasme. Difficile de le mettre dans le même panier. Et un laryngospasme chez un patient intubé…
L'embolie pulmonaire est, en tout cas pour les embolies cruoriques (et donc les plus fréquentes) un phénomène qui s'étale dans la durée. Difficile de dire que tout s'est passé lors du transfert…
L'hypoxie concerne les tissus. C'est donc un problème multifactoriel : hypoxémie, anémie, ischémie, captation. Il vaut mieux s'intéresser à l'hypoxémie, phénomène mesurable si tant est qu'on le mesure.
préopératoire, postopératoire7. La prévention des complications pulmonaires post opératoires se fait en période :
Jamais
Pré opératoire
Per opératoire
Post opératoire
On peut cocher toutes les cases. C'est peut-être voulu, mais il faut préciser ce que vous attendez.
Outre le fait que ça fait un peu interro écrite… C'est plein de petites et grosses fautes, entre autres10. Selon vous, quels sont les critères d’une ventilation protectrice ?
Volume courant entre 8 et 10 ml/kg
Volume courant entre 6 et 8ml/kgs de poids réel
Volume courant entre 6 et 8 ml/kg de poids idéal
Pas de Pep
Pep à titrer
Recrutements alvéolaires réguliers si la situation hémodynamique et chirurgicale le permet
Pas de recrutement alvéolaire
Fi02 la plus basse possible
Un objectif d'EtCO2 entre 30 et 40mmHg
FIO² entre 80 et 100%
Pression motrice inférieure à 30 mmHg
mL
espace entre le numérique et l'unité
O2, le 2 est en indice et pas en exposant (plusieurs occurrences)
Pep non défini
titrer, c'est quoi ?
la situation hémodynamique et chirurgicale le permettent
EtCO2 non défini (et en français, on parle de pression télé-expiratoire du CO2, donc PteCO2).
Deux questions.11. Selon vous, le concept de ventilation protectrice est-il applicable au transfert du patient en ventilation manuelle ? et pourquoi ?
Pour qui, pour quels patients, pour quelle chirurgie, seul ou en équipe… Vous auriez pu demander si on préfère le beurre doux ou salé, ça a le même intérêt.12. Considérez-vous la période de transfert comme un moment :
Pas du tout stressant
Stressant
Ne nécessitant aucune vigilance
Nécessitant une grande vigilance ventilatoire
On peut cocher toutes les cases mais on ne peut pas les classer. C'est compliqué d'affirmer ses priorités dans la réponse.13. Quels critères de ventilation protectrice vous paraissent prioritaires lors du transfert du patient intubé en SSPI ?
Et surtout, pourquoi répéter les items de la question 10 ? Y compris « Recrutements alvéolaires réguliers si la situation hémodynamique et chirurgicale le permet », alors que la chirurgie est terminée. Ce qui m'intéresse, c'est plutôt :
-importance du volume courant,
-importance de la pression expiratoire positive
-importance de la FiO2 (rapportée à la SpO2)
-importance de la PteCO2 (si on a les moyens de la surveiller, ou au moins de régler le respirateur de transport avec le capnographe en place)
-importance de la posture (vous n'en parlez pas)
-importance de limiter la pression…
Deux questions.11. Selon vous, le concept de ventilation protectrice est-il applicable au transfert du patient en ventilation manuelle ? et pourquoi ?
Pourquoi le concept ? La question n'est pas de le concevoir mais de l'appliquer.
À (accentué) la clinique, ça veut dire qu'on fait d'une certaine façon à la clinique et autrement à l'hôpital ?14. Lors du transport en SSPI, quels critères vont vous guider dans la ventilation manuelle d'un patient intubé ?
Je m'arrête dès que la poitrine se soulève
J'essaie de reproduire le volume courant per opératoire
Je ventile dans un objectif de SpO² > 95%
Je ventile à la sensation de pression du ballon
A la clinique
« dans un objectif » ?
« à la sensation de pression du ballon », c'est pas très clair. Je vous propose, pour vous rendre compte de ce qu'on fait quand on ventile avec un ballon, de ventiler un patient anesthésié en volume contrôlé, en pression contrôlée, et au ballon (avec le circuit interne et la valve APL), et de regarder les courbes de pression et de débit que vous obtenez. Et pourquoi pas de vous intéresser au volume d'une sphère.
Quel type de ballon, souple ou auto-remplisseur ?15. Selon vous, par quels moyens pourriez vous conserver une PEP lors du transfert du patient intubé vers la SSPI ?
Euh, la pep, c'est expiratoire…Utiliser une valve de PEP entre la sonde d'intubation et le ballon
Elles ont à peu près disparu parce que c'était pas fiable et potentiellement dangereux (et que les valves ont été modifiées), mais il existait avant des valves de pep qui se fixaient sur la partie expiratoire des valves type Ambu. Je vous parle d'un temps…
Autre ruse, utiliser une valve de Digby-Leigh, mais ça devient rare (et ça demande un coup de main).
Là aussi c'est le big bazar… Si c'est une question, il faut terminer par un point d'interrogation.16. De quels dispositifs de ventilation disposez-vous dans votre établissement pour le transport du patient entre la salle de bloc et la SSPI
BAVU
Ballon souple d'anesthésie avec valve de Mappleson (circuit accessoire)
Respirateur de transport
Scope de transport
Oxymètre de pouls
Un Capnographe portable
Autre :
« scope », c'est quoi ? Trois ficelles pour avoir un tracé électrique ? Ou bien un moniteur multiparamétrique ? Et dans ce dernier cas, il permet de surveiller quels paramètres ?
Le scope, l'oxymètre de pouls, le capnographe sont-ils des « dispositifs de ventilation » ?
Il manque une case : « je m'adapte à la situation, en prenant en compte la durée du transfert, le fait de prendre un ascenseur, l'état clinique du patient, les renforts possibles en cours de route »… Bref, le boulot de l'iade (le « a », c'est pour « adaptation »). Idem question 18, 19, 20.17. Pour le transport de vos patients intubés, vous utilisez un dispositif de ventilation pour :
Pour ma curiosité personnelle, est-ce que ce questionnaire a été validé ? Et si oui, par qui ? Est-ce qu'il a été relu ? Et si oui, par qui ?
Voili voilà !