j'ai vu dans une école d'IADE que seulement 6h d'enseignement était allouée à l'anesthésie pédiatrique, en revanche 12h aux biostatitisques et autres épidémio,...et je ne compte pas les X heures pour la méthodo du mémoire (qui de mon point de vue perso n'est pas le reflet de la compétence en salle ou extra salle de l'IADE, ça reste du blablabla, bref)
Cela ne choque que moi ? ce gros décalage entre cours d'anesthésie (terrains, patho, pharmaco ,...) et cours de "je vois pas le rapport avec l'anesthésie?", même si je sais que le référentiel d'enseignement a changé il y a quelques années .

après l'école dont je parle est peut être un cas isolé dû à l'impact du ou des formateurs...

Bonjour,

si nos pairs ont pensés qu'une initiation à la recherche était nécessaire dans la réingénierie de notre spécialité, c' est je pense pour que certains puissent produire un savoir concernant notre pratique( anesthésie, urgences , rea , douleur, sciences humaines...). Et en ce sens, pour moi "il y-a un rapport" . Et , d'une certaine façon cela nous rend indépendant, dans une certaine mesure, du savoir médical.

Concernant le volume d'heures dédiées à la pédiatrie , je suis d'accord avec toi. Cependant ces heures de formation s'enrichissent d'une pratique conséquente en stage puis dans notre pratique journalière une fois diplômé.

Personnellement, dés mon premier poste , où nous avions beaucoup de pédiatrie (Mayotte),j' estime avoir reçu un enseignement permettant d' avoir une grande adaptabilité . Pour des enfants relevant de la neonat en revanche cela à été moins evident .On ne fais bien que ce que l'on fait souvent.

nicolas

Bonjour

Le principal problème c’est qu’il y a beaucoup de choses à apprendre ;-)

Je suis d’accord pour regretter le faible nombre d’heures relatives à la pédiatrie. Mais c’est vrai que c’est en stage qu’on apprend à faire les liens entre les apports théoriques et la pratique de l’anesthésie pédiatrique.

Les apports sur l’épidémiologie, les stastistiques et la méthodologie de recherche me semblent indispensables si on veut pouvoir lire les articles de recherche, participer et produire des travaux écrits et de recherche, et en résumé faire évoluer nos pratiques et les baser sur autre chose que l’habitude. On ne peut pas revendiquer un niveau master et faire l’impasse sur l’enseignement se rapportant à la recherche.

de nombreux Iade semblent tomber des nues, mais depuis le "grade master" , y a plein de matières et de cours à la con surtout en deuxième année : managements , communication, éthique et déontologie ( sans déconner copié collé des cours en IFSI), gestion de projet ( et le diagramme de Fauvet ..) et là c'est une centaine d'heure.
Je parle même pas de l'analyse des risques et autres vigilances... mais bon, tout ça était dans la seule école Iade française certifiée par l'ANAA, c'est donc forcément génial.

Re,

analyse des risques , vigilances... pourquoi des cours à la con ? Il faut qu' à un moment où à un autre l' iade ai eu ces connaissances là pour , par exemple ,faire valoir ses droits et rappeler à la personne qui l'emploie ses obligations.

Un exemple. Je travaille dans un ch depuis quelques mois. Au bout de trois mois je passe une visite médicale , je demande au médecin quand aurons nous des dosimètre de radioprotection " vous n' en avez pas besoin , vous etes de passage , le temps que je je les commande vous ne serrez plus là." Edifiant !

Peut-être que les agents titulaire ont plus facilement accès à ces formations en interne , mais cela est plus difficile en interim ou vacation... où nous sommes plus isolés.

Alors, je pense que tous savoir est bon a prendre .

Que chacun retrouve son compte plus tard dans la vie, soit. Mais sortir de deux ans sans un seul cours de sémiologie, rien sur l’auscultation pulmonaire, et je parle même pas de la lecture d’une simple radio.. à tellement comprimer des trucs pour tout caser, dur (a mon sens) de paraître crédible en dehors de ...l’anesthésie.(et je parle même pas des ecg..2h sur le cursus.)

C'est la contre partie du niveau de formation Master avec des UE qui ont été imposées par le ministère de l'enseignement supérieur.

Certaines matières retrouveront leurs intérêts parfois plus tard en fonction des projets professionnels de chacun.